Le rapport de la cour des comptes est un nouveau désaveu pour l’ancienne majorité de droite qui a laissé une situation économique et financière profondément dégradée.

Sa première faute est de n’avoir rien fait pour endiguer le surendettement du pays qui atteint le chiffre record de 90% du PIB.

Sa deuxième faute est d’avoir étouffé notre développement économique en conjuguant des plans d’austérité à répétition avec le gaspillage de cadeaux fiscaux aux plus fortunés qui ont affaibli l’investissement productif et diminué d’un tiers les prévisions de croissance.

Sa troisième faute est d’avoir engagé des dépenses sans en assurer leur financement. Les crédits affectés à la politique de l’emploi ont été ainsi intégralement consommés en cinq mois sans résultats alors que le chômage connaît une hausse continue depuis treize mois.

Ce lourd héritage est la coproduction de MM. Fillon et Copé qui, non contents d’avoir laissé le pays en mauvais état, nous abreuvent aujourd’hui de leçons qu’ils ont oubliées de s’appliquer à eux-mêmes.

Ces difficultés, que le président de la République avaient anticipées et clairement exposées aux Français, ne changeront pas le cap fixé durant la campagne. Le Premier ministre le rappellera demain avec force dans son discours de politique générale, tous les engagements pris seront tenus : le redressement des comptes comme les mesures de justice sociale ; le redressement productif comme la priorité éducative ou la transition énergétique. C’est dans ce respect de la parole donnée et dans l’équité des efforts demandés que les Français retrouveront la confiance dans l’action publique et l’espoir dans l’avenr du pays.

Bruno Le Roux

Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l’Assemblée Nationale