Actualité

Une idée de cadeau pour Noël à l’UMP : un GPS !

L’UMP ne sait vraiment plus où elle habite. Ainsi, le député-maire de Lunéville, Jacques Lamblin, qui a été complice de la grande tricherie qui a consisté au charcutage électoral honteux pour tenter de faire gagner Valérie Rosso-Debord aux dernière législatives, ne sait plus où il habite.

On se souvient que  le canton de Tomblaine, dont quatre communes de la Communauté Urbaine du Grand Nancy ont basculé suite au charcutage électoral dans la circonscription et le bassin de vie de Lunéville. Les électeurs ne s’y sont évidemment plus retrouvés, mais le député de la 4ème circonscription ne s’y retrouve même pas lui-même. Voilà qu’il invite l’ensemble des élus de sa circonscription à participer « comme chaque année à un cocktail amical donné en l’honneur de la nouvelle année ».

Premier mensonge, quand il dit « comme chaque année » et qu’il s’adresse au maire de Tomblaine. L’an dernier, lorsqu’il a invité les élus de cette circonscription pour ses vœux, en utilisant le papier à en-tête de l’Assemblée Nationale alors qu’il était en période électorale, il avait soigneusement oublié d’inviter le maire de Tomblaine. Cette fois-ci, il n’a pas oublié, mais il ne connait pas encore très bien sa circonscription, puisqu’il continue à rédiger les adresses de tous les élus de Tomblaine en indiquant le code postal… de Varangéville ! Lui qui vient très rarement à Tomblaine, lui qui est empêtré en plein Dallas UMPiste, je vous propose de lui offrir un GPS !

Demain, la France dira « oui » à la reconnaissance internationale de l’Etat palestinien !

« Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien ». C’était l’engagement n° 59 de François Hollande, alors candidat à la Présidence de la République, lors de sa campagne. Et c’est une nouvelle promesse qui est en passe d’être tenue, puisque le Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, a d’ores et déjà annoncé qu’il dirait « oui » à la résolution visant à octroyer à l’Autorité palestinienne le statut d’État observateur, c’est-à-dire non-membre, demain à l’Assemblée générale de l’ONU.

Bien sûr, c’est une démarche que je soutiens et que j’approuve entièrement. Je me suis souvent exprimé à ce sujet sur ce blog ou via la presse. Dans le contexte particulièrement violent de ces derniers jours, je vous propose de relire ou de prendre connaissance de mes propositions, que j’ai réaffirmées lors d’un courrier adressé à Laurent Fabius [cliquez sur le lien], co-signé par Stéphane Hablot, le Maire de Vandœuvre-lès-Nancy.


Voyage en Palestine

AHLAN WA SAHLAN FI FALASSTIN

(soyez les bienvenus en Palestine !)

Triste...

C’est toujours un véritable plaisir de voir que les journalistes de l’Est Républicain lisent très régulièrement mon blog ! Mais c’est toujours affligeant de voir comment ils le commentent. J’ai l’habitude d’être maltraité dans ce journal. Quand un article commence par « coutumier des règlements de compte », on n’est pas là dans l’information, mais dans le jugement de valeur médiocre.

Ça n’est pas grave, puisque si vous avez lu attentivement le billet que j’avais écrit sur mon blog, vous pouvez remarquer que dans ce billet de l’Est Républicain, c’est un mensonge que de dire que je demande des sanctions contre Valérie Debord. Lisez les deux billets, et jugez vous-mêmes.

Et pendant ce temps-là, ce journal n’a toujours pas repris les propositions que j’ai faites à André Rossinot lors du Conseil de Communauté de vendredi pour sauver les petits commerçants, les petits artisans et les petits entrepreneurs. Ça, c’est particulièrement triste…

Mittal ne respecte pas la France : nous, députés, soutenons la fermeté de Montebourg

Ce matin, le site leplus.nouvelobs.com publiait une tribune intitulée : "Mittal ne respecte pas la France : nous, députés, soutenons la fermeté de Montebourg". Je suis signataire de cette tribune, dont voici la teneur :



Mittal ne respecte pas notre pays

Aujourd’hui, Mittal ne respecte pas notre pays. Par des conditions de reprise intenables, il empêche le gouvernement de trouver des repreneurs sérieux et voue à l’échec les tentatives de sauvetage de Florange et de ses emplois.

En 2006, Mittal a mené une OPA hostile pour absorber Arcelor, fleuron européen de la sidérurgie. Depuis, il n’a respecté ni ses engagements, ni la France. Le site de Gandrange a été fermé en 2009. Le site de Florange n’a bénéficié d’aucun investissement pour accroître sa compétitivité. L’industriel indien complète lui-même le tableau : il se livre aujourd’hui à un chantage à l’emploi en impliquant les autres sites français de production.

Nous, députés de la Nation, considérons qu’il est temps d’arrêter de considérer comme la seule qui vaille la parole d’un dirigeant industriel dont les intérêts ne sont manifestement pas ceux de la France, de son tissu industriel, de ses emplois.

 

Pallier les défaillances de l'industriel indien

Nous, députés de la Nation, affirmons que l’État fait son devoir en envisageant de pallier aux défaillances de l’industriel indien. Il est temps de sortir de la chimère d'une économie sans usine, sans machine, comme si l'immatériel pouvait remplacer le travail de l'ouvrier, du contremaître, de l'ingénieur et son savoir-faire.

Nous, députés de la Nation, considérons que la sauvegarde des 2500 emplois d’un site rentable dans une région malheureusement touchée depuis longtemps par la crise doit être une priorité de l’action publique.

 

Nous soutenons la position d'Arnaud Montebourg

C’est pourquoi, nous soutenons la proposition de contrôle public temporaire du site dans les conditions qu’Arnaud Montebourg a déjà évoquées publiquement notamment avec l’accompagnement d’un partenaire industriel.

Pour parvenir au sauvetage du secteur automobile américain, Barack Obama s’est appuyé, en 2009, sur une intervention publique forte dans un pays où ce type d’intervention ne s’inscrit pas dans l’histoire industrielle. Sa réussite prouve que c’est par une action pragmatique et non pas idéologique que l’on peut intervenir dans l’économie de la mondialisation. Cela ne remet pas en cause l’attractivité du pays et montre la détermination du gouvernement dans sa politique industrielle.

 

Le 22 janvier 2012, François Hollande déclarait dans son discours du Bourget : "Nous devrons montrer nos armes." En effet.

Communiqué de presse : Le député Hervé FERON s’inquiète de la mise en sursis du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD)

C’est avec inquiétude que le Député Hervé FERON note la mise en sursis du Programme Européenne d’Aide aux plus Démunis (PEAD) et les difficultés de parvenir au niveau européen à un accord satisfaisant pour y trouver une issue positive. 

En effet, le PEAD, créé en 1987 par Jacques Delors, est menacé. Cependant, les associations qui contribuent à la lutte contre l’exclusion et à la distribution de l’aide alimentaire en dépendent fortement, à l’instar des Restaurants du Cœur qui lancent actuellement leur 28e campagne pour répondre à des besoins plus que jamais réaffirmés. Aujourd’hui, le PEAD profite à 18 millions de personnes dans 20 pays de l’UE. Parmi les principaux bénéficiaires, on retrouve la Pologne, l’Italie, ou encore la France. Sur les 480 millions d’euros dotant le PEAD en 2011, 72 millions ont été redistribués dans l’Hexagone, soit environ 130 millions de repas. Selon les quatre associations caritatives agréées pour recevoir l’aide européenne, cela représente un tiers des denrées alimentaires distribuées chaque année dans le pays. Si le PEAD a été maintenu provisoirement en 2012 et 2013, sont avenir est sombre. 

Soucieux de la pérennisation des moyens alloués par l’Europe, sociale et solidaire, aux personnes les plus fragiles, le Député s’inquiète du fait que la Commission européenne souhaite diminuer les montants de l’aide alimentaire à hauteur d’un milliard d’euros pour la période budgétaire 2014-2020, et de la prédation de certains Etats européens qui s’opposent au maintien du dispositif. 

C’est ainsi que le Député adresse aujourd’hui une Question Ecrite à Monsieur le Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, chargé des Affaires européennes, ainsi qu’à Madame la Ministre déléguée auprès de la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, chargée des Personnes Handicapées et de la Lutte contre l’Exclusion sur l’avenir du PEAD. Il tient à leur signifier son inquiétude et leur demande les mesures qui s’offriraient au Gouvernement pour que ce dossier demeure prioritaire et qu’une issue positive soit trouvée au plus vite. 

Le député Hervé FERON exhorte les Ministres à soutenir sans condition le maintien d’une aide européenne dédiée, à la hauteur des enjeux pressants. Il leur demande également de bien vouloir préciser l’état des négociations européennes, tant dans les contours du nouveau dispositif que dans le montant des aides.


Hervé Féron à l'Assemblée Générale des Restos du Coeur

Hervé Féron à l'Assemblée Générale des Restos du Coeur, le 16 décembre dernier.


La Question Ecrite du député Hervé FERON, également adressée à Mme la Ministre déléguée aux Personnes Handicapées et à la Lutte contre l’Exclusion :

Monsieur Hervé Féron attire l'attention de M. le Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes sur le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD).

En effet, le PEAD, créé par Jacques Delors en 1987, est menacé. Cependant, à l’entrée de l’hiver, les Restaurants du Cœur notamment, qui lancent actuellement leur 28e campagne et qui sont malheureusement plus que jamais nécessaires, en dépendent fortement. Ainsi, la question de la pérennisation de l’aide alimentaire européenne, qui se pose depuis plusieurs mois, doit demeurer prioritaire et ne peut rester sans réponse. 

Lors de la création du PEAD, il s’agissait d’utiliser les surplus de la Politique Agricole Commune (PAC) pour distribuer des repas aux plus démunis. Cependant, la Cour européenne de justice, saisie d’une plainte de l’Allemagne en 2011, avait jugé le dispositif obsolète. Initialement, le programme était en effet financé par les excédents agricoles. Mais devant leur fonte progressive, l’UE avait entrepris de financer, sur le budget de la PAC, l’achat de denrées alimentaires pour les plus démunis. Un dévoiement du système, selon la Cour, qui estimait que l’effort relevait de politiques sociales plus qu’agricoles. Un groupe de sept pays réfractaires (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, République tchèque, Danemark, Suède et Autriche) s'était alors formé, exigeant la disparition du PEAD sous sa forme initiale. 

Devant la mobilisation des dirigeants européens et du gouvernement français, un compromis franco-allemand a été signé le 14 novembre 2011. Le PEAD est maintenu provisoirement en 2012 et 2013, pour un budget d’environ 500 millions d’euros annuels. L’Allemagne a cependant émis une condition, souhaitant que le programme rattaché à la PAC disparaisse définitivement en 2014. L’Allemagne estime que l’aide alimentaire aux plus démunis est de la responsabilité de chaque état membre. Toutefois, le programme PEAD est fondamental et relativement peu cher car adossé sur un réseau associatif dense : il coûterait deux euros par citoyen européen et par an, pour une distribution de près de 150 tonnes de produits alimentaires.

Le projet de règlement budgétaire européen pour la période 2014-2020 prévoit une somme de 2,5 milliards d’euros allouée à l’aide alimentaire, tandis qu’elle s’élève actuellement à 3,5 milliards d’euros et que 4,5 milliards d’euros sont espérés, à l’heure où les besoins ne cessent d’augmenter. Il convient donc de repenser les financements et la participation pérennes de l’Union Européenne au programme d’aide aux plus démunis.

Aujourd’hui, le PEAD profite à 18 millions de personnes dans 20 pays de l’UE. Parmi les principaux bénéficiaires, on retrouve la Pologne, l’Italie, ou encore la France. Sur les 480 millions d’euros dotant le PEAD en 2011, 72 millions ont été redistribués dans l’Hexagone, soit environ 130 millions de repas. Selon les quatre associations caritatives agréées pour recevoir l’aide européenne, cela représente un tiers des denrées alimentaires distribuées chaque année dans le pays. C’est pourquoi le Collectif des banques alimentaires, la Croix-Rouge, les Restos du cœur et le Secours populaire ont appelé à la mobilisation pour « sauver l’aide alimentaire européenne ».

Pour ne prendre que l’exemple des Restaurants du Cœur, l’aide européenne représente 23% des repas distribués et 15% de ses ressources, selon son président. Durant la campagne précédente, 115 millions de repas avaient été distribués à 870.000 personnes. Il y a une quasi-certitude que ce seuil sera dépassé cette année encore : l’an dernier, c’était la cinquième augmentation consécutive, soit plus de 30% de hausse sur cinq ans. Les mères seules avec enfants représentent 40% des personnes accueillies, devant les personnes âgées et les jeunes.

Il semble au Député impératif de soutenir sans condition le maintien d’une aide européenne dédiée, à la hauteur des enjeux pressants. Ainsi, il lui demande les opportunités qui s’offrent au Gouvernement pour que ce dossier demeure prioritaire afin de pérenniser cette aide européenne essentielle pour de nombreux pays membres, qui garde un lien avec la Politique Agricole Commune, témoignant d’une Europe sociale et solidaire. Il lui demande de bien vouloir préciser l’état des négociations européennes, tant dans les contours du nouveau dispositif que dans le montant des aides.

 

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