Samedi matin, sous le soleil timide place Stan, les têtes de listes de la gauche pour les prochaines municipales étaient réunies pour prendre une photo. Et au moment où il faut sourire spontanément, ce qui n’est pas toujours le plus facile, l’ensemble des colistiers qui avaient en face d’eux 3 photographes affairés ont eu un sourire spontané aux lèvres en apercevant derrière la fenêtre de son bureau... André Rossinot les prenant en photo…
Vous avez lu certainement cette attaque puérile du maire de Saint-Max qui m’était adressée dans l’Est Républicain de jeudi.
J’ai proposé une réponse à l’Est Républicain qui n’a pas encore souhaité la publier. J’espère que cela viendra. En attendant, comme vous êtes très nombreux à venir sur ce blog, je vous communique mes éléments de réponse.
Le Stade Marcel Picot, infrastructure communautaire, est implanté sur la ville de Tomblaine. Comme tous les stades de clubs professionnels de football implantés en ville, il génère un certain nombre de nuisances. La ville de Tomblaine en subit principalement les conséquences, chacun le sait pertinemment. Je ne doute pas du fait que Saint-Max et d’autres communes en subissent également les conséquences. Se chamailler sur ce sujet serait puéril. Monsieur Pensalfini se plaint du fait que la ville de Tomblaine perçoit la taxe sur les spectacles. Il faut savoir que :
- la ville de Tomblaine concentre de nombreuses infrastructures communautaires sur son territoire : toute la zone aéroportuaire, la piscine du Lido, le stade Marcel Picot, le stade Raymond Petit, les COSEC. Seul le stade Marcel Picot rapporte de la taxe sur les spectacles. Monsieur Pensalfini est Vice-Président de la Communauté Urbaine, qui a compétence en matière d’urbanisme. La Communauté Urbaine a empêché depuis très longtemps le développement de Tomblaine et si des entreprises et des habitations avaient été construites à la place de ces infrastructures, les recettes fiscales de Tomblaine seraient dix fois plus élevées que celles que constitue la taxe sur les spectacles.
- Les déplacements urbains et les transports en commun sont de la compétence de la Communauté Urbaine. C’est donc là encore une responsabilité de Monsieur Pensalfini (qui de plus s’occupe des équipements sportifs) et il ne peut donc reprocher les dysfonctionnements constatés au Maire de Tomblaine. Je propose donc, pour que chacun s’y retrouve, que l’AS Nancy-Lorraine puisse évoluer dans de meilleures conditions, que ses supporters puissent être mieux accueillis et que les riverains de Tomblaine et des communes environnantes soient moins dérangés, que dès le mois d’avril nous mettions en place un groupe de travail pour élaborer une stratégie globale à mettre en œuvre en urgence. A savoir :
- Rénovation-réhabilitation-végétalisation des parkings à proximité immédiate du stade, création de parkings de proximité à quelques centaines de mètres (boulevard d‘Austrasie à Nancy, plaine Flageul à partager avec des surfaces commerciales).
- Intensification des transports en commun aux heures de matches, du côté Saint-Max comme du côté Nancy.
- Mise en place de navettes gratuites et prioritaires à l’attention des abonnés qui pourront laisser leur véhicule stationné au Parc des Expositions.
Hervé FERON
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 28 – 21 janvier 2014
C'ETAIT LA DERNIERE SEANCE...
A l'issue d'un ultime Conseil de Communauté insipide et interminable, le Président a apporté quelques conclusions. On retiendra qu’il lui est soudainement apparu qu’il faudra à l’avenir faire évoluer la gouvernance (sic). Un frisson d’inquiétude est passé sur les bancs lorsque le Président a expliqué que « des sommes considérables ont été investies, on ne pourra plus faire autant. Mais c’est toujours ça de pris ». On se demande pris à qui mais il y a là clairement l’aveu d’investissements inconsidérés qui mettent la Communauté Urbaine dans une situation difficile pour la suite. Et lorsque le Président est fier de constater que 92% des délibérations ont été votées à l‘unanimité, on peut se demander s’il a su mettre en place toutes les conditions pour le nécessaire débat contradictoire et constructif. D’autant plus que la façon dont les dossiers sont présentés en Commission fait qu’il n’y a pas à notre connaissance une seule délibération qui ait été refusée par une Commission. C’est une conception de la démocratie qui interroge. Le côté positif, c’est que l’on sait aujourd’hui ce qu’il ne faudra pas faire demain.
Une autre bonne raison pour que la Communauté Urbaine change de majorité en mars 2014.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 29 – 23 janvier 2014
INTERIM
Nous sommes en plein période électorale mais coïncidence du calendrier, il semble que ce soit également la saison des nominations à la Communauté Urbaine du Grand Nancy, du moins dans les structures et les instances qui lui sont directement liées. Rien de gênant en cela, il faut bien répondre aux exigences statutaires pour permettre le travail de ces différentes instances, ainsi qu’à la nécessité d’entendre les personnes que le Grand Nancy n’a daigné écouter. Le souci réside dans l’ordre de ces deux processus.
En effet, la logique aurait voulu qu’on attende le résultat des élections municipales et communautaires qui interviendront dans 2 mois (jour pour jour en ce qui concerne le premier tour). Mais c’est l’inverse qui se produit, les élus sont invités à désigner leurs représentants dans ces structures et instances avant d’être fixés sur leur sort. Résultat : ils vont prochainement nommer en leur sein des personnes qui ne seront peut-être plus en poste à l’issue des prochaines échéances. A la Communauté Urbaine, on met la charrue avant les bœufs !
C’est ainsi que par courrier du 19 décembre 2013, la Présidente de la SPL Grand Nancy Habitat convoquait ce soir les membres de l’Assemblée Spéciale avec, à l’ordre du jour, la nomination de son Président et la désignation de 3 représentants au Conseil d’Administration. Mais au sein de cette Assemblée siègent des conseillers municipaux ou communautaires.
La situation est identique pour la Commission consultative de l’environnement de l’aérodrome de Nancy-Essey (sic). Une réunion d’installation a été convoquée par le Préfet le 31 janvier prochain. Encore une fois, cette instance comporte des représentants de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Il ne s’agit pas dans cette affaire de critiquer la Préfecture qui a été obligée de répondre légalement à la demande de constitution d’un tel organe. Mais c’est la Communauté Urbaine qui a décidé de procéder à l’allongement de la piste, sans consulter au préalable les riverains comme le demandait le Maire de Tomblaine. De ce fait, c’est maintenant qu’on s’attèle à écouter les usagers et à concerter les personnes intéressées. Autant dire que ce groupe de travail démarre sous de bien mauvais auspices…
Mais le problème ne se posera cependant que quelques mois pour cette Commission consultative. En effet, l’article R571-77 du Code de l’Environnement concernant une telle instance dispose que « le mandat des représentants des collectivités territoriales [incluant les représentants des EPCI] s’achève avec le mandat des assemblées auxquelles ils appartiennent » ! On désigne ainsi des représentants pour 2 ou 3 mois, et dans 2 à 3 mois, on reprend presque les mêmes et on recommence mais à zéro.
Est-ce cela la gouvernance renouvelée que nous propose André Rossinot ? C’est là une bien curieuse conception de la démocratie. Il a encore vraisemblablement besoin de travailler sur ce dossier.
Encore une bonne raison pour que la majorité change en 2014 à la Communauté Urbaine.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 30 – 24 février 2014
UNE AUTRE GOUVERNANCE POUR UNE DEMOCRATIE EFFECTIVE
La Gauche du Grand Nancy a depuis longtemps dénoncé l'absence de démocratie dans le fonctionnement de la Communauté Urbaine et proposé de rénover le mode de gouvernance. Comme souvent, l'actuel Président de la Communauté Urbaine a fini par s'approprier cette revendication. Le plus drôle est qu'André Rossinot a conclu le dernier Conseil de Communauté de ce mandat en annonçant que le mode de gouvernance allait être rénové. Nous sommes très heureux de constater qu'enfin le Président nous écoute. C'est aujourd'hui une formule devenue quasiment à la mode : "il faut rénover le mode de gouvernance". Sauf que personne ne dit comment très précisément. La Gauche du Grand Nancy dans son projet pour une autre conception de la Communauté Urbaine fait des propositions précises qui partent d'un constat et d'une expérience douloureuse vécue sous les mandats d'André Rossinot. Voici nos propositions :
La Communauté Urbaine du Grand Nancy souffre d’un déficit de fonctionnement démocratique qui a pour incidence des décisions aux conséquences particulièrement dommageables, mais aussi une perte de confiance de la part des citoyens car le niveau de décision (présidence de la CUGN) est trop éloigné des citoyennes et des citoyens et de la réalité du terrain. Une évolution du mode de gouvernance devra permettre les objectifs suivants : la mutualisation des moyens, la solidarité intercommunale, et une Communauté Urbaine Citoyenne.
→ Le débat qui consistait à se poser la question de la représentativité de toutes les communes, majorité et opposition, dans l’exécutif ne se posera plus, puisque la loi a changé le nombre de Vice-Présidents. La Communauté Urbaine devra passer de 80 Conseillers Communautaires à 76 et alors qu’elle comptait 21 Vice-Présidents, elle ne pourra plus en compter que 15 au maximum (plus le Président). Mathématiquement, toutes les communes ne pourront pas être représentées dans l’exécutif.
→ Les Vice-Présidents devront être à parité femmes/hommes.
→ Il n’est plus souhaitable que le Président de la Communauté Urbaine cumule autant de mandats, de présidences ou de responsabilités dans les organismes liés directement à la CUGN.
→ Il apparaîtra nécessaire de créer une instance composée d’un(e) représentant(e) par commune qui pourra travailler avec l’exécutif à la préparation des dossiers à soumettre au Bureau et au Conseil de Communauté, ainsi qu’à la mise en œuvre des politiques publiques votées par le Conseil de Communauté : un exécutif élargi.
→ Les dossiers, après avoir été préparés par cet exécutif élargi, seront soumis aux Commissions. Non plus pour qu’elles entérinent des décisions prises au préalable, mais pour qu’elles émettent un avis véritablement critique et qu’elles travaillent techniquement le sujet.
→ Le Bureau de Communauté Urbaine, instance décisionnelle réduite, devra être plus représentatif par la parité, la diversité politique et la participation de l’ensemble des territoires. Normalement, ce Bureau communautaire traite de délibérations d’une moindre importance (dans les faits sur ce mandat, cela n’a pas toujours été le cas). Quel que soit le niveau d’importance des délibérations, il sera souhaitable de leur donner le temps suffisant de la discussion pour que ce Bureau communautaire ne soit plus une simple chambre d’enregistrement, tout en limitant le temps de parole, comme proposé pour le Conseil de Communauté.
→ Le Conseil de Communauté Urbaine ne pourra plus présenter dans son ordre du jour d’aussi nombreux points. On ne peut imaginer travailler sérieusement pendant 6 ou 7 heures sur 80 points à l’ordre du jour après que certains Conseillers Communautaires aient vécu une première journée de travail. Cela n’est pas sérieux, cela n’est pas respectueux de nos concitoyens. Il pourra y avoir plus fréquemment des Conseils de Communauté avec un ordre du jour moins dense. Certaines délibérations pourront être étudiées par le Bureau de Communauté, plutôt que par le Conseil de Communauté.
→ Un règlement intérieur prévoira de limiter le temps de parole des intervenants, pour permettre une large expression tout en évitant les stratégies de blocage. Ainsi, un rapporteur sur le point de l’ordre du jour pourra disposer d’un temps plus long et les intervenants qui commenteront ce rapport avant le vote disposeront chacun d’un temps plus limité d’intervention. Il est toujours frustrant d’être limité dans le temps de parole, mais cela incitera à éviter les polémiques stériles et à se concentrer sur une approche critique et constructive du dossier à l’ordre du jour. Quant à l’aspect technique du dossier, il aura été travaillé en préalable en Commission.
→ Il est nécessaire de donner plus de considération et d’écoute au Conseil de la Vie Etudiante et au Conseil de Développement Durable afin que les projets de la Communauté Urbaine dans ces domaines s’appuient sur la réflexion de ces instances de démocratie participative, en amont des décisions. La notion de démocratie participative n’est envisageable que si l’on respecte la démocratie représentative et que par conséquent, la décision n’appartient pas au seul chef de l’exécutif. Chaque fois qu’un de ces deux Conseils aura émis un avis, il devra être joint à la proposition de délibération correspondante pour être porté à la connaissance des Conseillers Communautaires. Ces deux Conseils ont la possibilité à tout moment de s’autosaisir, cela sera réaffirmé.
→ L’information directe des habitants sera à privilégier, le Président et les Vice-Présidents du Conseil de Communauté auront la mission d’aller porter sur l’ensemble du territoire, dans chaque commune, les politiques publiques décidées par le Conseil de Communauté. Ils auront mission de rencontrer régulièrement la population pour l’entendre et tenir compte des propositions faites dans les réunions publiques.
→ La Communauté Urbaine s’appuiera sur les outils de démocratie locale existant dans chaque commune (Conseils de quartiers, Ateliers territoriaux de partenaires, Ateliers de projets, …) afin de renforcer la participation des habitants à la vie et au développement du Grand Nancy. Il sera favorisé la création d’instances participatives de concertation sur des sujets d’intérêt territorial.
C’est une autre relation entre les élus et la population qui est proposée là, c’est une réconciliation pour construire la vie ensemble.
Une bonne raison de plus pour que la majorité change en 2014 à la Communauté Urbaine.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 31 – 27 février 2014
LA ROUE TOURNE
Suite à la manifestation autour du vélo, les médias locaux ont posé des questions au Maire de Nancy. Mais il me paraît important de faire remarquer que d’une part, l’actuel Maire de Nancy ne sera plus le maire à partir du mois d’avril, et d'autre part il est possible qu'il ne soit plus Président de la Communauté Urbaine. Et enfin, la gestion des déplacements doux est de la compétence de la Communauté Urbaine. Voilà donc les propositions que je fais dans le cas où nous gagnerions la Communauté Urbaine du Grand Nancy et si j'en suis le Président.
Le cyclisme ne se limite plus à la pratique loisir ou à la compétition. C’est également un moyen de déplacement de plus en plus plébiscité pour les trajets professionnels ou les déplacements nécessités par la vie quotidienne. Les pouvoirs publics doivent répondre aux évolutions intervenant dans les modes de mobilité des citoyens et adapter la voirie à ces nouveaux besoins.
Nous sommes d'accord en règle générale avec les propositions faites par les associations.
→ Nous voulons créer des itinéraires simples et pratiques pour faciliter la traversée de l’agglomération. Dans le cadre de notre proposition de création d’un parc naturel urbain en cœur de ville, l’itinéraire piétonnier le long des rues Saint-Jean et Saint-Georges pourrait inclure des voies cyclables, facilitant la traversée du centre en vélo. De même, l’Avenue Anatole France laisse suffisamment de place pour développer un parcours permettant de rallier le centre-ville aux quartiers Champ Le Bœuf, Beauregard et Haut-du-Lièvre.
→ Outre la question du nombre de voies cyclables se pose surtout le souci de leur continuité. Les itinéraires vélos doivent être reliés entre eux. Aujourd’hui, certains parcours restent isolés malgré leur attractivité et peu accessibles aux citoyens résidant à l’autre bout de l’agglomération (exemple du circuit en direction de la forêt de Haye). De même, on note l’existence dans de nombreuses rues de tronçons de quelques dizaines ou centaines de mètres, totalement déconnectés du reste du réseau.
→ Le plan de mobilité vélo doit être révisé pour être plus cohérent et plus en adéquation avec les déplacements des citoyens. Les destinations les plus prisées doivent pouvoir être ralliées rapidement et reliées efficacement entre elles sans détour inutile. Afin de faciliter la mobilité à vélo, la signalisation doit être renforcée avec des indications quant à la direction à suivre, à la distance ou à la durée nécessaire pour rejoindre un point de la ville.
→ Les stations VéloStan’Lib restent concentrées dans le centre-ville nancéien. Des implantations supplémentaires dans des endroits stratégiques de l’agglomération (endroit touristique, ludique drainant un nombre suffisant de personnes) sont à étudier.
→ Une manifestation annuelle pourrait être envisagée avec de nombreux événements rassemblant les différents acteurs du vélo afin de promouvoir cette pratique.
La sécurité des cyclistes et leur place aux côtés des voitures restent les principaux obstacles à l’émergence du vélo en ville. La proximité avec les voies de circulation automobile n’est pas satisfaisante et demande par ailleurs une attention accrue aux automobilistes.
→ Des séparations doivent être installées pour isoler les voies dédiées au vélo sur les itinéraires les plus risqués. Elles pourront prendre la forme de plots fixés dans la chaussée, de remblais ou de barrières suivant la configuration des lieux et leur dangerosité. Elles joueront également le rôle de balises, permettant de mieux identifier les espaces affectés à chaque mode de déplacement et d’améliorer les capacités d’anticipation de chaque usager sur la route.
→ La mise en place de pistes cyclables entre deux voies de circulation automobile doit être proscrit (exemple de l’Avenue du Maréchal Juin à proximité de la piscine thermale). Il convient également d’éviter leur placement à proximité immédiate des emplacements de stationnement automobile (exemple de la Rue des Tiercelins ou de la Rue de la Salle) et de privilégier un vis-à-vis de chaque côté de la chaussée lorsqu’un tel aménagement est possible.
→ Certains itinéraires à contresens de la circulation automobile sont particulièrement dangereux et doivent être remplacés (exemple de la rue Christian Pfister où la chaussée est étroite et où il n’y a pas de voie dédiée aux cyclistes).
→ Pour empêcher les accidents et les écarts soudains, la chaussée sur laquelle circulent les cyclistes doit faire l’objet d’un entretien régulier comme celui qui est effectué sur les voies dédiées à la circulation automobile, incluant la réparation des dégradations du revêtement et le salage/déneigement en hiver.
→ Les carrefours dans lesquels les voitures sont amenées à franchir une piste cyclable doivent faire l’objet d’un marquage accru afin que les automobilistes respectent la priorité due aux cyclistes.
La sécurité et la cohabitation des différents modes de transport ne reposent pas seulement sur des aménagements physiques mais également sur le comportement responsable des usagers. Chacun doit être conscient que la voirie n’est pas dédiée uniquement au mode transport qu’il utilise mais qu’elle doit être partagée.
→ Des campagnes de prévention sont à développer pour sensibiliser les différents usagers à ces questions, au Code de la Route, et les inciter à adopter une attitude civique, vigilante et respectueuse des autres, notamment des plus vulnérables sur la route. Des équipes mobiles pourraient être mises en œuvre aux fins de rappeler continuellement ces règles de base et d’assurer une médiation en cas d’incident.
→ Les établissements scolaires doivent être une cible privilégiée de cette politique. Les bons comportements s’acquièrent dès le plus jeune âge. C’est pourquoi il convient de les enseigner aux enfants et aux adolescents, comme cela se fait par exemple cette année dans toutes les écoles élémentaires de Tomblaine, car les jeunes conducteurs sont davantage exposés aux accidents de la circulation.
Le développement d’une politique tournée vers le vélo est nécessaire mais elle doit s’insérer dans un cadre plus global, en lien avec les autres moyens de mobilité.
→ Nous souhaitons améliorer le réseau de transports en commun et les services proposés à la population en matière de modes de déplacement alternatifs au véhicule personnel pour diminuer le flux d’automobilistes et désengorger les axes principaux de circulation.
→ Des parkings-vélos doivent être implantés devant les bâtiments publics et dans les lieux les plus fréquentés, mais également dans les gares, aux stations de tram et de bus pour favoriser l’intermodalité.
→ La possibilité pour les cyclistes d’accéder aux transports en commun avec leur vélo doit être étudiée. Ce dernier pourrait être embarqué à l’intérieur des véhicules ou placé à l’extérieur sur des équipements spécifiques.
Pour ce qui concerne Tomblaine, la ville est complètement traversée dans sa longueur par des pistes cyclables sécurisées. Cette ville étant toute en longueur, nous avons fait des propositions complémentaires il y a plusieurs années. En effet, la Communauté Urbaine avait alors mandaté un bureau d'études (je n'ai jamais pu avoir connaissance de ce que ça avait coûté à la Communauté Urbaine) pour venir interroger les maires sur leurs souhaits. J'avais passé beaucoup de temps à expliquer à ces personnes qu'il n'était pas souhaitable de créer à Tomblaine des bandes cyclables insécurisantes sur une voirie existante déjà très étroite (exemple boulevard Tolstoï). Par contre, je proposais qu'une piste cyclable Nord-Sud, parallèle à celle existante et longeant les rives de Meurthe, soit créée. Je proposais également qu’un certain nombre de barreaux transversaux relient ces pistes cyclables en traversée de Tomblaine. J'ai été écouté par les personnes de ce bureau d'études avec beaucoup d'attention, ils ont pris des notes et plusieurs années après, je peux dire que je n'ai plus jamais entendu parler de mes propositions.
Encore une raison supplémentaire pour que la Communauté Urbaine change très prochainement de majorité.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 27 – 17 janvier 2014
Depuis de nombreuses années, la ville de Tomblaine reçoit des propositions d’entreprises qui souhaitent s’installer à proximité de la zone aéroportuaire et en particulier sur la plaine Flageul. Ces terrains, anciennes propriétés de l’Etat, appartiennent à la Communauté Urbaine du Grand Nancy depuis le 1er janvier 2007. Chaque fois que le Maire de Tomblaine a proposé au Président de la Communauté Urbaine l’installation d’une entreprise, il s’est heurté à un mur. Le Président de la Communauté Urbaine ne dit jamais non mais, soit il renvoie à des études, soit il ne répond pas, ce qui finit par dissuader toutes les entreprises. C’est sur ce secteur que le Maire de Tomblaine a proposé à plusieurs reprises l‘installation de surfaces commerciales qui auraient pu mettre à disposition leurs parkings pour les besoins du stade Marcel Picot et de l’AS Nancy Lorraine mais toujours pareil, aucune réponse favorable. Il y a la volonté d’empêcher le développement sur Tomblaine et surtout d’empêcher de nouvelles recettes sur la ville de Tomblaine.
Au printemps 2013, à la grande surprise du Maire de Tomblaine, les services de la Communauté Urbaine prenaient contact avec lui pour lui demander son avis sur l’éventuelle implantation d’une nouvelle entreprise, à l’angle de la rue Eugène Potier et de l’avenue Nelson Mandela sur un terrain, propriété de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Lors d’un premier rendez-vous, le Maire de Tomblaine était agréablement surpris et s’est dit « il y a une évolution dans les méthodes du Président de la CUGN. Voilà qu’il me demande mon avis, voilà qu’il favorise l’implantation d‘entreprises sur ma commune, c’est vraiment une bonne chose ». Le 21 juin, en présence du Vice-Président au Patrimoine Monsieur DESSEIN, des services de la Communauté Urbaine et de l’ADUAN, le Maire de Tomblaine a rencontré cette entreprise. Cette implantation était vraiment très importante puisque plusieurs dizaines d’emplois arrivaient sur Tomblaine. C’est alors qu’Hervé Féron comprenait les raisons de ce brusque changement d’attitude du Président de la CUGN. L’entreprise en question, actuellement implantée à Saint-Max, est très à l’étroit et cause donc des nuisances pour le voisinage. Cela arrangeait le Maire de Saint-Max qu’elle puisse déménager, d’autant plus qu’à Saint-Max, il n’y a plus de place ni pour construire, ni pour recevoir d’autres entreprises. Conscient de cette nouvelle filouterie, le Maire de Tomblaine a continué à se dire content d’accueillir cette nouvelle entreprise. Il a été convenu qu’un permis de construire pouvait être déposé en septembre 2013 pour un démarrage des travaux au printemps 2014. Pour cela, il fallait que la Communauté Urbaine transmette une proposition chiffrée à l’entreprise pour la vente du terrain après estimation des Domaines. Nous sommes début 2014, la Communauté Urbaine n’a pas donné suite et le permis de construire qui aurait pu être déposé en septembre 2013 n’a toujours pas été déposé.
Par ailleurs, toujours sur le même secteur mais dans le cadre des terrains que gère aujourd’hui la Chambre de Commerce et d’Industrie qui a une délégation de service public de la CUGN, le Maire de Tomblaine entendait parler depuis au moins 2 ans du souhait d’une implantation d’un karting couvert. Certains Vice-Présidents de la Communauté Urbaine laissant courir le bruit que le Maire de Tomblaine était en désaccord avec cette idée, assez régulièrement, il revenait à ses oreilles que l’investisseur se désespérait de l’opposition du Maire. Le Maire de Tomblaine a fait savoir au Président de la CCI qu'il suffisait tout simplement que cet investisseur vienne le voir et lui présente son projet. Cela s’est fait il y a un an, le projet a été validé. Il s’agissait d’un dépôt de permis de construire en septembre 2013 et aujourd’hui il n’y a toujours rien.
Il est urgent de changer de majorité à la Communauté Urbaine du Grand Nancy pour que, sur l’ensemble des communes, il puisse y avoir en termes de développement possible égalité de traitement.
Entre Mathieu Klein et moi, les avis ont rarement divergé car, sur les valeurs communes, très souvent, nous avons le même positionnement.
Ce sont plutôt les observateurs qui ont tendance à exacerber nos différences. Sur l'exemple de Dieudonné, sur le fond, nous sommes exactement du même avis, nous avons simplement eu une idée différente de la stratégie à adopter mais ce n'est pas ça l'important.
Mathieu Klein, Maire de Nancy, et Hervé Féron, Président de la Communauté Urbaine, dans l'intérêt de la Communauté Urbaine et de ses habitants, c'est plus que possible.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 26 – 5 janvier 2014
PV AU CHU, CARTON JAUNE AU STADE PICOT !
Vous avez certainement lu dans la presse quotidienne un article très pertinent qui fait le parallèle entre la difficulté de se stationner quand on est dans des circonstances douloureuses au CHU de Nancy – et où l’on se fait donc systématiquement verbaliser – et la difficulté de se stationner quand on va assister à un match de football au Stade Marcel Picot à Tomblaine où là, personne ne prendra de PV.
C’est manifestement là un manque d’humanité que de ne pas avoir anticipé ce problème dans le secteur du CHU. On ne peut pas dire en la circonstance que cette Communauté Urbaine est aussi humaine. Nombreux sont les Grands Nancéiens qui se sont trouvés dans cette situation d’aller rendre visite à un parent malade et de ne pas trouver d’emplacement pour se garer et se faire verbaliser.
Quant à Tomblaine, les seules personnes qui se feront verbaliser sont celles qui se garent devant une porte d’accès ou de façon particulièrement dangereuse. En effet, à Tomblaine il n’y a pas de parcmètres, et les Tomblainois n’en demandent pas. Cela fonctionne plutôt bien comme ça dans cette ville. Le problème du stationnement pour les supporters de l’AS Nancy Lorraine est spécifique. Pour cela, le Maire de Tomblaine a dit et écrit des propositions depuis 2001. Il a toujours dit que sur les aménagements extérieurs du Stade, on était plus sur une compétence de la Communauté Urbaine et que là, ce n’est pas l’AS Nancy Lorraine qu’il fallait solliciter.
Le Maire de Tomblaine a toujours dit qu’il n’y avait pas une solution mais un ensemble de solutions qui seraient complémentaires et à mettre en œuvre en même temps. Cela consistait :
- A installer un arrêt dans les sens aller et retour pour des transports en commun au niveau du rond-point de la Fraternité à Tomblaine. En effet, jusque là, les personnes qui sortaient du stade pour prendre les transports en commun n’avaient qu’une solution : se précipiter Place Barrois à Saint-Max pour prendre le tram. L’organisation très complexe en termes de circulation de la Place Barrois provoquait alors de formidables bouchons.
- Dans le même temps, il était proposé de développer des possibilités de parking mais surtout pas à proximité immédiate du stade où l’engorgement est d’ores et déjà maximum. Il est nécessaire de développer des possibilités de parking de l’autre côté de la Meurthe sur le Boulevard d’Austrasie, les supporters n’ayant qu’à traverser le pont à pieds lorsqu’ils sortent du Stade, le temps qu’ils arrivent à leur voiture la circulation sera déjà plus fluide.
- De même, à Tomblaine sur la Plaine Flageul, le Maire à proposé à plusieurs reprises au Président de la Communauté Urbaine l’implantation de surfaces commerciales. L’idée était que ces commerces avaient chacun quelques centaines de places de parking qu’ils pouvaient en soirée, par convention, laisser à la disposition de l’ASNL pour ses supporters. Les terrains sur la Plaine Flageul sont la propriété de la Communauté Urbaine, le Maire de Tomblaine avait des propositions d’enseignes qui souhaitaient s’implanter. Le Président de la Communauté Urbaine n’en a jamais rien fait. Pourtant, là encore, on a une belle opportunité puisqu’en passant par le tunnel à pieds sous l’Avenue de la Fraternité, on est à 300 mètres du Stade.
- Enfin, une autre proposition vient s’inscrire dans ce schéma : beaucoup de supporters viennent des Vosges, de Lunéville, … Beaucoup d’entre eux sont des abonnés, si leurs cartes d’abonnés leur permettaient de stationner leurs véhicules sur des parkings du Parc des Expositions et de prendre gratuitement une navette – parce qu’ils ont cette carte d’abonné – et si à l’issue du match ces navettes étaient prioritaires pour sortir des abords du Stade et ramener ces supporters abonnés jusqu’au Parc des Expositions, on aurait vraisemblablement là quelques centaines de véhicules en moins à gérer à proximité du Stade.
C’est donc une approche globale qu’il faut avoir mais le Président de la Communauté Urbaine n’aime pas quand les idées ne viennent pas de lui. Et comme il est amené au Stade en voiture officielle avec chauffeur, cela n’est pas vraiment son problème. Il devrait s’intéresser un peu plus au peuple. A Tomblaine, ce n’est donc pas des sanctions, une verbalisation, qui sont souhaitables mais c’est un véritable plan, réfléchi, concerté, d’accessibilité et de stationnement qu’il faut mettre en œuvre. Sans oublier la nécessaire requalification des parkings actuels qui auraient besoin d’être végétalisés, mieux organisés et entretenus.
Encore une bonne raison pour que la majorité à la Communauté Urbaine du Grand Nancy change très vite.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 25 – 28 décembre 2013
LE CHEMIN DU BOIS LA DAME : LES RIVERAINS PRIS EN OTAGE
A Tomblaine, il existe une rue dénommée chemin du Bois la Dame. Le 5 septembre 2012, un vice-président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy avec des techniciens et les élus de Tomblaine ont rencontré les riverains pour présenter les travaux d’aménagement et d’enfouissement des réseaux. Le vice-président de la communauté urbaine avec le Maire a annoncé des travaux prévus d’octobre 2012 à mars 2013, sauf intempéries qui pouvaient prolonger ces travaux au maximum jusque fin avril 2013.
Les intempéries, plus importantes que prévu, et un certain nombre d’aléas comme une entreprise qui avait littéralement abandonné le chantier ont fait que ces travaux ont duré beaucoup plus longtemps que prévu. Le Maire de Tomblaine a interpellé à de nombreuses reprises la communauté urbaine et, manifestement, la volonté politique d’écourter les nuisances subies par les riverains n’était pas là.
Finalement, ces travaux dont la fin était prévue en mars 2013 se sont terminés à la mi-juillet 2013. Le 31 juillet, le Maire de Tomblaine écrivait au Président de la communauté urbaine pour lui dire que si le chemin du Bois la Dame était enfin ouvert à la circulation, un défaut de planimétrie des enrobés (ondulation) avait été constaté par bon nombre d’usagers, en particulier sur la voie descendante. Certains riverains avaient même adressé des courriers au Président de la CUGN. Le Maire de Tomblaine demandait que toutes dispositions soient prises pour s’assurer de la qualité des travaux avant leur réception officielle et que dans le cas contraire, il soit demandé à l’entreprise de reprendre l’enrobé conformément aux prescriptions techniques.
Le 19 septembre dernier, la ville de Tomblaine recevait une réponse (au bout d’un mois et demi) du Président de la CUGN indiquant que la remarque avait été transmise à l’entreprise qui allait réaliser prochainement les vérifications nécessaires… La CUGN ne manquerait pas de tenir informée la ville de Tomblaine du résultat des mesures réalisées.
Le 25 septembre, le Maire de Tomblaine relançait pour dire que le mauvais état du chemin du Bois la Dame faisait l’unanimité parmi les utilisateurs et les élus et qu’il fallait donc intervenir rapidement et surtout avant la mi-novembre, c’est-à-dire avant la période hivernale qui risquait de nous amener à mars 2014. Sans réponse de la CUGN, le 24 octobre 2013, le Maire de Tomblaine écrivait à nouveau au Président de la CUGN puisqu’apparemment, par téléphone, les services avaient annoncé qu’un rapport de vérification de la planimétrie des enrobés de chaussées avait été reçu et transmis au laboratoire de l’équipement pour analyse et expertise (sic) !
Le Maire de Tomblaine confirmait alors sa demande pour que l’enrobé soit repris en totalité avant la période hivernale. Sans réponse de la CUGN, le 15 novembre, en lettre recommandée avec accusé de réception, le Maire de Tomblaine faisait l’historique des travaux sur le chemin du Bois la Dame et demandait que cet enrobé soit repris en totalité avant la période hivernale.
Dans un courrier daté du 18 décembre, arrivé à la Mairie de Tomblaine le 27 décembre 2013 (il est trop tard pour arriver en avance), le Président de la CUGN informe le Maire de Tomblaine que sans attendre le rapport final, il a saisi l’entreprise pour que la reprise du revêtement soit faite dans les plus brefs délais. On sait qu’en janvier, les centrales de fabrication d’enrobé sont fermées pour des raisons climatiques : c’est véritablement se moquer des usagers que de faire une telle réponse le 27 décembre alors que les riverains subissent ces désagréments depuis septembre 2012.
Il est évident que dans le meilleur des cas, l’enrobé du chemin du Bois la Dame ne sera pas repris correctement avant le mois de mars 2014… et au mois de mars 2014, je crois savoir qu’il y a des élections. Tiens, tiens, comme ça tombe bien.
C’est un nouvel exemple pour démontrer qu’il y a urgence à changer de majorité à la Communauté Urbaine du Grand Nancy.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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