Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Actualité (Page 85 de 315)

Je tiens à présenter mes excuses à mes invités, lors de cette sympathique soirée consacrée à René Cordier, qui étaient placés sur ma gauche au moment de la photo-souvenir.
Dans l’article de l’Est Républicain d’aujourd’hui, ils n’apparaissent pas sur cette photo. J’avais oublié de les prévenir de ne pas  se placer là, puisque depuis plusieurs années, l’Est Républicain découpe régulièrement les photos juste à la limite pour que je n’apparaisse pas, parce que je suis blacklisté… et alors forcément les acteurs de cette soirées qui auraient mérité d’apparaître sur cette photo ont aussi disparu !
Game over !
Désolé…
Hervé Féron.

Je tiens à présenter mes excuses à mes invités, lors de cette sympathique soirée consacrée à René Cordier, qui étaient placés sur ma gauche au moment de la photo-souvenir.
Dans l’article de l’Est Républicain d’aujourd’hui, ils n’apparaissent pas sur cette photo. J’avais oublié de les prévenir de ne pas  se placer là, puisque depuis plusieurs années, l’Est Républicain découpe régulièrement les photos juste à la limite pour que je n’apparaisse pas, parce que je suis blacklisté… et alors forcément les acteurs de cette soirées qui auraient mérité d’apparaître sur cette photo ont aussi disparu !
Game over !
Désolé…
Hervé Féron.

Jean d’Ormesson avait du talent, de la culture, de la classe. L’esprit vif, le verbe aiguisé, l’oeil malicieux, il avait la force du sourire, il séduisait. Je l’ai rencontré plusieurs fois et j’ai moi-même été séduit. Sans tomber dans l’effet de mode, la disparition de ce grand homme de lettres m’attriste sincèrement.
Avec tout le respect que je dois dans ce moment de deuil, je ne peux oublier cette chanson de Jean Ferrat :
« Un air de liberté »

                                

Les guerres du mensonge, les guerres coloniales,
c’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs.
Quand vous les approuviez à longueur de journal,
Votre plume signait trente années de malheur.

La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.

Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.

 
Jean d’Ormesson avait du talent, de la culture, de la classe. L’esprit vif, le verbe aiguisé, l’oeil malicieux, il avait la force du sourire, il séduisait. Je l’ai rencontré plusieurs fois et j’ai moi-même été séduit. Sans tomber dans l’effet de mode, la disparition de ce grand homme de lettres m’attriste sincèrement.
Avec tout le respect que je dois dans ce moment de deuil, je ne peux oublier cette chanson de Jean Ferrat :
« Un air de liberté »

                                

Les guerres du mensonge, les guerres coloniales,
c’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs.
Quand vous les approuviez à longueur de journal,
Votre plume signait trente années de malheur.

La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.

Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.

 
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