Je signe parce que les Maisons des Jeunes et de la Culture sont des acteurs essentiels de l’éducation populaire dans notre pays. C’est au travers de l’apprentissage, des rencontres, de la participation et du partage que les MJC parviennent à réconcilier le vieil antagonisme mis en lumière par Jean-Jacques Rousseau entre éducation individuelle et éducation citoyenne.
L’article de l’Est Républicain concernant le conseil de communauté urbaine mérite quelques précisions.
En effet, comme le dossier est très technique, et que le journaliste ne dispose que des informations fournies par le service communication de la Communauté Urbaine, le compte rendu ne peut pas être suffisamment précis.
Ce qu’il faut savoir c’est que Valérie Debord utilise son pouvoir de vice présidente pour agresser la Ville de Tomblaine et derrière elle, Hervé Féron qui l’a battue aux dernières législatives et qu’elle retrouvera aux prochaines.
Malheureusement, c’est sa conception de la politique.
Avant de demander une suspension de séance, Hervé Féron a posé la question à la rapporteure Valérie Debord « Pouvez-vous me dire précisément où se trouve la parcelle dont on parle, pouvez-vous nous dire à quel endroit dans le quartier elle se trouve, connaissez-vous vraiment votre sujet ? »
André Rossinot s’est retourné vers elle, et comme elle n’avait rien à répondre, car elle ne connaissait pas le sujet, il a annoncé la suspension de séance.
On constate donc bien qu’on est là dans le règlement de compte.
Il y a inégalité de traitements, la Communauté Urbaine, a rajouté des règles à la loi SRU, elle souhaite appliquer cette règle strictement à Tomblaine, mais elle ne l’applique pas strictement à d’autres communes.
Quel est le sujet ?
Un investisseur privé voulait faire des logements non sociaux sur cette parcelle. Hervé Féron a souhaité que ce soit Batigère qui gère le projet pour créer 36 logements sociaux, c’est la demande claire du Maire de Tomblaine. Au nom de cette « règle », la Communauté Urbaine veut imposer 30 pour cent de logements très sociaux (PLAI) au Maire de Tomblaine.
Le Maire de Tomblaine répond : la loi a prévu qu’il n’y a pas de liens hiérarchiques d’une collectivité à l’autre, laissez les maires libres d’organiser la mixité sociale dans leur commune dans le cadre de la loi. Nous sommes dans le Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville, dont l’objectif est d’organiser la mixité sociale et la mixité de l’Habitat. Or nous sommes déjà en surdensité dans ce quartier. Le Maire de Tomblaine souhaite 36 logements sociaux nouveaux et Valérie Debord veut lui imposer 25 logements sociaux + 11 très sociaux. Le Maire de Tomblaine dit qu’il est prêt à développer des logements très sociaux ponctuellement sur d’autres quartiers, mais rien n’y fait, il est décidé autoritairement de supprimer la ligne des logements sociaux voulus par le Maire de Tomblaine.
Cette décision autoritaire du Président de la CUGN ne convient pas ni au Maire de Tomblaine, ni au groupe de Gauche.
Dans la même délibération sur un projet pour la Ville de Jarville, 40 logements sociaux en PLUS sont prévus, la CUGN leur impose zéro PLAI, 9 logements sociaux PLUS sont prévus à Saulxures, la CUGN leur impose zéro PLAI.
Il s'agit donc d'un affligeant règlement de compte.
Les jeunes Tomblainois n'en finissent plus de remporter des titres !
À Albi, aujourd'hui avaient lieu les championnats de France de gymnastique, en catégorie 10-11 ans national A1 (niveau le plus élevé ), qui est devenu une fois de plus champion de France par équipe ???
Tomblaine !
L'équipe de Rondade Salto Tomblaine du Président Denis Hoelter, sur la plus haute marche : Romain Cavalaro, Mathis Noblet, Ienny Baginsky, Vincent Marchesi, et Axel Contal.
Chassez le naturel, il revient au galop ! A peine André Rossinot a t-il obtenu que la gauche construise avec lui le projet du Grand Nancy Métropole, qu’il revient à ses bonnes vieilles méthodes : l’autoritarisme.
Le maire de Tomblaine a travaillé depuis des mois pour qu’Avenue de la Paix soit implanté un bâtiment de 36 logements sociaux « PLUS » dans le Quartier Prioritaire de Politique de la Ville. Cela est lié pour les bailleurs sociaux à des subventions de la Communauté Urbaine.
Valérie Debord abusant de son pouvoir de vice-présidente de la Communauté Urbaine (celle-là, il faudra se souvenir qu’il n’est pas bon de lui confier des responsabilités), utilise une règle de la Communauté Urbaine qui impose désormais de construire 30 % de PLAI (logement très sociaux), chaque fois que l’on crée de nouveaux logements sociaux.
Hervé Féron a eu beau expliquer qu’en tant que Maire il ne souhaitait pas ces PLAI à cet endroit parce qu’on est dans un secteur en surdensité dans le quartier prioritaire de la politique de la ville, elle n’a rien voulu entendre. Hervé Féron a expliqué qu’il est prêt à redéployer des PLAI sur d’autres secteurs de Tomblaine mais qu’il a le souci de respecter les équilibres, la mixité sociale et la mixité de l’habitat sur l’ensemble de sa commune.
Valérie Debord s’est obstinée stupidement et, en conséquence, les 36 logements sociaux, pour lesquels Hervé Féron avait trouvé un promoteur ne verront pas le jour. C’est scandaleux, on se souvient déjà de la façon dont Valérie Debord avait géré l’arrivée massive de gens du voyage sur la commune de Tomblaine du mois de juin au mois de Septembre 2015. Chacun appréciera.
Au secours, la droite essaie de revenir !
Le premier point à l'ordre du jour était aujourd'hui le rapport d'activité 2015 du Conseil de Développement Durable. André Rossinot a introduit le sujet en insistant sur le fait que cette communication est désormais obligatoire, on peut se demander comment ça se passerait si ça n'était pas obligatoire ?
La présentation de ce rapport a été faite par l'excellent Président du CDD (ce qui démontre le côté malheureusement précaire de la démarche) Dominique Walk.
Rapport très intéressant.
Le problème, c'est toujours ce qu'on en fait. On attend toujours ce qui nous avait pourtant été annoncé dans le cadre du changement de gouvernance à savoir : chaque fois qu'une délibération arrive à l'ordre du jour du Conseil de Communauté et bientôt du Conseil de Métropole et que le Conseil de Développement Durable a travaillé sur un sujet lié à cette délibération, nous souhaitons que l'avis du Conseil de Développement Durable soit annexé à cette délibération pour éclairer le Conseil.
Or, ça n'est jamais le cas, ce CDD n'est utilisé que lorsqu'il sert les décisions de l'exécutif pour les légitimer.
Et puis peut-être que quand la démocratie représentative sera respectée, l'exercice de la démocratie participative sera crédible...
Jeudi 26 mai 2016 s’est tenue à l'Espace Jean-Jaurès,une rencontre d'information et d'échange à l'occasion du 22ème anniversaire du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda.
Le 5 avril dernier, Hervé Féron cosignait pour le journal Le Monde une tribune de parlementaires et d’anciens ministres français et européens, représentants d’associations antiracistes, de la jeunesse, Français, Rwandais et Européens, pour briser le silence et ne plus nier l’Histoire afin de servir le devoir de mémoire. A l’invitation de l’EGAM, mouvement antiraciste européen, les députés français étaient invités à participer à la délégation envoyée à Kigali en avril dernier lors du 22ème anniversaire du génocide. Seul Député qui répondit présent à cet appel, Hervé Féron a rappelé hier soir les raisons de son engagement pour cette cause délibérément ignorée.
A la suite de la diffusion du documentaire « spéciale investigation », la parole fut donnée à Jessica GERONDAL, Trésorière Nationale du Mouvement des Jeunes Socialistes. Directement concernée par son histoire familiale, c’est avec émotion qu’elle nous rappelle que « le négationnisme, c’est tuer deux fois ». Eliot PAVIA, Animateur Fédéral du Mouvement des Jeunes Socialistes de Meurthe et Moselle, qui s’est rendu par deux fois au Rwanda, s’est également exprimé sur l’attente des Rwandais : leur seul souhait est d’obtenir la reconnaissance des atrocités commises grâce au soutien français. A travers l’Etat, la population française est aux yeux du peuple rwandais, elle-même complice de ce lourd silence.
Des échanges chargés d’émotion, mais très instructifs, ont eu lieu avec le public, et seuls le dialogue, l’information, les prises de conscience, la transparence et l’honnêteté intellectuelle permettront à la France d’accepter l’Histoire telle qu’elle est : la vérité maintenant !
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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