Agir pour vous et avec vous

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Notre Centre de Loisirs est particulièrement apprécié par les enfants qui le fréquentent, mais aussi par les parents qui savent que leurs enfants y sont bien.
Pour ces vacances de Printemps la directrice était Patou Herman et l’adjoint de direction Kevin Pancamo. L’équipe d’animation était au top ! Le Centre de Loisirs propose des vacances aux enfants, c’est à dire du plaisir, des jeux, de la détente, mais ce sont aussi des vacances actives, et l’éducatif, l’apprentissage, la découverte rendent ces vacances encore plus attractives.
La Commune a salarié 21 animateurs (trices) sur les deux semaines (14 animateurs (trices) chaque semaine). 11 animateurs (trices) étaient diplômés BAFA, 5 animateurs (trices) étaient en cours de formation BAFA et 5 animateurs (trices), sans formation, envisagent de passer la formation BAFA.
Le Centre de Loisirs a également accueilli 3 enfants porteurs de handicap avec une animatrice individuelle pour chacun des enfants.
Une centaine d’enfants et même un peu plus la deuxième semaine ont été accueillis durant ces vacances.
Le soleil n’a pas été au rendez-vous, mais les projets réalisés par l’équipe d’animation et les enfants ont été riches en créativité et en émotion, avec un thème principal : l’Italie.
La première semaine : un stage sur le thème de la Commedia Del Arte a été réalisé par un groupe de 5 enfants de 10 à 11 ans avec leur animateur Atakan et Anna Cocconcelli, talentueuse comédienne italienne. Ils ont présenté un spectacle de 15 minutes, vendredi 26 avril, devant les enfants, les parents des comédiens, des élus, la présidente de l’association « Aux Actes Citoyens »… Les enfants ont été impressionnants et le spectacle magnifique.
Des activités ont été proposées, autour des monuments italiens, des gladiateurs de Léonard De Vinci, des couleurs, des chants, des jeux et des grands jeux…
La deuxième semaine : des activités ont été proposées autour d’artistes peintres contemporains italiens comme Clet Abraham et Omar Hassan. Les enfants ont réalisé de véritables chefs d’œuvres. Des activités autour de la gastronomie italienne, comme la torta caprese (fondant au chocolat !!!), le ciambellone (gâteau au citron) et des arancini (croquettes salées). Mais également des sorties à « Pompey Aventure » (accrobranche) pour les 9 à 12 ans et au Fort aux Enigmes pour les 7 à 8 ans, ou encore une activité vélos et prévention routière pour les 3 à 6 ans….
Pour cette dernière journée, on a fait la fête avec les enfants et les familles, autour d’ateliers de jeux (construction de catapultes, un jeu autour de pâtes, le portrait de la Joconde, le drapeau italien…) et les enfants ont exposé leurs œuvres.
Un grand goûter a réuni tout ce petit monde, pour finir en beauté cette belle période de vacances.
 
 
Je suis fier et content d’avoir participé à la remise du Trophée du championnat de France Espoirs, à la mi-temps du match SLUC Nancy – Roanne mardi soir.
Le SLUC Nancy Basket est une équipe enthousiasmante portée par le meilleur public de France et je suis heureux de représenter la Métropole du Grand Nancy qui est son premier partenaire. Cette saison aura été magnifique, il fallait assurer le maintien, alors que 3 clubs descendront en Pro B… C’est fait. Mais aujourd’hui le SLUC Nancy Basket est toujours en lice pour une qualification pour les Play-offs(même si ce sera compliqué…) Et peut-être même pour une qualification en Coupe d’Europe !
Et puis, on ne le sait pas assez, mais adossée au club pro (la SASP), il ya la section amateure, présidée par Gérald Giacomuzzi, un des plus importants clubs de France, puisqu’en 2023 il comptait 625 adhérents ! Dont 188 femmes, répartis dans 40 équipes, dont 13 féminines ! Un centre de formation performant et les résultats sont au rendez-vous, puisque l’équipe Espoirs du SLUC Nancy Basket est Championne de France à l’issue de cette saison !
Avec Monsieur Philippe Ausseur, Président de la Ligue Nationale de Basket et Gérald Giacomuzzi, j’ai eu le plaisir de remettre les médailles de champions de France aux 12 jeunes joueurs et à leurs 3 coachs !
Bravo pour cette remarquable saison !
 
 
 
Il faut le dire, les services de la Commune travaillent bien. L’an dernier, les intempéries et la difficulté à recruter du personnel, ont fait que l’état de notre cimetière s’était dégradé pendant quelques temps. Mais nos services ont fait ce qu’il fallait et aujourd’hui le cimetière est redevenu très agréable.
Cela peu paraître dérisoire, mais c’est très important, car c’est un lieu de vie, où les personnes viennent se recueillir et sont très sensibles à un environnement qui favorise la quiétude…
Une des causes pour laquelle l’an dernier nous avions eu des difficultés, c’est que les produits phytosanitaires sont interdits (à juste raison) et les grandes herbes sauvages sont difficiles à traiter (au milieu des petits cailloux ou sur les surfaces en macadam). Cela fait longtemps que nous n’utilisons plus de produits phytosanitaires et nous développons depuis quelques années des pistes de solutions alternatives, comme par exemple le type d’allées engazonnées, que l’on peut voir sur cette photo. Les grandes herbes sont ainsi plus faciles à traiter par une simple tonte…
Et puis, au cimetière, comme dans beaucoup de cimetières, sont plantées un certain nombre de haies d’ifs…
Or, même si les ifs (Taxus baccata) sont toxiques (200 grammes peuvent tuer un cheval), l’écorce de la plante contient une substance active, la baccatine, utilisée pour la médecine.
A Tomblaine, les jeunes pousses de l’année sont récoltées puis envoyées dans un institut belge où elles sont séchées dans un séchoir d’herboristerie avant d’être conditionnées. On en extrait une molécule, le paclitaxel, alcaloïde extrait de l’écorce des ifs dont l’activité anticancéreuse a été mise en évidence en 1983.
Le paclitaxel est un type de chimiothérapie. Il fonctionne en ralentissant ou en arrêtant la croissance des cellules pour les pathologies suivantes : Cancer du poumon / Cancer du sein / Cancer de l’ovaire / Resténose (Rétrécissement coronarien)
Chaque mètre cube de déchets de taille d’if correspond à une chimiothérapie.
Ce sont les jeunes pousses de l’année, contenant la plus forte concentration en baccatine, qui présentent de l’intérêt. Il y a donc quelques règles à respecter pour assurer une bonne qualité des résidus de tailles :
• Uniquement de l’if : les tailles d’if ne doivent pas être mélangées avec d’autres végétaux et il faut évidemment s’assurer qu’il s’agit bien d’if.
• Uniquement les jeunes pousses : c’est-à-dire les pousses de l’année issues de haies taillées régulièrement (max 30 cm de long maximum, tige peu lignifiée)
• Des tailles pures : évitez le mélange avec d’autres déchets tels que feuilles mortes, herbes, graviers … L’utilisation d’une bâche pour récolter les tailles permet de palier à ce souci. Plus les déchets sont purs, plus le rendement sera élevé.
 

 

 
Dans son histoire, la Ville de Tomblaine a subi de véritables traumatismes de la part de l’agglomération, mais aussi en raison de l’autoritarisme de l’Etat… Histoire incroyable, mais pourtant vraie… Il ne faudrait pas que l’histoire se répète encore… 
 
De tous temps la Ville de Nancy a considéré la Ville de Tomblaine comme sa poubelle. Les mots vous semblent forts ? Je m’explique : au 19ème siècle, c’est à Tomblaine que la Ville de Nancy déversait ses boues… Heureusement, à l’époque les boues n’étaient pas polluantes comme aujourd’hui, elles étaient même fertilisantes. C’est ainsi que dans son malheur la ville de Tomblaine a su tirer avantage, il s’est développé une tradition de maraîchage. En 1965, on comptait encore 18 maraîchers professionnels à Tomblaine, qui employaient chacun de nombreux ouvriers. De même l’école d’agriculture qui se trouvait sur le site de l’actuelle mairie et qui est partie en 1953 pour Malzéville-Pixérécourt, avait de nombreux terrains d’application.
 
La Ville était pauvre. Les terrains autour de l’aéroport appartenaient à l’Etat, ils ont été pollués par les bombardements, par les pistes d’aviation et bâtiments… Jamais l’Etat n’a assumé son devoir de dépollution. Puis la Métropole du Grand Nancy a acquis ces terrains (à l’euro symbolique !) et les a laissés à l’abandon, empêchant la Ville de Tomblaine de se développer depuis plusieurs décennies (et jusqu’à quand ?) Tout cela parce qu’André Rossinot privilégiait impunément le développement de l’autre côté de la Meurthe à Nancy. Un quartier comme « entre Meurthe et Canal » était tout sauf une réussite, laid, terriblement minéral, un quartier où le bitume et la commercialisation ont primé sur la vie des gens au quotidien. Et parce qu’il était très difficile de commercialiser  ce quartier(et pour cause !) on empêchait Tomblaine de se développer après avoir spolié une grande partie du foncier.
 
Il en a résulté que le tiers de la Commune de Tomblaine ne rapportait aucune recette fiscale… et que structurellement et volontairement les difficultés budgétaires étaient organisées. C’est pourquoi, même encore aujourd’hui, à l’heure des éternels atermoiements des bobos nancéiens quant au projet de la Plaine Flageul, la solidarité métropolitaine, fait doucement sourire dans les chaumières à Tomblaine.
 
Et l’Etat a toujours été complice.
 
Et puis, dans la fin des années 60, il a fallu raser tout un quartier à Nancy, habité par des gens très pauvres… Pourquoi ? Pour réaliser un projet commercial qui devait s’avérer être juteux… mais pas pour tout le monde… Le Centre Commercial St Sébastien. Alors il a fallu recaser, pour ne pas dire entasser tous ces pauvres ailleurs. C’est ainsi que sont nés les quartiers du Haut du Lièvre, de la Californie à Jarville et Jar-Tom à Tomblaine.
 
René Herbuvaux avait été élu maire de Tomblaine après guerre en 1946, en 1968 le Préfet annonçait au Conseil Municipal de Tomblaine son intention de signer le permis de construire pour le quartier Jar-Tom. Conscient du fait qu’on allait entasser en surdensité et dans des conditions indignes des centaines de familles, conscient du fait que l’architecture projetée allait défigurer notre ville, le Conseil Municipal s’était prononcé à l’unanimité contre cette décision du Préfet.
 
Mais le Préfet, dans le plus grand mépris de l’avis des élus de la République, persistait à vouloir mettre en oeuvre autoritairement une décision qui allait avoir des conséquences terribles sur la vie des habitants au quotidien pendant des décennies, une hérésie qui ne le dérangeait pas, lui qui était logé dans les ors de la République.
 
En octobre 1968, René Herbuvaux, Maire de Tomblaine était convoqué en Préfecture, pour une réunion à ce sujet. Il était chargé par son Conseil Municipal de dire l’opposition de toute une ville… Le Préfet s’est fâché, il a tapé du poing sur la table (c’est la fille de René Herbuvaux qui nous a raconté cela) et il lui a fait savoir que de toutes manières, il signerait ce permis de construire. René Herbuvaux était bouleversé par tant d’injustice…
 
A peine sorti de cette sinistre rencontre, devant la Préfecture, sur le trottoir, René Herbuvaux a fait une crise cardiaque, il est décédé ce jour-là. Les vieux tomblainois s’en souviennent encore.
 
Je ne crois pas que les conditions d’exercice du maire se soient améliorées depuis, au contraire la régression est en route… Et je ne crois pas que l’Etat se soit amélioré… J’aurais quelques exemples factuels à vous raconter.
Hervé Féron. 
 
435 personnes étaient présentes pour cette manifestation traditionnelle à Tomblaine, la municipalité invite ses personnes âgées pour une fête qui se veut conviviale et solidaire.
En effet, à cette occasion, on n’oublie jamais de rappeler l’histoire, le 1er mai, on rend hommage à celles et ceux qui se sont battus pour des conditions de travail et de vie dignes. Et toutes ces personnes qui ont travaillé toute leur vie ont la responsabilité collective de continuer à revendiquer la préservation des acquis sociaux et le progrès social, pour elles-mêmes, mais aussi pour les générations à venir.
Il faut remercier l’ensemble des services municipaux qui ont préparé l’évènement, les animation, la décoration, le repas. C’est le service de restauration municipale qui a préparé ce repas de fête et ce sont 16 jeunes, embauchés spécialement (un CDD d’un jour) par la Commune qui ont servi et desservi toute la journée. Les personnes âgées les ont chaleureusement applaudis pour les remercier.
L’orchestre Free’son a animé l’après-midi et, il m’a été demandé de venir chanter Bella Ciao (je n’étais pas demandeur, mais je l’ai fait con piacere !)
Les danseuse de l’association « Tomblaine Danse ont à plusieurs reprises donné quelques extraits de leur magnifique gala, pour le plus grand plaisir de tous.
Tomblaine est un grand village, l’intergénérationnel est important, tout comme la solidarité.
 
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