Une autre manifestation avait lieu à partir de 19 heures vendredi 31 juillet : le Repas du Monde ! Le principe est original puisqu’il s’agit d’inviter les participants à venir très nombreux, chacun pouvant préparer un plat dont la recette correspond à son pays ou sa région d’origine.
Que vous soyez d’origine turque, tunisienne, auvergnate ou bretonne, vous avez certainement un talent caché, une recette "bien de chez vous" et vous allez pouvoir la partager.
Les visiteurs viennent également très nombreux et passent d’un stand à l’autre pour goûter à ces spécialités culinaires et s’intéresser à l’histoire, aux origines de la personne qui les a concoctées. Les boissons sont offertes par le Comité des Fêtes, le tout est agrémenté par l’orchestre Son del Salon.
Un moment de fête et de convivialité, sur la Place des Arts et sous le soleil tomblainois, on se serait cru dans le midi de la France !
Le Centre de Loisirs Sans Hébergement de Tomblaine a fêté la fin de session du mois de juillet ce vendredi 31 juillet. Cette session a été particulièrement réussie : pour le seul mois de juillet, le Centre de Loisirs a accueilli 294 enfants soit 2231 journées-enfants. En moyenne, ce sont donc 118 enfants accueillis avec des effectifs qui ont atteint 140 enfants pour les deuxième et troisième semaines de juillet. 27 animateurs ont été recrutés par la Ville de Tomblaine et parmi eux, 9 ont effectué leur stage pratique BAFA.
La politique jeunesse de la Ville de Tomblaine permet aussi à 250 enfants de partir en colonie de vacances en Italie chaque année, 15 jeunes sont embauchés en emploi été pour renforcer les services municipaux. La Ville de Tomblaine finance régulièrement des formations BAFA et des formations de surveillant de baignade pour que les jeunes Tomblainois puissent trouver du travail en été.
Le spectacle de fin de session du Centre de Loisirs a été un moment de fête mais en même temps de grande qualité puisqu’on a vu des enfants de 2 à 13 ans présenter un spectacle avec beaucoup de savoir-faire acquis au cours de cette session, en chanson, en percussion, …
Parmi les animateurs du Centre de Loisirs, beaucoup interviennent aussi dans le cadre du temps périscolaire ou encore de la batucada, de l’école de musique Tempo, il y a donc beaucoup de savoir-faire qui se croisent et tous ces enfants peuvent en profiter !
L'Est Républicain publie aujourd'hui un article intitulé "La valse des horaires de bus", relatif aux conséquences de la mise en oeuvre de la délibération n°22 "Transports en commun : optimisation du réseau urbain" adoptée par la Majorité lors du Conseil de communauté du 14 novembre dernier.
Je souhaite rappeler qu'avec les élus de la Gauche du Grand Nancy, nous avions voté, de façon unanime, contre cette délibération diminuant la fréquence de passage des bus du réseau STAN. Le communiqué de presse que j'avais signé le 13 novembre dernier au nom du Groupe de Gauche démontrait clairement l'opposition des élus de Gauche, c'est une interprétation que de dire aujourd'hui dans la presse que "l'opposition socialiste n'est pas vraiment montée au front..."
Si le contexte du Conseil de Communauté contraint l'espace de parole qui nous est réservé, quatre interventions du groupe avaient présenté la position commune des élus de la Gauche du Grand Nancy et les arguments motivant un vote unanime contre cette délibération.
A la lecture de ce communiqué de presse, il est très clair que nos interventions ne concernaient pas les bus qui roulent à vide mais bien toutes les lignes du réseau STAN impactées par cette délibération. Cette baisse générale de l'offre constitue une dégradation du service public que nous avons dénoncée et que nous continuons à déplorer. Il ne nous semble donc pas concevable de réaliser ainsi des économies sur le dos des populations les plus fragiles.
Vous trouverez ci-dessous, pour votre parfaite information, le communiqué de presse que j'avais signé au nom du Groupe de Gauche le 13 novembre dernier, présentant notre position commune sur ce sujet.
Hervé FERON
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA GAUCHE DU GRAND NANCY - 13 NOVEMBRE 2014
Comme nous l’avions déjà expliqué, la gestion des transports en commun a toujours été l’un des talons d’Achille de la Communauté urbaine. Malheureusement, la nouvelle délibération relative à l’« optimisation » du réseau urbain inscrite à l’ordre du jour du Conseil communautaire, ne contribuera en rien à l’amélioration du quotidien des usagers du réseau STAN, bien au contraire.
Le choix de baisser notamment la fréquence d’un certain nombre de lignes de bus se fait au détriment des besoins quotidiens et ne fera qu’inciter les grands nancéiens à prendre leur voiture individuelle pour l’ensemble de leurs déplacements. Par cette nouvelle diminution de l’attractivité du réseau grand nancéien, la Communauté urbaine se met en contradiction avec l’objectif d’amélioration de la qualité de l’air défini par son Plan de Déplacements Urbains qui remonte à 2006.
Ainsi, parce qu’on ne peut faire de choix que de façon globale, l’élaboration d’un nouveau Plan de Déplacements Urbains du Grand Nancy, maintes fois annoncée mais toujours reportée, devient urgente. Aux nouveaux ajustements à la baisse visiblement prévus pour l’été 2015, nous préconisons le lancement d’une réelle concertation avec les habitants et les commerçants de l’agglomération et de réelles améliorations, le mécontentement des Grands Nancéiens étant réel.
Certes, bien entendu, si nous avons la possibilité de réaliser certaines économies d’argent public pour des lignes incohérentes et mal adaptées, il convient de le faire rapidement. Mais ces économies générées doivent bien être réutilisées afin de combler les points de faiblesse du réseau que nous avons identifiés et pour lesquelles nous n’avons pas été entendus.
Par exemple, avec ces économies, nous demandons la mise en place de la gratuité de l’accès du réseau STAN aux personnes handicapées. La délibération n°20 du Conseil prévoit la gratuité pour les personnes qui les accompagnent. Nous souhaiterions que les personnes handicapées bénéficient elles-mêmes de la gratuité.
Pour toutes ces raisons, l’ensemble des élus du groupe de Gauche s’oppose à la diminution des fréquences de passage des bus et du tram présentée ce vendredi en Conseil de communauté.
Pour le groupe « La Gauche du Grand Nancy »,
Le Président,
Hervé FERON
Vous n'êtes pas encore inscrit(e) sur les listes électorales et vous souhaiteriez voter les 6 et 13 décembre prochains à l'occasion des élections régionales ?
IL EST ENCORE TEMPS : rendez-vous dans votre Mairie jusqu'au 30 septembre pour vous inscrire sur les listes électorales !
Jeudi 30 juillet, le maire de la ville de Fréjus (Var), a décidé que les avantages dont bénéficiaient les artistes fréjussiens nécessitaient un « minimum de retour » de leur part. Concrètement, les artistes devront accueillir dans leurs locaux, de 16h30 à 18h, des enfants du primaire, et ce de manière totalement bénévole.
Cette décision purement arbitraire et unilatérale dévoile, une fois de plus, le vrai visage du FN, et la vision de l’extrême-droite vis-à-vis de la culture et des artistes.
En effet, cette décision a été prise sans aucune concertation préalable avec les artistes en question. Pour M. Rachline, maire de Fréjus, nul besoin de débattre sur la meilleure façon de faire participer les artistes aux activités culturelles et pédagogiques de la ville. Artistes ou personnel éducatif, tous doivent immanquablement se soumettre aux décisions de la mairie. La discussion, le débat, la participation de tous à la vie démocratique de la ville, sont bien les dernières préoccupations du représentant de ce parti d’extrême droite.
En leur demandant grossièrement un « retour sur investissement », M. Rachline dénigre le travail des artistes de sa ville, et de la France toute entière. Les œuvres qui en découlent sont autant de contributions au rayonnement de sa ville, qui bénéficie aujourd’hui d’un label d’art et d’histoire. Grâce à ces artistes, qui sont assimilés à des baby-sitters, Fréjus accueille un office de tourisme 4 étoiles, attire de nombreux personnes, et constitue un lieu de rendez-vous et d’expositions culturels. Au-delà de ce rayonnement artistique, c’est une véritable économie qui s’organise tout autour (hôtellerie, restauration, boutiques de souvenirs…). Le « minimum de retour » exigé en échange du soutien des pouvoirs publics existe donc déjà de fait, il est même inséparable de la création artistique.
Je suis bien sûr d’avis que les artistes doivent contribuer à la vie culturelle de leur ville et du pays, via des actions pédagogiques et de diffusion de leur savoir-faire. Mais, même si cette réforme occasionne des charges considérables pour les communes, les solutions ne manquent pas, quand on fait coïncider les bonnes idées et les bonnes volontés. A Tomblaine, 457 élèves participent gratuitement chaque mardi et vendredi de 15h à 16h30 à des activités artistiques aussi variées que les arts plastiques, l’éveil musical, le chant, le théâtre…Les intervenants sont salariés. Et la réforme des rythmes scolaires est un véritable succès pour l’épanouissement personnel de nos enfants.
Mais c’est bien cette ambition qui fait cruellement défaut au maire de Fréjus, ainsi qu’au parti qu’il représente. Ce n’est pas en considérant la culture, l’art et le rayonnement de la France, comme des pertes de temps et d’argent qu’il convient de fouler au pied, que M. Rachline servira sa ville. Les élus locaux qui mettent en œuvre des politiques culturelles et pédagogiques volontaristes en démontrent le contraire partout en France, tous les jours.
Jeudi 23 juillet dernier, une circulaire relative à la mise en œuvre des périodes de césure lors des cursus universitaires a été publiée par Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette initiative répond à une promesse de François Hollande, formulée en mai dernier, qui a été suivie d’actes concrets.
Issue d’une large concertation auprès des organisations étudiantes et des établissements d’enseignement supérieur, cette circulaire précise les modalités des périodes de césure. Allant de six à douze mois et correspondant à la saisonnalité des semestres universitaires, cette étape du cursus sera ouverte à tous les étudiants du supérieur, de manière sécurisée et valorisée et dès la rentrée 2015. Je me réjouis d’une telle avancée qui aura, je n’en doute pas, d’importantes répercussions sur la qualité et la pertinence de notre système éducatif.
Ne se substituant pas aux voies usuelles d’attribution du diplôme, ce choix est facultatif et dépendant de la volonté de l’étudiant. Ainsi, aucun établissement ne pourra imposer la césure à ces étudiants comme étape obligatoire d’obtention du diplôme. En ce sens, je me réjouis que le libre choix soit préservé concernant une option de parcours que tous ne peuvent ou ne veulent emprunter.
Au-delà de cette liberté accordée, ce texte protège ceux qui sautent le pas. En effet, les étudiants partant en césure seront assurés de conserver leur statut et de demeurer inscrits auprès de leur établissement d’origine, bénéficiant ainsi de tous leurs droits (couverture sociale étudiante, bourse…). De la même façon, l’instauration de l’obligation de signature d’un accord entre la direction des études et l’étudiant garantit la réinscription de ce dernier une fois la césure terminée. La protection totale de l’étudiant va inciter nombre de ceux qui hésitaient à tenter cette expérience forcément très enrichissante.
Parallèlement, et cela me semble indispensable, le sérieux et la cohérence de cette année de césure seront aussi assurés. L’étudiant sera ainsi tenu de maintenir constamment le contact avec son établissement d’origine afin d’assurer un suivi de qualité. En outre, la circulaire instaure une prise en compte des compétences acquises, portées au supplément du diplôme dans le cadre d’unités d’enseignement libres facultatives (groupe cohérent d’enseignements et d’activités). Pour aller encore plus loin, le texte de loi propose de reconnaître ces compétences par octroi d’ECTS, en sus de ceux nécessaires à l’obtention du diplôme. Cette valorisation de la période de césure va dans le sens d’une institutionnalisation de la pratique et permettra une meilleure prise en compte de la part des acteurs de l’enseignement supérieur, des employeurs et des étudiants.
Un bilan quantitatif régulier du dispositif sera demandé par le Ministre en charge de l’enseignement supérieur. On pourra alors identifier les lieux les moins favorables ou pratiquant de manière biaisée la période de césure, le cas échéant. Des améliorations pourront ainsi être apportées.
Je me réjouis de cette mesure en faveur de la diversité de parcours des étudiants et en faveur de leur insertion dans le « monde actif » (bénévolat, stage, expérience personnelle…). Tout cela va dans le sens d’une France plus ouverte sur le monde et sur elle-même, mais aussi d’une jeunesse plus à même de répondre à des enjeux globaux, à la fois internationaux et transdisciplinaires.
Dans l'Est Républicain d'hier, Hervé FERON a évoqué sa proposition de loi, déposée conjointement avec son collègue Michel MENARD, visant à instaurer un statut de volontaire de l'animation :
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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