André Rossinot Président de la Métropole du Grand Nancy, présentait ses vœux ce matin dans un lieu mythique puisqu’il s’agissait du Palais des Congrès qui a coûté une bonne centaine de millions d’euros aux contribuables.
Cet endroit est l’ancien centre de tri de La Poste et l’on y a conservé la même culture puisqu’à l’entrée les invités étaient triés sur le volet. Des vœux en grande pompe mais une assistance plus clairsemée que les années précédentes. Sur ses deux temps de vœux André Rossinot totalisera moins de monde qu’Hervé Féron lors de ses vœux de Maire de Tomblaine mercredi et samedi soir.
Le discours a été long, mais on n’y a rien appris. Régulièrement il appelle au rassemblement mais ses pratiques claniques décrédibilisent le propos. C’est beaucoup d’auto-satisfaction proclamée, mais rien de nouveau n’est annoncé. Un nouvel élément de langage est proposé : « Il faut que nous inventions le contrat de vie territorial »… On ne peut s’empêcher de penser « Depuis quarante ans, qu’est ce qu’il a attendu pour s’y atteler ? ».
A 14 mois des élections municipales, on remarquera que le gendre d’André Rossinot, François Werner prépare des vœux de candidat à la succession. Il est vrai que Rossinot fait preuve d’un favoritisme douteux à son égard. Les maires de droite s’en plaignent en coulisses. L’incohérent trajet de la très hypothétique ligne 1 du tram passant par Villers-lès-Nancy, ne serait-il pas un coup de pouce donné au gendre-candidat ?
On remarquera que François Werner à l’approche des municipales se permet d’utiliser les listings du Grand Nancy pour inviter très très largement à ses vœux ( les adjoints de toutes les communes, les présidents d’associations subventionnées par le Grand Nancy,…). Toujours les mêmes méthodes.