Actualité

Les Vœux du Maire de Vandoeuvre.

J'ai mis deux jours pour écrire ce que j'ai ressenti jeudi soir à l'occasion de la cérémonie des voeux du Maire de Vandoeuvre Stéphane Hablot.
Comme toujours à Vandoeuvre, ça a été une très belle manifestation avec un public nombreux et une prise de parole de Stéphane Hablot de qualité, après la projection d'un montage vidéo de grande qualité réalisé par le service communication de la Ville de Vandoeuvre.
Stéphane Hablot a eu la gentillesse d'insister publiquement sur nos relations fraternelles.
Mais ce qui m'a touché particulièrement, c'est l'accueil des gens présents, j'avais l'impression de connaître tout le monde, d'être chez moi... J'ai été député pendant dix ans de Vandoeuvre, j'ai travaillé avec toutes les associations, j'ai toujours répondu aux demandes d'aides ou de soutien individuels. Et Vandoeuvre me le rend bien. 
C'est vrai que j'y ai beaucoup d'amis. Je me suis attaché. J'ai été sincèrement ému par cet accueil. Toutes celles et tous ceux qui m'ont présenté leurs voeux bien sûr, mais aussi qui m'ont témoigné leur amitié, leur plaisir de me retrouver à cette occasion, leurs félicitations pour ce que j'ai fait ou pour ce que je continue à faire.
J'ai à peine aperçu celui qui est devenu député depuis, il semblait bien esseulé, ne pas connaître grand monde et s'est éclipsé rapidement après le discours...
Certes, c'est prétentieux de l'écrire publiquement, mais tous ces témoignages amicaux m'ont vraiment bouleversé, j'avais l'impression que rien n'avait changé et que j'étais toujours député de Vandoeuvre, et je tiens à vous remercier chaleureusement toutes et tous. Je suis en train de découvrir que j'ai aimé énormément ce mandat de député pour deux raisons avant toutes autres : les rapports humains et l'idée que l'on peut être utile et rendre service à tous.

Insupportable.

Des migrants entassés dans des centres d'hébergements, lieux déshumanisés, sans chaleur, sans âme.
Ils n'ont plus d'histoire, plus d'identité, plus de droits.
Des gens dehors sans logements, dans le froid, sans toit, sans nourriture, sans hygiène, sans dignité.
Des mineurs en danger permanent.
L'hiver est toujours rude quand on est dehors...
Dans un cauchemar qui n'en finit pas, ils ont peur, ils ont honte. La plus grande violence qui leur est faite
est l'indifférence.
Cela se passe en 2018, en France, pays civilisé, pays des Droits de l'Homme, sixième puissance économique 
au monde.

A la même époque, les maires, les conseillers départementaux, régionaux, les députés, les sénateurs, les ministres, les présidents de collectivités, d'associations (et parfois même de la République...), les bailleurs sociaux, les chefs d'entreprises, envoient des millions de voeux par courriers, organisent des dizaines de milliers de cérémonies pendant lesquelles on se souhaite sincèrement, à l'intérieur, des tas de bonnes choses. Il y fait chaud, le champagne désalltère,les petits fours sont délicieux.
Combien cela coûte-t-il ?

J'ai fait récemment une proposition, histoire d'être concret. Je propose que les maires des plus de 5000 communes en France de plus de 2000 habitants qui seraient volontaires pour cela, accueillent chacun trois des ces familles en détresse, dans un même quartier (pour ne pas ni isoler ces familles, ni recréer des ghettos).

Allez, quand est-ce qu'un député va proposer ça au Gouvernement ???

Je formule une autre proposition : cela n'est surtout pas de la démagogie, et je ne souhaite donner des leçons à personne, je fais moi-même partie des élus qui envoie des voeux et qui organisent ces réceptions... Ces moments-là sont nécessaires pour se dire des messages apaisés, fraternels, d'espoir, au moins une fois par an. Et puis c'est aussi utile pour la démocratie, car ces voeux sont souvent le premier acte politique de l'année, ils peuvent être une sorte de compte-rendu annuel de mandat
et en tous cas une déclaration d'intention pour l'avenir...

J'émets le voeu : que cette année, on tente d'évaluer ce que coûtent à la société la totalité de ces cartes de voeux (conception, impression, envois,...) et de toutes ces réceptions...
J'émets un autre voeu : quand on aura connaissance de ce que cela coûte réellement, que l'on prenne la décision de ne rien organiser l'année prochaine, juste l'année prochaine, pour tous ces voeux institutionnels qui ne sont d'ailleurs pas très bons pour notre cholestérol...
Et qu'on utilise partout dans nos villes, dans nos villages, dans nos quartiers, l'argent ainsi économisé pour donner à manger à ceux qui ont faim, un logement au moins provisoire à ceux qui sont dehors, des chaussures pour marcher, des cahiers d'école pour apprendre.
Essayons juste une fois en 2019, pour voir...
Je ne suis pas en train de tomber dans une sensiblerie, naïveté béate, je ne suis pas soudain touché par la grâce ou quelque illumination, je me dis juste "merde ! ça ne peut plus durer !". C'est insupportable, ça n'est pas soutenable.

La charité donnée ponctuellement dans la rue ne sert à rien, même si elle est généreuse.
La solution c'est réinventer des formes de solidarité collective en remettant en cause nos propres fonctionnements.
Il est du devoir de l'Etat de susciter de telles initiatives, il faut imaginer, inventer du concret. Il est là l'Etat d'Urgence.

Allez, quand est-ce qu'un député va proposer ça au Gouvernement ???

Meilleurs voeux 2018 !

Les migrants... Si on essayait d'être humanistes et cohérents à la fois ?

Toujours présent sur la circonscription.

Pendant dix ans, j'étais député et je suis fier d'être toujours resté très présent sur le terrain et en particulier proche des associations. Celles-ci me le rendent bien aujourd'hui, elles continuent à m'inviter.
J'ai souvent permis de les aider en sollicitant la Réserve Parlementaire qui leur était bien utile, voire salvatrice. Aujourd'hui elles ont compris que la vague populiste qui a engendré la suppression de cette Réserve Parlementaire a juste permis à l'Etat de faire lâchement des économies sur le dos des associations et des petites communes qui œuvrent dans la proximité et l'intérêt général. 
 
A Vandoeuvre, j'ai travaillé avec de nombreuses associations et chaque fois qu'elles m'invitent, j'ai l'impression que le lien n'a pas été coupé. On n'oublie pas Vandoeuvre !
 
Il y a 15 jours, Guy Delaitre m'invitait à sa remise de la médaille de la jeunesse, des sports et de la vie associative au siège de l'AREMIG à Vandoeuvre. J'étais très heureux d'y participer, car Guy Delaitre est un ami, et il mérite très largement cette médaille par son savoir-faire, son engagement de toujours sur le plan professionnel, comme sur le plan associatif, au service des autres, son action dans l'Education Populaire et l'animation en Centres de Vacances. Il fait partie de ces militants d'un droit essentiel : le Droit aux vacances pour tous. Et puis surtout, il est trésorier d'une association admirable que j'ai eu l'occasion de soutenir en tant que député : l'AREMIG, qui permet un hébergement aux parents d'enfants atteints de maladie graves et hospitalisés à l'hôpital de Brabois, pour que ces parents puissent rester près de leurs enfants dans ces moments de grandes difficultés.
Bravo Guy ! Félicitations.
 


Et puis, hier samedi c'est "La Casa des Nounous" qui m'avait invité. Cette association d'assistantes maternelles de Vandoeuvre fait un travail remarquable. Elle fédère de nombreuses assistantes maternelles et dans cette profession où on travaille en étant isolé, c'est très important. Elle propose de la formation, de l'information, mais aussi des moments de convivialité, comme hier avec cette sympathique soirée country...

 



 
C'est également essentiel de pouvoir informer les parents qui n'ont pas toujours conscience du fait qu'ils sont employeurs, qu'à ce titre ils ont des devoirs et qu'assistante maternelle, c'est un vrai métier à part entière. Ce genre d'association contribue à le faire évoluer ce si beau métier et permettra (il faut l'espérer) de faire progresser le statut de l'assistante maternelle....
 
C'est Stéphane Hablot, qui m'avait présenté les responsables de cette association Christelle, la présidente et Sandrine la secrétaire. Et Sylvie Crunchant qui les suit en tant qu'adjoint au Maire, mais aussi en tant que Conseillère Départementale, m'en a souvent parlé.
"La Casa des Nounous", ce sont des dames qui rendent un vrai service public, elles sont passionnées, et leur enthousiasme est communicatif. Elles sont a-dmi-ra-bles !
Entre Tomblaine et Vandoeuvre, il y a l'amitié entre les deux maires, mais il y a aussi beaucoup de similitudes, par l'Histoire, la population et par la dynamique associative.

C'est la saison des pères et mères et adjoints au maire Noèl...

Chaque année, les élus du CCAS et des bénévoles distribuent à domiciles le traditionnel colis de Noèl aux personnes de plus de 64 ans. 
Mais quand les distributeurs s'appellent Hinde Magada ou Alexandre Huet, ils ne font rien à moitié et la tradition devient vite folklore... alors ils se parent de leurs plus beaux atours et enfilent un superbe bonnet de mère et de père Noèl !!!
Ce samedi matin, je travaillais dans mon bureau à la mairie, quand Hinde, Alexandre et deux bénévoles Benacer et Nazha ont soudain fait irruption dans mon bureau, au milieu de leur tournée, pour m'offrir gentiment un petit sachet de délicieux chocolats, sans même se soucier de ma ligne de jeune homme...



Et quelques instants plus tard, on retrouvait nos quatre compères en plein travail pendant leur tournée chez l'habitant !...

Je m'excuse...

Je tiens à présenter mes excuses à mes invités, lors de cette sympathique soirée consacrée à René Cordier, qui étaient placés sur ma gauche au moment de la photo-souvenir.
Dans l'article de l'Est Républicain d'aujourd'hui, ils n'apparaissent pas sur cette photo. J'avais oublié de les prévenir de ne pas  se placer là, puisque depuis plusieurs années, l'Est Républicain découpe régulièrement les photos juste à la limite pour que je n'apparaisse pas, parce que je suis blacklisté... et alors forcément les acteurs de cette soirées qui auraient mérité d'apparaître sur cette photo ont aussi disparu !
Game over !
Désolé...
Hervé Féron.

Jean d'Ormesson.

Jean d'Ormesson avait du talent, de la culture, de la classe. L'esprit vif, le verbe aiguisé, l'oeil malicieux, il avait la force du sourire, il séduisait. Je l'ai rencontré plusieurs fois et j'ai moi-même été séduit. Sans tomber dans l'effet de mode, la disparition de ce grand homme de lettres m'attriste sincèrement.
Avec tout le respect que je dois dans ce moment de deuil, je ne peux oublier cette chanson de Jean Ferrat :
"Un air de liberté"

                                

Les guerres du mensonge, les guerres coloniales,
c’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs.
Quand vous les approuviez à longueur de journal,
Votre plume signait trente années de malheur.

La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.

Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.
 

Grégoire Ruhland.



Grégoire Ruhland (promo 2015) vient de lancer le cabinet Compass Label avec trois associés, Agathe Cagé, Elsa Guippe et Jean-Christophe Ménard. Il en est le directeur général.

Convaincus que l’anticipation des grandes tendances est la clé de la création de richesse, ils proposent aux décideurs publics locaux, ainsi qu’aux dirigeants d’entreprises, des échanges haut de gamme et construits sur mesure avec des intellectuels, des chercheurs et des entrepreneurs innovants, qui pensent le monde de demain. Compass Label promet de faciliter le dialogue entre les grands acteurs économiques et décideurs publics et les meilleurs experts, afin de faire émerger des solutions innovantes aux défis qui s’annoncent. Dans son carnet d’adresse le cabinet dispose déjà d’une cinquantaine de speakers de renoms en mesure d’intervenir et d’enrichir les réflexions sur les thématiques comme les transformations digitales, sociologies, économiques diplomatiques et juridiques.

Grégoire Ruhland est maire-adjoint de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle). D’avril 2015 à février 2017, il a été le chef de cabinet adjoint de Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Éducation nationale.

lien direct.

Congrès des Maires.

J'ai été élu sur la liste du comité directeur de l'Association des Maires de France,
je vais ainsi pouvoir faire entendre ma voix pour défendre nos communes qui en ont bien besoin !

On perd...

On perd au foot, on perd au basket, heureusement il reste Rossinot pour nous faire rêver !

 

En prise directe

  flux RSS

         Facebook

  Twitter

  Dailymotion

En images


Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

En vidéo

Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

Nombre de Visiteurs

Affiche le nombre de clics des articles : 
6588737

`

Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron

Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL