Mes journées de Maire sont très chargées, comme d'habitude, en rendez-vous et réunions de travail. Mais, après la journée de travail, ça n'est jamais fini...
Avant hier, mercredi, deux réunions de quartiers successives à partir de 18h pour discuter avec les riverains d'aménagements...
Hier soir Conseil d'École élémentaire Badinter, puis une Assemblée Générale d'association. Aujourd'hui à 16h30 fête de l'école maternelle Brossolette, à 17h15spectacle scolaire de l'école maternelle Jules Ferry, puis à 19h une fête des voisins.
Heureusement, je vais pouvoir me reposer un peu demain samedi... le matin réunion du CCAS, puis 11h vernissage de l'exposition de l'association "Art Ensemble", l'après-midi je célébrerai... 5 mariages (!) et j'irai à la fête de l'école maternelle Jules Ferry... Ce qui me réjouit, c'est qu'il y a une belle vitalité à Tomblaine... on ne s'y ennuie pas ! Et je ne vous ai encore pas parlé de dimanche !
Misères de l’histoire à la télévision
Que faire quand Christine Angot profère une énorme ineptie sur l’esclavage ? Les responsables de chaînes publiques ont une responsabilité décisive quand ils privilégient la bêtise sur les savoirs.
Une nouvelle fois, une émission du service public télévisuel a brillé par sa turpitude. La scène a suffisamment tourné pour qu’on se contente d’en rappeler l’essentiel : une écrivaine à succès devenue éditorialiste dans un programme en vue énonce sans vergogne une contre-vérité historique sur l’esclavage. Christine Angot explique que la différence principale entre la Shoah et la traite des Noirs réside dans le bon traitement accordé aux seconds, du fait de leur destinée à être vendus au meilleur prix comme force de travail. En face, Franz-Olivier Giesbert, qui opine du chef avec des yeux gourmands, et Laurent Ruquier, animateur d’« On n’est pas couché », s’illustrent par leur silence.
Cette communion dans l’ignorance est tout à fait saisissante. Si les propos de Christine Angot ont été largement démontés par des historiennes et des historiens rappelant la mortalité énorme des esclaves déshumanisés, une question reste en suspens : comment est-il possible de diffuser en toute impunité de telles inepties sur un drame aux échos mémoriels aussi sensibles dans une émission très écoutée ?
On impute souvent aux défaillances de l’enseignement de l’histoire l’état parfois navrant des connaissances sur certains sujets. Les éditorialistes de l’émission en question ne sont d’ailleurs pas les derniers quand il s’agit de se lamenter sur le délabrement des connaissances à l’école. Pourtant, l’histoire de l’esclavage y est enseignée, et n’importe quel élève de collège ou de lycée serait aujourd’hui capable de contredire les aberrations professées par Christine Angot. Certes, on peut y regretter des manques, l’insuffisance d’attention accordée à l’esclavagisme colonial par exemple (le système des plantations), ou le caractère désincarné de l’étude du commerce triangulaire, parfois réduit à une petite carte, mais peu de manuels ne contiennent pas un schéma de bateau négrier, un témoignage d’esclave ou une image de plantation de canne à sucre. Depuis la loi Taubira de mai 2001, la traite atlantique est qualifiée de crime contre l’humanité et doit être étudiée à l’école.
D’aucuns ont, à raison, rappelé les effets délétères de la mise en concurrence des mémoires. On pourrait ajouter qu’il s’agit d’une aberration méthodologique pour les historiens, tant il ne nous appartient pas de fournir des billes à des concours malsains de mesure des drames et des souffrances. Mais voilà, les historiens spécialisés peinent à se faire entendre par le plus grand nombre, et force est de constater que les poncifs historiques et mémoriels s’installent sans grande résistance dans l’espace public, surtout quand ils viennent flatter les instincts réactionnaires, voire racistes.
Il n’y a rien à sauver dans ce passage télévisuel, mais peut-être pourrait-on y saisir l’occasion de repenser la place de l’histoire dans les émissions grand public ? Nous ne sommes franchement pas gâtés avec les apologies de la contre-révolution savamment distillées par l’émissaire patrimonial du gouvernement, Stéphane Bern, ou par son acolyte Lorànt Deutsch, n’ayant à offrir de l’histoire qu’une galerie de portraits de puissants. Carrément pas gâtés non plus par les saillies révisionnistes régulières d’un Éric Zemmour réduisant les historiens à des trublions chargés de démonter ses convictions d’extrême droite. « Vous n’avez qu’à y aller ! », nous répondent parfois quelques spectateurs fatigués par cette propagande et cette indigence, mais la question n’est pas si simple. L’historien n’a pas un mode de pensée en « punchline », comme c’est en vogue aujourd’hui dans les médias, il est obligé de développer, de plaider pour la complexité, d’expliciter. Ce n’est donc pas un bon client. Certains s’en sortent mieux que d’autres et sont donc régulièrement appelés, mais au risque de devoir intervenir sur des sujets qu’ils maîtrisent mal et d’y perdre au passage leur casquette de savant. Aussi la responsabilité de telles scènes télévisuelles repose-t-elle bien plus largement sur les animateurs de ces émissions, et c’est à l’ensemble du service public (au moins) de prendre l’initiative d’un vaste aggiornamento à propos de ses appétences pour la bêtise et la haine plutôt que pour la saveur des savoirs.
L'ASPTT Nancy-Tomblaine rendait hommage à Boris, coach et dirigeant passionné du club, qui nous a quitté beaucoup, beaucoup trop tôt.
Un tournoi de l'amitié lui a été consacré. Sur cette photo, tous les jeunes basketteurs qui portent ces tee-shirts "Merci Boris" ont été entrainés et formés par Boris.
Le Président Olivier Rambaut dans une prise de parole forte a dit toute la peine partagée par le club, ses amis, sa famille. Une grande émotion.
Je vous l'annonçais ce matin... les Championnats de France "Élite" Avenir de gymnastique continuaient à St Brieuc. Le club tomblainois Rondade Salto avait deux gymnastes qualifiés. Hier Romain Cavallaro a été sacré Champion de France Espoir, aujourd'hui un autre jeune tomblainois est devenu Champion de France "Élite-Avenir" : Walys Khiri !
Ainsi 100% des gymnastes tomblainois qualifiés sont devenus ce weelk-end Champions de France !
C'est énorme ! Bravo aux dirigeants de Rondade Salto !
Je vous ai annoncé hier que Romain Cavallaro est devenu champion de France Espoir en gymnastique. C'est une belle image de la jeunesse tomblainoise. Le club Rondade Salto, fer de lance du sport tomblainois, compte plus de 500 licenciés et remporte de nombreux titres nationaux dans les catégories jeunes depuis une dizaine d'années.
Mais il ne faut pas oublier que la semaine dernière nos jeunes gymnastes sont aussi devenus champions de France UNSS (en catégorie Lycées mixtes Excellence) avec le Lycée Varoquaux de Tomblaine !
Ils sont arrivés premiers sur 28 lycées qualifiés, c'est énorme !
Ces lycéens sont tous issus de Rondade Salto, véritable pépinière de talents. Bravo à tous, mais bravo aussi à leurs professeurs qui assurent brillamment la continuité.
Et Rondade Salto est toujours à St Brieuc ce week-end aux Championnats de France "Élite", où on espère encore des podiums ce matin ?
Bravo, bravo, bravo !
Les week-ends de juin sont bien chargés pour un maire et ses adjoints... Mais ça n'est rien que du plaisir.
D'abord la saison des repas des voisins est revenue... Mais il y a parfois des avis de tempête, hier vendredi le repas des voisins de la rue Pablo Neruda a été rapatrié par précaution sous la véranda de monsieur et madame Schubnel. Et bien c'était très sympa quand même. Plusieurs élus m'y accompagnaient, Hinde Magada, Jean-Claude Dumas, Denise Gundelwein, Serge Strach. J'adore ces moments tout simples de convivialité.
Ce samedi matin à 9h, un café-croissant dans mon bureau avec le Bureau Municipal pour une séance de travail...
Puis, à 10h, nous avons reçu les 15 jeunes qui seront en emplois-été en Juillet-Août. En effet chaque année la Commune offre à une quinzaine de jeunes la possibilité de travailler en CCD pendant 3 semaines pour renforcer les services municipaux en cette période de vacances. C'est souvent une première expérience de travail pour ces jeunes et une possibilité de gagner un peu d'argent et de s'investir pour la Commune. Une petite photo-souvenir a été prise avec les chefs de services qui accueilleront ces jeunes.
A 11h30, j'ai pris la parole pour le vernissage de l'exposition des œuvres de Tata Gliglou, membre de l'association Art-ensemble, il peint à l'huile et s'est spécialisé dans les portraits de personnalités de face, de profil... et même de dos ! A découvrir à la mairie de Tomblaine pendant 3 semaines.
A 14h, j'ai eu l'immense plaisir de procéder au mariage de Melike Basaran et Hamine Benhenou, deux jeunes qu'on a vu grandir à Tomblaine et qui sont aujourd'hui employés municipaux. Rémi Walter, gamin de Tomblaine, devenu footballeur professionnel à Nice, était le témoin d'Amine. Leurs familles et leurs amis nombreux étaient venus et une belle fête s'est improvisée sur le parvis de la mairie avec un groupe de musiciens turcs et la batucada de Tomblaine, qui avait préparé la surprise pour Amine et Melike. Grosse émotion !
A 16h j'ai célébré un autre mariage, c'est toujours un bon moment.
Puis à 19h, nous étions invité à un autre repas des voisins, au Clos des Jardiniers. Là encore, des tomblainois très sympas et accueillants.
Tomblaine est un grand village et tous ces moments participent à la qualité du vivre-ensemble.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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