Tomblaine

Pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle

Pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle

Pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle

 

Ce matin, Hervé Féron a procédé à la pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine en présence de nombreuses personnes, notamment des différents partenaires et financeurs de ce projet. Etaient présents Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle, Mathieu KLEIN, Président du Conseil Général, Jacqueline FONTAINE, Vice-Présidente du Conseil Régional de Lorraine, Michèle GRUNER, Conseillère Régionale, Marie-Catherine TALLOT, Conseillère déléguée à la Communauté Urbaine du Grand Nancy, Philippe ROMAC, Délégué Territorial de l’Agence Régionale de Santé, et Marc BRAUN, Doyen de la Faculté de Médecine de Nancy.

Une phrase de Voltaire, "J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé", a été placée dans un étui et scellée dans la première pierre de la Maison de Santé.

Les participants se sont ensuite retrouvés dans le Forum de l’Espace Jean Jaurès. Hervé Féron a pris la parole, rappelant l'origine de ce projet, les motivations et la détermination de la municipalité à le mener à bien pour  répondre à la carence de l'offre de soins sur la commune de Tomblaine. Il a également rappelé qu'il s'agissait de la première Maison de Santé Pluriprofessionnelle en France, implantée en Zone Urbaine Sensible, et les appréciations extrêmement favorables portées par les différents partenaires. Il a ensuite lu le message que la Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes lui avait dressé dans l'optique de cette cérémonie.

La manifestation s'est achevée autour du verre de l'amitié.

 

Pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle

Pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle

 

Allocution d'Hervé Féron :

Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle,

Madame la Vice-Présidente du Conseil Régional de Lorraine, Jacqueline FONTAINE, représentant le Président,

Monsieur Mathieu KLEIN, Président du Conseil Général,

Madame Michèle GRUNER, Conseillère Régionale de Lorraine,

Madame Marie-Catherine TALLOT, représentant le Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy,

Monsieur Philippe ROMAC, Délégué Territorial de l’Agence Régionale de Santé,

Monsieur Marc BRAUN, Doyen de la Faculté de Médecine de Nancy,

Mesdames et Messieurs les professionnels de santé,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités,

C’est un projet de longue haleine qui entre aujourd’hui dans une nouvelle phase et qui se concrétise avec la pose de la première pierre de la future Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine. Depuis 2011, la commune travaille en partenariat avec les professionnels de santé sur l’implantation d’une telle infrastructure, ici, dans le quartier « Cœur de Ville ». Ce secteur, classé en Zone Urbaine Sensible et concerné par le Programme de Rénovation Urbaine, concentrait un grand nombre de difficultés, notamment en matière d’accès aux soins. Ce diagnostic, nous l’avons posé très tôt, nous avons recherché et évalué les différentes solutions envisageables et il nous est apparu évident qu’il était indispensable que la municipalité prenne la responsabilité de la maîtrise d’ouvrage pour répondre à ces difficultés.

Au départ, lorsque j’ai évoqué le projet d‘une Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Tomblaine, il m’a été dit et confirmé par écrit que nous n’avions aucune chance de voir cette initiative validée car la commune est située en milieu urbain et l’Agence Régionale de Santé ne reconnaissait en situation de désert médical que des zones en milieu rural. Nous n’étions donc pas classés comme secteur en déficit de soins dans le Schéma Régional d’Organisation des Soins. Il a fallu alors organiser un véritable diagnostic territorial et produire un argumentaire pour démontrer que la commune de Tomblaine est bel et bien en situation de carence en matière d’offre de santé. Nous avons adressé aux services de l’Etat un document volumineux pour en faire la démonstration. Le nombre de médecins par habitant y était inférieur aux moyennes locale, régionale et nationale. Un médecin généraliste et un kinésithérapeute pour 2.000 habitants, un dentiste pour 2.666 habitants, aucun médecin spécialiste et aucun professionnel de santé dans le quartier « Cœur de ville ».

Malgré les réserves qui nous ont été opposées, nous avons continué à nous investir et à travailler de façon intense pour monter un projet attractif, car nous étions convaincus que l’implantation d’une Maison de Santé Pluriprofessionnelle était nécessaire sur le territoire de la commune, qu’elle répondrait aux besoins de la population et présentait ainsi une véritable utilité publique. Notre conviction s’est retrouvée confortée à partir de 2012, avec les déclarations successives et l’engagement du Gouvernement pour résorber les inégalités d’accès aux soins, y compris en milieu urbain.

Lors de son discours à l’occasion de la présentation du Pacte de Confiance pour l’Hôpital du 7 septembre 2012, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé soulignait que « les inégalités entre territoires sont flagrantes (…). Certains quartiers urbains difficiles doivent faire face à une pénurie de médecins et au-delà de professionnels de santé. ». Le 23 juin 2013, lors du Congrès de la Médecine Générale en France, elle ajoutait que « les zones urbaines qui connaissent de grandes difficultés sociales subissent elles-aussi les effets de cette désertification médicale ». Dans le même temps, l’instruction interministérielle du 28 septembre 2012 annonçait que « les comités interministériels des villes des 20 juin 2008, 20 janvier 2009 et du 18 février 2011 et le Ministère de la Santé ont décidé de soutenir le développement des Maisons de Santé Pluriprofessionnelles dans les quartiers de la Politique de la Ville ». Or, si l'on parle bien de Maisons de Santé Pluriprofessionnelles, il me semble que celle de Tomblaine sera la première en France en ZUS.

S’appuyant sur ces déclarations d’intention fortes de la part du Gouvernement, la commune de Tomblaine a constitué un dossier technique solide, soumis à l’approbation de l’Agence Régionale de Santé. J’ai présenté ce projet directement à la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé ainsi qu’au Ministre chargé de la Ville. Ce qui a fait notre force, me semble-t-il, c’est qu’à un moment donné, tout un territoire s’est mobilisé. La Commune de Tomblaine, maître d’ouvrage, savait qu’elle ne pouvait pas financièrement assumer ça toute seule.

Il fallait réunir des partenaires, des énergies, des participations financières et très rapidement Monsieur le Sous-Préfet Vilain, aujourd’hui en retraite, a été mandaté par Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle pour accompagner ce projet. Nous devons vraiment le remercier car il en a été une des chevilles ouvrières. Sans lui, rien n’aurait été possible. Le bailleur social MMH a fait un effort très important pour apporter sa contribution à ce projet et améliorer ainsi les conditions de vie de ses locataires. En effet, le terrain sur lequel un bâtiment avait été récemment démoli, nous a été vendu à un prix plus qu'abordable. Presque tous les partenaires ont joué le jeu. Il faut remercier pour leur participation financière le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, l'Etat à plusieurs titres : dans le cadre de la DETR, mais j’adresse aussi un remerciement spécial à Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur qui a bien voulu participer au titre de sa réserve ministérielle et nous espérons prochainement avoir de bonnes nouvelles du côté du Pacte Lorraine pour lequel je rappelle que j’étais présent à Matignon lors de sa présentation par le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT. Il a été prévu dans le cadre du Pacte Lorraine une enveloppe de 1,5 M€ pour la création de Maisons de Santé Pluriprofessionnelle en Zone Urbaine Sensible. Or, il n’y a à ma connaissance aucun autre projet en ZUS que la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine en Lorraine et si l’on se réfère à la page 113 du Pacte Lorraine « Action 16 : Tisser des réseaux pour promouvoir l’égalité des territoire – Fiche action 16.2 : étendre les réseaux de santé de proximité », et si l’on se réfère aussi à la carte de la Lorraine intitulée « Pacte Lorraine – Objectif 3 » en annexe de celui-ci, un seul exemple est donné, celui de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine.

Je veux insister sur les remerciements auprès de Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle qui a été omniprésent sur ce dossier. Remerciements sans ordre protocolaire, vous le comprenez bien, auprès de l'Agence Régionale de Santé, qui nous a également beaucoup aidés dans l'instruction du dossier avant même qu'il ne soit validé. Sans eux, nous n’aurions pas réussi. Je me souviens de cette première rencontre avec Philippe Coudray et puisque nous sommes entre nous, je peux vous le dire, je me disais que l'Agence Régionale de Santé n’allait pas nous servir à grand-chose mais ne nous apporterait que des contraintes, j’avais de vrais « a priori ». Excusez-moi d'avoir pensé ça, je me suis trompé. Lorsque j'ai rencontré Philippe Coudray, j'ai compris que nous avions tout à apprendre de l'Agence Régionale de Santé en matière de savoir-faire pour monter ce dossier et ne pas se tromper sur les objectifs à atteindre. Et à tous les niveaux de l’Agence Régionale de Santé ensuite, nous avons été soutenus constamment et en particulier par Claude D'Harcourt. Je veux remercier particulièrement Marisol Touraine qui, depuis le début, est très attachée à notre projet et me demande des nouvelles très régulièrement. Remercier François Lamy, qui était Ministre de la Ville et que je n'oublierai pas d'inviter le jour de l'inauguration, évidemment aujourd'hui Patrick Kanner, qui continue à suivre ce dossier parce qu'il a du sens et parce qu'il croise la politique de la ville et de la santé. Et puis, la participation du FEDER est également très appréciée et à souligner.

Pour parler vrai et sans excès, je dirais que je n'ai pas encore réussi à convaincre André Rossinot que la Communauté Urbaine sur laquelle on constate un déséquilibre de l’offre de soins se doit de participer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, à l’investissement dans ce projet parce qu’elle a contractualisé avec l’Agence Régionale de Santé dans un Contrat Local de Santé, parce qu’elle a compétence en matière de politique de la ville et parce que notre projet est le seul dans l’agglomération en tant que Maison de Santé Pluriprofessionnelle. Ne mélangeons pas ce que sont les autres initiatives et celle-ci. Je continue à espérer que la Communauté Urbaine participera à l’investissement juste parce que cela permettrait d’avoir du sens jusqu’au bout. Je vous parle ici d’une construction solidaire, partagée, responsable de l’amélioration des conditions de vie des habitants.

Mais surtout, ça a été un travail participatif avec les professionnels de santé. Leur implication dans ce projet a été déterminante. Nous avons tout de suite calé les choses, j’ai toujours dit que notre projet venait en complémentarité de l’ensemble des politiques publiques sur ce territoire, que ma responsabilité était de permettre que ce projet soit possible mais qu’en aucun cas, parce que ça n’est pas mon métier et parce que ça n’est pas mon rôle, je ne me mêlerai du projet de soins. C’est l’affaire des professionnels de santé qui ont construit collectivement le projet de soins dans sa cohérence, dans sa complémentarité, à partir d’un diagnostic. Il leur appartient maintenant de le faire vivre et de le faire évoluer dans l’intérêt général.

Le 4 octobre 2013, le Comité de Sélection de l’ARS a, je cite, « reconnu la haute qualité » du dossier de Tomblaine, considérant que « celui-ci, inscrit dans un programme global de rénovation urbaine, apporte une réponse opportune et pertinente au soutien à l’accès à la santé de populations vulnérables résidant dans un quartier prioritaire de la Politique de la Ville ». Le Comité a émis ainsi, je cite, « un avis très favorable sur le projet de santé » et a validé « sans réserve le plan de financement prévisionnel présenté ».

La Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine permettra d’organiser une offre de soins cohérente sur la commune et fera la place à une large palette de compétences grâce à la réunion en un même endroit de 19 professionnels de santé : 4 médecins généralistes, 3 kinésithérapeutes, 5 infirmières, 1 psychologue, 1 orthophoniste, 1 orthoptiste, 1 sage-femme, 1 diététicienne et 2 dentistes. A ces 19 professionnels de santé viendra s’ajouter un laboratoire d’analyses médicales. C’est un service qui sera accessible à tous, situé à proximité immédiate de deux arrêts de bus et un bâtiment aux normes pour permettre l’accueil des personnes à mobilité réduite et aux hautes performances énergétiques. Francis Moulet, architecte, nous propose un bâtiment esthétique et fonctionnel dont l’architecture originale s’inscrit dans la complémentarité du décor de la Place des Arts avec une toiture en pente végétalisée et une façade donnant sur la Place des Arts qui sera elle-même végétalisée. C’est un service de qualité et de proximité qui sera proposé aux habitants qui rencontrent des difficultés pour se soigner, notamment financières. Pour vous donner un meilleur aperçu, il faut savoir que 58% de la population est exonérée d’impôts à Tomblaine, cette proportion atteignant 72% dans le quartier « Cœur de Ville ».

Cette Maison de Santé Pluriprofessionnelle est l’une des pierres de la politique de redynamisation engagée dans ce quartier mais aussi sur l’ensemble de la Ville et de façon intercommunale. Le Comité de Sélection Régional a d’ailleurs souligné, je cite, « le caractère exemplaire et novateur de ce dossier qui conjugue toutes les thématiques de la politique de la ville ». Elle s’inscrit dans le cadre du Projet de Rénovation Urbaine qui a permis d’ores et déjà de changer ce secteur avec la démolition et reconstruction d’habitats plus respectueux des habitants. Le nouveau groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter a ouvert ses portes à la rentrée 2014 et nous procéderons très prochainement à son inauguration en présence d’Elisabeth et de Robert Badinter. Dans quelques mois, la Place des Arts aura pris forme avec l’installation des sculptures de Philippe Hiquily et Véronique Didierlaurent qui contribueront à la démocratisation de la culture et de l’art. L’Espace Jean Jaurès, centre culturel majeur de l’agglomération nancéienne, fait également peau neuve avec la réhabilitation complète de la salle de spectacles et son agrandissement en général. Le quartier se transforme, la vie des habitants s’améliore.

Monsieur le Préfet, vous avez appuyé notre projet tout au long de la procédure et nous savons que ces interventions ont été décisives auprès des services de l’Etat. Vous avez-vous-même émis un avis, je cite, « hautement favorable » évoquant un « dossier particulièrement exemplaire et emblématique des plus-values en matière de santé et de services d’intérêt général dans le domaine médical ». Vous avez également bien voulu transmettre notre dossier au Ministre de l’Intérieur et j’en profite pour ajouter un petit remerciement à notre ami Secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.

Poser la première pierre aujourd’hui a du sens parce que cela nous rassemble tous et cela nous rappelle à cette idée très républicaine qui fait que nous avons le devoir de construire, de bâtir ensemble une société plus juste. Nous avons scellé dans cette première pierre une phrase de Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Je pense que cet ingrédient est essentiel pour que la liberté, l’égalité et la fraternité soient possible.

Nous aurons encore de longs travaux à mener ensemble, je vous remercie toutes et tous pour votre implication. Je vais me permettre de vous lire maintenant le message que Madame la Ministre de la Santé m’a demandé de vous communiquer et après, je céderai la parole à Monsieur Philippe ROMAC, Délégué territorial de l’Agence Régionale de Santé.

 

Pose de la première pierre de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle

 

Message de la Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes :

Monsieur le député, cher Hervé Féron,

Je regrette de ne pas pouvoir être présente parmi vous aujourd’hui pour poser la 1ère pierre de la Maison de santé de Tomblaine mais je tenais à vous adresser ce message.

C’est un projet remarquable qui se concrétise aujourd’hui.

Un projet qui s’inscrit en tout point au coeur de la politique de santé que mène le Gouvernement : améliorer l’accès aux soins de tous, dans tous les territoires, ruraux comme urbains. A travers le « pacte territoire santé », nous portons un principe : l’égalité !

Pour la réussite de cette politique, nous savons pouvoir compter sur la mobilisation de tous les acteurs de terrain. La volonté commune des élus de Tomblaine et des professionnels de santé pour la réalisation de ce projet en est un bel exemple.

Bientôt s’ouvrira ici, au coeur de ce quartier en pleine rénovation urbaine, une maison de santé pluridisciplinaire, un lieu où chacun pourra avoir accès facilement à un professionnel de santé.

Un lieu que vous avez voulu ouvert sur son environnement, à proximité du groupe scolaire, du centre médico-social, des centres de loisirs, au plus près des habitants.

Et puis, une maison de santé, c’est une réponse nouvelle aux besoins des patients:

- c’est un parcours de santé simplifié avec la présence dans un même lieu de différents professionnels,

- c’est la certitude de trouver plus facilement un médecin en cas d’urgence,

- c’est du temps libéré pour permettre aux professionnels de consacrer davantage de temps à l’écoute des patients et aux actions de prévention.

En 2012, il y avait moins de 200 maisons et pôles de santé. Nous sommes fiers de pouvoir en compter aujourd’hui plus de 600, et nous en compterons 800 à la fin de l’année 2015 !

Pour permettre à cette organisation de fonctionner de manière pérenne, j’ai annoncé la semaine dernière que la rémunération d’équipe sera pérennisée pour les maisons, pôles et centres de santé. La maison de santé de Tomblaine, qui constitue une réponse pertinente aux problématiques d’accès à la santé dans les quartiers relevant de la politique de la ville, sera donc éligible à cette mesure.

Le chantier commence donc aujourd’hui.

L’Agence régionale de santé sera à vos côtés dans les mois et continuera de vous apporter son soutien sur le plan humain comme financier.

Enfin, Monsieur le député, je sais que nous nous retrouverons dans les prochaines semaines au Parlement pour le projet de loi relatif à la santé.

Ce sera là un rendez-vous important pour tous ceux qui, attachés à notre système de santé, ont à coeur de le moderniser, de renforcer la prévention, l’accès aux soins, et, comme vous le faites ici, de valoriser la place des soins de proximité.

Je sais pouvoir compter sur vous.

Je vous remercie.

 

Piccolo fait un carton à Tomblaine !

L’association « Aux Actes Citoyens » avait invité à l’occasion de la Saint-Valentin samedi soir le groupe vocal Piccolo. Grosse affluence et spectacle de grande qualité. L’Espace Jean Jaurès à Tomblaine est un des lieux culturels les plus fréquentés de la Région et la programmation culturelle y est particulièrement prisée.

 

Piccolo

 

Exposition des élèves du collège de Hasbergen sur les événements contre Charlie Hebdo

La Ville de Tomblaine est jumelée avec la Ville de Hasbergen en Allemagne et nous entretenons des relations fraternelles depuis de nombreuses années. J’ai eu l’agréable surprise de recevoir un courrier des élèves de la classe 9Ra/b de français du collège de Hasbergen.

Très spontanément, ils ont réalisé une exposition sur les événements contre Charlie Hebdo pour exprimer leur solidarité. Ils ont utilisé en partie des éléments trouvés sur ce site. Je voulais vous faire partager cela car ce témoignage est inestimable.

Viele Gruße zu ihnen.

 

Hasbergen

Hasbergen

Hasbergen

Hasbergen

Hasbergen

Hasbergen

Hasbergen

 

Charlie Hebdo : hommage des élèves de Tomblaine

Les élèves de l'école élémentaire Elisabeth et Robert Badinter ont tenu à adresser ce message au Député-Maire Hervé Féron :

"Bonjour Monsieur Féron,

Voici notre ronde pour symboliser avec tous les enfants la volonté et la nécessité de vivre ensemble quelles que soient nos convictions. C'est notre moment de recueillement de ce matin."

 

Les enfants de l'école élémentaire Badinter rendent hommage aux victimes de l'attentat à Charlie Hebdo

 

Réhabilitation de logements rue Pasteur

Jeudi 18 décembre, Hervé Féron et Jean-Claude Dumas, Adjoint au Maire délégué à la Politique de la Ville, au Logement et aux Sports, sont allés constater le résultat des travaux de rénovation des logements situés 49/51 rue Pasteur à Tomblaine.

A cette occasion, ils ont pu visiter un appartement témoin en présence des représentants de l'OPH de Nancy, propriétaire du bâtiment.

C'est une opération considérable qui a été mené sur ce bâtiment et qui permettra d'améliorer la vie des locataires ainsi que de favoriser la mixité sociale dans la commune.

 

Réhabilitation du 49-51 Rue Pasteur

 

Une semaine à Tomblaine

Hervé Féron a animé plusieurs réunions ces dernières semaines sur l'organisation des Temps d'Activités Périscolaires à Tomblaine. D'abord avec les parents d'élèves du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter le vendredi 12 décembre, puis avec ceux des groupes scolaires Brossolette et Jules Ferry le mercredi 17 décembre. Ce fut l'occasion de faire le point sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et des activités périscolaires à Tomblaine ainsi que d'échanger sur les propositions pour faire évoluer ce dispositif.

La réforme des rythmes scolaires est une réussite à Tomblaine avec 457 élèves qui participent les mardis et vendredis de 15h à 16h30 à des activités variées : activités manuelles, musique, sport, motricité, ...

 

Réunion sur les TAP 

 

Samedi 13 décembre, la municipalité de Tomblaine a tenu à accueillir les habitants de la commune, récemment naturalisés français, lors d'une cérémonie organisée en Mairie. Cette année, ce sont 17 Tomblainois et Tomblainoises de 6 nationalités différentes qui étaient concernés. C'est un moment important pour ces personnes marquant leur entrée dans la citoyenneté française, comme l'a rappelé Hervé Féron dans son discours sur la citoyenneté et les valeurs de la République. Il a également évoqué la richesse que représente le mélange des cultures pour la France.

 

Cérémonie d'accueil des nouveaux citoyens français

 

Jeudi soir à l'occasion du Conseil Municipal, Hervé Féron et Christiane Defaux, Adjointe au Maire déléguée à l'Enfance, à l'Accès au Savoir et à la Culture, ont remis un cadeau à Jonathan Wagner, employé municipal, et à sa compagne Géraldine pour la naissance du petit Marcus, comme c'est la tradition à Tomblaine. Il fait le bonheur de son grand frère Jules, âgé de 4 ans.

Cadeau aux parents

 

Le cortège de Saint-Nicolas

D'après un enfant de Saint-Max, c'était le char de Tomblaine le plus beau.

 

Saint-Nicolas

Saint-Nicolas

 

Réaction de la directrice d'une coopérative bio à l'article sur la restauration scolaire de Tomblaine

Suite à l’article où je m’indignais de la méthode utilisée pour le contrôle intempestif de la restauration scolaire de Tomblaine, la directrice de la Coopérative Bio "Paysan Bio Lorraine" a souhaité réagir. Elle a écrit au journal pour témoigner. Voici un extrait de son courrier :

 

"Bonjour Monsieur,

Suite à l’article paru le 09 déc sous le titre « les pieds dans le plat », je souhaiterais voir s’il est possible vous faire part, et de faire partager à vos lecteurs, mon étonnement et ma surprise.

En effet, depuis maintenant presque 5 ans, les cuisines de Tomblaine (restaurant scolaire Léo Lagrange et Foyer de personnes âgées Marcel Grand clerc) sont engagées dans une importante dynamique d’approvisionnement en  aliments  issus de l’agriculture biologique lorraine. Tous les 10 jours les convives bénéficient d’un repas Bio dont la majorité des composants viennent de fermes Bio du secteur. Cette dynamique se répercute économiquement sur le territoire puisque, pour Paysan Bio Lorrain, cela  représente environ 20 000€ de vente cette année.

L’organisation logistique de notre coopérative permet d’assurer une seule livraison pour bien sûr limiter les pollutions liées au transport. Par exemple ce lundi 8 décembre, nous avons livré des compotes Pommes Mirabelle qui venait de Cousancelles (Dépt 55), de la viande bio abattue à Mirecourt et  découpée à saint Nabord (88) et du fromage fabriqué et affiné à Reillon (54).

Quel dommage que les JA et la FDSEA  ne fassent pas état de la présence de ces produits ce lundi !!!! A croire que  les produits bio lorrains, pourtant livrés au moment même où ils étaient présents en cuisine, soient restés invisibles à leurs yeux….

Pour nous l’expérience menée à Tomblaine mérite d’être valorisée et pourrait servir d’exemple pour d’autres collectivités qui s’interrogent toutes sur la manière la plus pragmatique de se rapprocher de leur agriculture locale."

 

Je remercie cette dame pour son témoignage spontané et courageux. A partir de cela, chacun jugera.

Hervé FERON

 

Scandaleux !

Il n'y a aucun hasard à ce que des agriculteurs aient fait irruption ce lundi dans les locaux de la restauration scolaire de la ville de Tomblaine pour un "contrôle" intempestif et en toute illégalité. En effet, ils auraient très bien pu aller dans une autre commune, mais là manifestement, il fallait chercher querelle (peu importe les moyens employés !) à un député-maire socialiste.

On pourrait même dire que la logique aurait voulu que ce soit la dernière commune de Meurthe-et-Moselle choisie pour y mener pareille inquisition ! Tout simplement parce que la ville de Tomblaine doit être une des très rares encore en Meurthe-et-Moselle à avoir une restauration municipale en régie, c'est à dire où on assume les responsabilités le plus directement possible :  les repas sont confectionnés sur place chaque jour par du personnel municipal qualifié et de grande compétence, avec uniquement des produits frais, une démarche qualité permanente est mise en œuvre, un repas complet bio par semaine est servi pour sensibiliser les enfants, des portes ouvertes sont proposées chaque année aux parents qui peuvent aussi à tout moment venir manger avec leurs enfants pour se rendre compte eux-mêmes de la qualité de ce service, un prix très accessible est pratiqué, la qualité est recherchée aussi dans l'encadrement des enfants...

Vous en connaissez beaucoup vous des communes qui proposent cette qualité de service public ? N'oublions pas que la restauration scolaire n'est pas une compétence obligatoire des communes.

Il n'y a donc aucun hasard à cette irruption.

Aucun hasard non plus à ce que le journal local reprenne bien évidemment les conclusions mensongères de ce "contrôle" douteux. Après un certain nombre d'articles à charge depuis quelques semaines, ça commence à faire beaucoup.

La réalité, c'est que pour conserver cette qualité de service, la Ville de Tomblaine a dû investir 950.000 € pour des travaux dans la cuisine centrale il y a 4 ans pour une mise aux normes européennes. Sans cela, elle aurait été dans l'obligation de concéder ce service à une société privée et la qualité aurait été toute autre, ou encore la Ville aurait pu arrêter la restauration scolaire purement et simplement. A noter que ces choix ont été ceux faits par un certain nombre de communes en Meurthe-et-Moselle qui ont préféré ne pas investir autant uniquement pour des mises aux normes draconiennes...

Depuis ces travaux, la restauration municipale est sujette à juste titre régulièrement à des contrôles d'hygiène et de procédure très stricts de la part des services vétérinaires. Ainsi aucune personne étrangère à ce service n'est autorisée à entrer en cuisine. Le maire lui-même n'y pénètre jamais.

Alors de quel droit ces agriculteurs de la FDSEA se permettent-ils de faire irruption dans ces locaux ?

Sous leur pression, la responsable leur a fourni des équipements adaptés (mais avait-elle le choix ?)

Mais ces personnes ne sont pas formées et ignorent tout des protocoles imposés et des précautions d'hygiène. Elles ont donc clairement mis en danger les centaines d'enfants fréquentant ce jour-là la restauration scolaire à Tomblaine ! Et qu'on ne nous dise pas que l'on exagère, sinon cela reviendrait à dire que toutes ces contraintes, normes et protocoles seraient superflus...

Pénétrer illégalement, sans autorisation en ne donnant pas son identité dans ce type de locaux est clairement délictueux. Ce sont des méthodes inacceptables, les centaines de parents, que nous allons informer, apprécieront...

Mais pire encore, le compte-rendu de leurs pitoyables exploits repris par la presse est un mensonge de la part de ces "agriculteurs". La preuve que l'objectif de cette descente n'est pas celui qu'on pourrait croire. "Là-bas, on a vu des produits transformés en France, mais ne portant aucune indication sur leur origine".

Quelle est la réalité ? Compte-rendu des employés municipaux : Sur tous les produits contrôlés par la FDSEA figuraient des étiquettes avec les lieux de fabrication systématiquement mentionnés et TOUS les produits venaient de France !!!

Les repas bio fournis chaque semaine proviennent tous de Lorraine (facile à vérifier, fournisseurs : paysans bio lorrains).

Cela dit, si tous nos produits viennent de France, nous ne pouvons pas acheter exclusivement local pour plusieurs raisons :

- le coût lorsqu'il est nettement supérieur,

- les quantités (pour 450 repas) seraient souvent difficilement honorées par les fournisseurs et selon la période de l'année,

- la nécessaire diversité de l'alimentation serait rendue difficile. L'agriculture lorraine, même si elle offre de bons produits, ne permet pas une grande diversité alimentaire.

En résumé, à Tomblaine, nous sommes fiers du Service Public, nous sommes fiers de la qualité du service de restauration municipale. Et nous n'avons pas de leçons à recevoir de la part d'activistes en recherche d'incidents.

Les parents tomblainois qui viennent très nombreux chaque année lors des portes ouvertes visiter la restauration scolaire n'auront pas été dupes à la lecture de cet article. C'est une affligeante cabale.

 

Gazon maudit !

J’ai toujours émis des réserves sur la pertinence de l’installation de gazon synthétique dans le stade Marcel Picot à Tomblaine. J’ai même été critiqué à l’époque pour cela mais aujourd’hui, tout le monde reconnaît qu’il n’est pas souhaitable que les joueurs évoluent sur ce type de pelouse pour plusieurs raisons.

Alors que la durée de garantie de la pelouse synthétique arrive à échéance, le Président de l’AS Nancy Lorraine, Jacques Rousselot, souhaiterait changer et passer à la pelouse hybride, déjà expérimentée en France et à l’étranger et qui semblerait beaucoup plus performante (moins de microtraumatismes musculaires subis par les joueurs). Le Président de l’AS Nancy Lorraine s’est adressé à la Communauté Urbaine du Grand Nancy qui, semble-t-il, lui a opposé une fin de non-recevoir. Je suis en désaccord avec la Communauté Urbaine sur la méthode et sur le fond.

 

Sur la méthode :

- Dans sa volonté annoncée de démocratiser le fonctionnement de la Communauté Urbaine, le Président a ouvert la Commission des Finances à des Conseillers communautaires minoritaires. Je fais donc partie de cette Commission des Finances mais comme c’est moi qui avait démontré que la Communauté Urbaine du Grand Nancy était la dernière Communauté Urbaine de France dans le rapport dette par habitant, donc la plus endettée de France, je ne suis pas sûr que ma présence en Commission des Finances ait réjoui cette majorité. Donc, après que le Président ait dit solennellement que toutes les Commissions seraient réunies les jeudis et vendredis pour permettre aux Députés d’y participer, j’ai constaté que la Commission des Finances est convoquée systématiquement les mardis, ce qui m’en exclut. J’ai écrit à plusieurs reprises au Président de la CUGN, sans succès pour l’instant. C’est vraiment dommage car cela donnerait l’occasion peut-être de faire progresser la Communauté Urbaine sur l’analyse budgétaire.

- Autre dysfonctionnement démocratique, il est très étonnant que le Président, les Vice-Présidents puissent annoncer en ville, dans les salons, des baisses d’investissement qui n’ont pas encore été décidées par la Communauté Urbaine. On se demande à quoi il servira de s’exprimer sur le vote du budget. Mais pire encore, quand le Président de l’ASNL demande à la Communauté Urbaine de payer le changement de pelouse, est-il raisonnable, est-il démocratique qu’une réponse négative soit faite, que le Vice-Président s’exprime dans la presse à ce sujet le jeudi alors que la Commission Communautaire des Grands Equipements n’est réunie pour la première fois du mandat que le vendredi ? A quoi sert cette Commission puisque le sujet de la pelouse du stade Marcel Picot n’était pas à l’ordre du jour ?

 

Sur le fond, la Communauté Urbaine est frileuse aujourd’hui en matière d’investissement, peut-être même règle-t-elle des comptes. En tout cas, l’alibi affiché haut et fort est les baisses de dotations de l’Etat. Je suis prêt à démontrer à qui voudra que les baisses de dotations de l’Etat pour la Ville de Tomblaine durent depuis 2007 et même si je suis en désaccord, si je les combats, on peut peut-être s’entendre sur le fait que pour redresser la France, un effort partagé est souhaitable. Mais je pense qu’il s’agit là plutôt d’un alibi. Sur le fond, je prétends que la Communauté Urbaine a certainement trop emprunté parce que mal investi. En effet, si l’on considère qu’on a laissé se dégrader les grandes infrastructures (le Zénith est obsolète, le Parc des Expositions est obsolète, l’Autre Canal ne suffit pas à répondre à la demande), était-il judicieux d’investir dans un nouveau Palais des Congrès alors qu’on en avait déjà un ? Est-il judicieux de mettre 90 millions dans ce Palais des Congrès alors qu’on espère un chiffre d’affaires annuel de 2 millions d’euros (ça dépasse l’entendement) ? Chacun sait que ces 2 millions d’euros ne seront même pas atteints. Quant à l’activité nouvelle générée, chacun sait qu’une grande partie de l’activité du nouveau Palais des Congrès proviendra d’activités déplacées depuis d’autres infrastructures de cette même Communauté Urbaine. C’est ce que j’appelle mal investir.

Dans le même temps, le Président de la Communauté Urbaine refuse une participation à l’investissement de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine à hauteur de … 98.000 euros ! Alors que le docteur Rossinot a signé au nom de la Communauté Urbaine un Contrat Local de Santé avec l’Agence Régionale de Santé et alors que la Communauté Urbaine est pilote de la Politique de la Ville (la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine est en plein Quartier Prioritaire de la nouvelle Politique de la Ville). On ne comprend pas, mais comme le mode de prise de décisions avant même qu’il y ait délibération en Conseil de Communauté Urbaine reste occulte, on a du mal à y voir clair. Dans le même temps, le factotum du Président de la Communauté Urbaine envoyé en mission comme Conseiller municipal d’opposition à Tomblaine s’abstient sur une délibération qui consiste à prévoir des recettes pour cette même Maison de Santé Pluriprofessionnelle (on croit rêver !).

 

La pelouse hybride coûterait entre 1 million et 1,5 million. Les élus de la majorité bien informés prétendent qu’on ne peut plus continuer sur un rythme de 120 à 130 millions d’investissement annuels, qu’il faudra descendre à 90 millions. Très franchement, à ce rythme, on ne pourrait investir que 88,5 millions et acheter cette pelouse hybride.

Je ne tenais pas le même discours à l’époque du projet d’agrandissement du stade Marcel Picot pour une raison très simple : si cela s’était fait comme c’était prévu, la collectivité aurait mis 60, 80 et peut-être 100 millions dans ce projet in fine et la CUGN n’en avait pas les moyens. Aujourd’hui, on ne parle pas du tout des mêmes sommes et quand aujourd’hui le Président Rousselot fait la comparaison avec le domaine de la culture, lorsqu’il dit que le football est un sport populaire qui réunit à Nancy entre 13.000 et 15.000 spectateurs à chaque match et qu’il compare cela à ce que coûte l’Opéra eu égard au nombre de spectateurs, je trouve que c’est beaucoup plus entendable. Parce que les sommes ne sont pas de la même importance. La collectivité se doit d’aider le football professionnel parce que spectacle populaire. A l’époque de l’agrandissement du stade, je jugeais le montage déraisonnable. Pour ce qui concerne la pelouse, l’effort pourrait être consenti mais au minimum, le Conseil de Communauté aurait pu avoir le débat. Et puis, regardons objectivement cette belle équipe de l’AS Nancy Lorraine, c’est la plus jeune de Ligue 2. Rarement dans l’histoire du football, un club professionnel n’a été aussi formateur. Ca mériterait quand même qu’on y apporte un peu plus d’attention.

 

 

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