Dans la nuit du 21 au 22 mai, Hervé Féron a participé à aider les familles sinistrées par les terribles intempéries. Le lendemain matin, mardi à 8h30, il réunissait ses équipes à la mairie de Tomblaine pour organiser encore les secours et il décidait de ne pas annuler le rendez-vous qu’il avait justement ce jour-là à 11h à Matignon avec Jean-Marc Ayrault. C’est donc lui, et personne d’autre, qui a attiré l’attention du Premier Ministre sur ce qui se passait dans l’agglomération nancéienne. Et l’après-midi même, c’est lui et personne d’autre qui a demandé à Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, de venir, alors que dans un premier temps, cela n’était pas prévu.
Bien sûr, les médias ont montré tout cela autrement, puisque vous avez pu voir partout André Rossinot, Eric Pensalfini, Laurent Hénart, jouer des coudes, pour entourer le Ministre et être sur la photo.
Hervé Féron avait été scandalisé d’entendre ces élus parler des intempéries en niant ce qui s’était passé à Tomblaine. Ce sont pourtant 145 familles qui ont été sinistrées. Et quand après l’opération de comm’ d’André Rossinot, Hervé Féron est allé avec Manuel Valls et Monsieur le Préfet rendre visite à des familles sinistrées à Tomblaine, il n’y avait plus aucun journaliste, et dans les élus du Grand Nancy, il ne restait plus que Mathieu Klein et Stéphane Hablot. Ce fut encore le cas quand Hervé Féron avec Manuel Valls sont allés rendre visite au pompier accidenté à l’hôpital.
C’est certainement pour cela que Jean-Marc Ayrault a spontanément proposé la semaine dernière à Hervé Féron de venir le soutenir à titre personnel. A la lecture de la presse ce matin, vous ne trouverez nulle part cette information, et c’est bien pourtant ce qui va se passer. SI Jean-Marc Ayrault vient rencontrer les sinistrés du Clos de Médreville, c’est sur proposition d’Hervé Féron qui s’est rendu compte de la grande détresse dans laquelle ils se trouvent, et en particulier le syndicat des copropriétaires qui se trouve confronté à un grave problème technique et financier pour renouveler toute la chaufferie. Il est important de mettre autour de la table les services de l’Etat, les élus locaux, les techniciens et le syndicat des copropriétaires, pour trouver des solutions.
Alors qu’Hervé Féron a entendu des sinistrés se plaindre de l’absence de réactivité de la mairie de Nancy, il se trouve que comme par hasard, l’avant-veille de la visite de Jean-Marc Ayrault, la ville de Nancy a fait distribuer des tracts dans les boîtes aux lettres des sinistrés pour valoriser l’action qu’elle a eue auprès d’eux. Cet avis ne semble pas partagé par les sinistrés eux-mêmes, et très franchement tout cela paraît mesquin, on n’est pas dans une opération de marketing/communication, mais on se doit d’être solidaire et réactif pour un ensemble de 387 logements qui représente l’équivalent d’une petite ville, et tant de personnes en grande difficulté.
Cerise sur le gâteau : André Rossinot a appelé Hervé Féron pour lui faire savoir qu’il serait là pour accueillir Jean-Marc Ayrault. Hervé Féron lui a fait remarquer que c’était une visite à titre personnel. André Rossinot, avec son mépris habituel, a répondu : « C’est le Premier Ministre, et je suis le maire, je serai donc là pour un accueil « républicain » ». Tout cela pour être sur la photo… Ça risque d’en amuser plus d’un ! En tous les cas, si l’on arrive à prendre en photo André Rossinot, venu accueillir Jean-Marc Ayrault, venu lui-même soutenir Hervé Féron, Hervé Féron ne pourra que se réjouir de ce nouveau soutien enthousiaste que lui apportera le Président de la Communauté Urbaine ! (LOL !)