Je tiens à présenter mes excuses à mes invités, lors de cette sympathique soirée consacrée à René Cordier, qui étaient placés sur ma gauche au moment de la photo-souvenir.
Dans l’article de l’Est Républicain d’aujourd’hui, ils n’apparaissent pas sur cette photo. J’avais oublié de les prévenir de ne pas se placer là, puisque depuis plusieurs années, l’Est Républicain découpe régulièrement les photos juste à la limite pour que je n’apparaisse pas, parce que je suis blacklisté… et alors forcément les acteurs de cette soirées qui auraient mérité d’apparaître sur cette photo ont aussi disparu !
Game over !
Désolé…
Hervé Féron.
Catégorie : Actualité (Page 85 de 315)
Je tiens à présenter mes excuses à mes invités, lors de cette sympathique soirée consacrée à René Cordier, qui étaient placés sur ma gauche au moment de la photo-souvenir.
Dans l’article de l’Est Républicain d’aujourd’hui, ils n’apparaissent pas sur cette photo. J’avais oublié de les prévenir de ne pas se placer là, puisque depuis plusieurs années, l’Est Républicain découpe régulièrement les photos juste à la limite pour que je n’apparaisse pas, parce que je suis blacklisté… et alors forcément les acteurs de cette soirées qui auraient mérité d’apparaître sur cette photo ont aussi disparu !
Game over !
Désolé…
Hervé Féron.
Votre plume signait trente années de malheur.
La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.
Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !
Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.
Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.
Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !
Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.
Votre plume signait trente années de malheur.
La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.
Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !
Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.
Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.
Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !
Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.