Nombreux sont les élus de la Métropole, de droite ET de gauche, qui sont venus me voir spontanément ces jours-ci et surtout vendredi, autour du Conseil de Métropole. Ils veulent me dire soit leur soutien dans l’affaire « Grand Nancy Thermal », parce qu’ils sont d’accord avec moi et qu’ils ne peuvent pas le dire (!), soit qu’ils sont atterrés de découvrir la partie immergée de cet iceberg, car ils ont été trompés. 
Les nombreux points développés dans notre recours sont factuels et précis, donc non contestables. Le DGS de la Métropole, envoyé courageusement au front face aux journalistes, a contourné toutes les questions que nous posons, en répondant à des questions qui ne lui étaient pas posées. Si André Rossinot s’obstinait à signer ce contrat, il commettrait une faute énorme.
Ce dossier, entâché de plusieurs illégalités, nous contrarie surtout parce qu’il a déjà coûté très cher aux contribuables et qu’il va encore coûter beaucoup plus cher que ce qui est annoncé, pour un projet de piètre qualité (ne vous laissez pas embobiner par la superbe – et coûteuse – campagne de pub) et qui comporte des risques énormes pour la collectivité.

Je suis attristé et à la fois très étonné par l’attitude et les propos de Bertrand Masson dans le journal La Semaine… outre le fait que son discours est incompréhensible à certains moments, on a l’impression qu’il cherche à défendre (pour le moins maladroitement) ce projet et qu’il cherche péniblement des excuses à ceux qui l’ont porté… Mais comme lui-même semble s’obstiner à le porter, peut-être commence-t-il à se chercher des excuses à lui-même ?
C’est inquiétant et, en tous cas, un très mauvais signal adressé à nos concitoyens.