Agir pour vous et avec vous

Mois : février 2011 (Page 5 de 5)

Quel est leur rôle ?

 

Les députés sont élus au suffrage universel direct dans le cadre de circonscriptions. Celles-ci sont délimitées, à l’intérieur de chaque département en tenant compte de l’importance de la population. Leur nombre varie ainsi de 2 à 24 selon le département. Pour être candidat, il faut être âgé de 23 ans, au moins et ne pas être dans un cas d’incapacité ou d’inéligibilité prévu par la loi.

Le député, bien qu’élu dans un cadre géographique restreint, est l’élu de la Nation : il agit et parle au nom de l’intérêt général. Pendant la durée de la session parlementaire qui court du premier jour ouvrable d’octobre au dernier jour ouvrable de juin, l’activité du député se partage entre les séances publiques, le travail au sein des commissions, des offices, délégations et des groupes politiques. Les députés se rassemblent par affinités politiques pour former des groupes d’au moins 20 membres.

Les commissions permanentes

Il s’agit en fait de groupes de travail chargés d’effectuer un premier examen des textes législatifs avant que ceux-ci soient discutés en séance. Elles sont au nombre de six : commission des Lois, des Affaires culturelles et sociales, des Affaires étrangères, de la Production et des échanges, de la Défense et des Finances. Les députés sont tous membres d’une seule commission permanente.

Le vote de la loi

L’initiative des lois appartient au gouvernement qui dépose les projets de loi et aux parlementaires par le biais des propositions de loi ou d’amendements.

A l’Assemblée, le projet ou la proposition de loi est envoyé pour examen à l’une des commissions permanentes qui désigne un rapporteur et se prononce sur le texte qui lui est soumis, souvent modifié par des amendements.
Après une discussion générale sur le projet, en séance publique, l’Assemblée examine articles et amendements. Puis il est procédé au vote sur l’ensemble du texte. Tous les débats sont reproduits au journal officiel.

Le texte, voté par une assemblée est transmis à l’autre jusqu’à l’adoption d’un texte commun. Ces lectures successives s’appellent la  » navette « . Le Premier ministre peut, en cas de désaccord, provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire composée de sept députés et de sept sénateurs. Si cette procédure de conciliation n’aboutit pas, le gouvernement peut donner le dernier mot à l’Assemblée Nationale.

Après adoption, le Président de la République dispose de quinze jours pour promulguer la loi, délai pendant lequel elle peut être soumise au Conseil constitutionnel, notamment par le Président de l’Assemblée ou du Sénat ou par soixante députés ou soixante sénateurs. La loi promulguée paraît au Journal Officiel.

Le contrôle du Gouvernement

Le gouvernement est politiquement responsable devant la seule Assemblée Nationale. Celle-ci veille à la bonne application de la loi et à l’évaluation des politiques publiques.

La motion de censure, qui doit être signée par au moins un dixième des députés, est adoptée si elle recueille les voix de la majorité des membres de l’Assemblée, soit actuellement 289. Le Premier ministre peut aussi décider d’engager la responsabilité du gouvernement sur son programme, sur une déclaration de politique générale, ou sur le vote d’un texte.

En cas de censure, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission de son gouvernement.

Le contrôle du Gouvernement s’exerce également au moyen des questions orales (du mardi et du mercredi après-midi) ou écrites qui sont publiées, ainsi que les réponses au Journal Officiel.

Chaque année à l’automne, l’examen du budget et de la loi de financement de la sécurité sociale permet aux commissions d’analyser l’action administrative dans tous les domaines. Les rapporteurs budgétaires disposent de pouvoirs de contrôle sur pièces et sur place.

L’Assemblée nationale peut décider de constituer une commission d’enquête d’une durée limitée à six mois. Son rapporteur dispose de pouvoirs d’investigation. Toute personne dont elle juge utile l’audition est tenue de se présenter devant elle et de prêter serment sous peine de sanctions pénales.

L’Assemblée peut également utiliser d’autres organes (missions d’information, délégations et offices parlementaires) destinés à contrôler les politiques publiques dans différents domaines.

 

Plus de renseignements sur le site de l’Assemblée Nationale

 

 
 
 
 

Hervé Féron habite Tomblaine, marié, père de trois enfants, est titulaire du Diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé, et d’un DESS de Management Public.

Son parcours professionnel est assez atypique. Il a tout d’abord exercé le métier d’Éducateur Spécialisé auprès d’enfants et de jeunes en difficulté pendant une quinzaine d’années.

Ses engagements politiques :

Hervé Féron est élu pour la première fois lors des élections municipales de 1983, sur la liste du socialiste Job Durupt, qui deviendra député trois ans plus tard. Il devient Maire-adjoint délégué à la Jeunesse, aux Sport et à la culture en 1991, et gardera ce poste jusqu’en 2001, année où il est élu maire de Tomblaine.

Maire de Tomblaine depuis 2001 sans discontinuer.

En 2008, il mène la liste socialiste, qui l’emporte avec plus de 65 % des suffrages dès le premier tour. Il siège par ailleurs à la Communauté urbaine du Grand Nancy, au sein du groupe « La Gauche du Grand Nancy ».

En mars 2020, il est réélu maire au premier tour, avec plus de 76% des suffrages. Il devient Vice-Président de la Métropole du Grand Nancy, délégué aux Sports et aux grands équipements.

Suite à un combat qu’il a mené contre les agissements de la Préfète de Meurthe et Moselle, son Conseil Municipal frappe un grand coup et démissionne pour protester solidairement avec Hervé Féron, le 17 mai 2024. Hervé Féron reste alors maire sans discontinuer jusqu’aux élections municipales du 22 septembre 2024, où la liste conduite par Hervé Féron est élue avec … 100% des voix. Hervé Féron est réélu maire de Tomblaine, le lundi 30 septembre 2024, à l’unanimité.

Le 8 Novembre 2017, Hervé Féron est, dans l’Histoire, le premier élu de Meurthe et Moselle à recevoir une Marianne d’or (Service Public de Proximité et Cohésion Sociale), la plus haute distinction honorifique pour un Maire.

En Juillet 2020 il reçoit une seconde Marianne d’or, de la solidarité, en particulier dans le cadre de la crise sanitaire. Elle lui est remise chez Drouant, dans les salons du Prix Goncourt.

Hervé Féron a été le plus jeune membre de son Conseil Municipal, quand il est devenu maire, il était le plus jeune maire de la Métropole du Grand Nancy. Aujourd’hui il est le maire dans la Métropole  qui est en fonction depuis le plus long temps (seul maire à être en fonction depuis 2001)

Vice-Président du Conseil Général de 1998 à 2007.

Hervé Féron est devenu conseiller général de Tomblaine en 1998. À partir de 2001, il devient vice-président du conseil général de Meurthe-et-Moselle, chargé des thématiques de la jeunesse, de l’éducation populaire et des sports, auxquelles s’ajoutent celles de la Famille et de la Protection de l’Enfance à partir de 2004. Il démissionne de ses fonctions en 2007 lorsqu’il est élu député pour ne pas cumuler mais pour rester maire de Tomblaine.

Député de Meurthe-et-Moselle de 2007 à 2017, il siège à l’Assemblée Nationale au sein du groupe socialiste, radical, citoyen et divers-gauche. Il est membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Il est réélu sur la deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle, lors des élections législatives de 2012. Il sera à plusieurs reprises rapporteur du Budget de la Culture, il est à l’origine de plusieurs Lois, comme par exemple celle qui a baissé la TVA à 5,5% sur le spectacle vivant.

Parmi les travaux qu’il a menés à l’Assemblée Nationale :

– Hervé Féron a été Rapporteur pour avis, Rapport 1968 du 14 octobre 2009 présenté au nom de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation sur le Projet de Loi de Finances 2010 -Tome 1 – Action extérieure de l’État – Rayonnement Culturel et Scientifique.
– Rapporteur avec Jean-François Mancel et André Schneider sur le Rapport d’Information 2693 du 30 juin 2010 en conclusion des travaux de la Mission d’évaluation et de contrôle (MEC) sur l’enseignement français à l’étranger.
– Rapporteur pour avis 1429 du 10 octobre 2013 au nom de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education sur le Projet de Loi de Finances 2014 (Tome II Culture : “Création, transmission des savoirs et démocratisation de la Culture”)
– Rapporteur de la Loi 2015-195 du 20 février 2015 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union Européenne dans les domaines de la propriété littéraire et artistique et du patrimoine culturel le 28 octobre 2014 par la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education.
– Rapporteur pour avis 4126 du 13 octobre 2016 au nom de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education sur le Projet de Loi de Finances 2017 (Tome II Culture : “Création, transmission des savoirs, et démocratisation de la Culture”).

En 2012, victime d’un tripatouillage électoral, sa circonscription est charcutée, plaçant ainsi sa ville Tomblaine en dehors de sa circonscription, ce qui le fragilisait. De même cela plaçait Tomblaine en dehors du Grand Nancy … dans la circonscription de Lunéville. Malgré cette manœuvre et cette incohérence, il est réélu député… Cette reconfiguration de la carte électorale aura comme conséquence qu’Hervé Féron aura été le député de 18 communes en tout sur les 20 de la Métropole du Grand Nancy, ce qui n’a été le cas d’aucun autre député dans l’histoire…

Sur le plan culturel :

A toute cette activité, s’ajoute une forte implication d’Hervé Féron sur le plan culturel et artistique.

Dans les années 80, il reçoit des petits prix littéraires, il devient alors le leader (chanteur – guitariste – auteur et compositeur) du groupe « Terrain Vague » (folk-rock), qui a sa petite heure de gloire avec de nombreux spectacles, disques, tournées…
Il s’oriente ensuite vers une carrière artistique : musicien, parolier, compositeur, comédien, metteur en scène.
A cette époque, il écrit également pour un certain nombre d’artistes. De 1987 jusqu’à 1998, spécialiste de chroniques  caustiques sur l’actualité, il anime des émissions sur Europe 1, à RTL Télévision, puis sur Radio France.
A Tomblaine, il est le fondateur en 1991 des « R.T.T. » : les Rencontres Théâtrales de Tomblaine « Aux Actes Citoyens », il sera pendant 10 ans le président de ce festival différent, jeune et populaire au sens du « Théâtre Populaire » cher à Jean Vilar. Il en est aujourd’hui le Directeur Artistique.
Hervé Féron est auteur de plusieurs ouvrages : Bienvenue en Palestine sorti en 2014 et, en 2016, Un mur dans le désert, consacré à la vie pénible des Sahraouis dans un camp de réfugiés. Les deux livres sont sortis dans la collection témoignages des éditions Kaïros. En 2015, il réalise le documentaire « Un mur dans le désert » avec la participation du comédien Pierre Richard. Le film a été diffusé sur plusieurs chaines de télévision, 18 fois sur LCP, mais également à l’étranger : télévisions Algérienne, Vénézuelienne …
Suivent Écoutez-nous (pamphlet) sorti en 2019, et Le Passeur d’Ardoise (Recueil de nouvelles) sorti en 2020 aux éditions Sydney Laurent.
Puis Les petits ruisseaux et J’ai l’oreille qui siffle (quelqu’un pense à moi ?), ces deux livres sont sortis chez Vérone éditions.

Il est nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 2019.

En février 2024, à la demande du Maire de Nancy Hervé Féron, organise les Journées Mondiales de la Commedia dell’arte, il obtient que la Ville de Nancy soit officiellement désignée « Capitale Mondiale de la Commedia dell’arte », il obtient le label officiel de l’UNESCO, de grandes personnalités du monde la culture lui témoignent soutiens et félicitations : Audrey Azoulay, ancienne Ministre de la Culture et Directrice Générale de l’UNESCO, Jack Lang, ancien Ministre de la Culture, Carlo Boso, Ferruccio Soleri, Enrico Bonavera…
Le festival « Aux Actes Citoyens » dont il est toujours le conseiller culturel et directeur artistique, connait un succès sans cesse grandissant, par son originalité et la qualité de sa programmation (chaque année des talents nouveaux ou « pépites en devenir » sont découverts dans ce festival et seront moliérisés ensuite…). « Aux Actes Citoyens » est aujourd’hui la plus grande manifestation théâtrale de toute la région Grand Est.

En septembre 2024, il lance le dispositif « Tomblaine D’iCi… Danse en corps », qui fait de Tomblaine une ville engagée activement autant dans le domaine de la danse que dans celui du théâtre de façon active, performante et participative.

Cross de la municipalité de Vandoeuvre : le Député Hervé Féron remet des coupes avec Nelly Deville, Nadia Lahrach et Paul Allé, élus de la commune.

Maintien de la CRS 39 à Jarville en Meurthe-et-Moselle

Mme la présidente. La parole est à M. Hervé Féron, pour exposer sa question, n° 1261.

M. Hervé Féron. Je souhaite interpeller M. le ministre de l’intérieur au sujet de la CRS 39 de Jarville, située dans ma circonscription en Meurthe-et-Moselle.

En effet, dans le cadre de la RGPP, a été annoncé en mai dernier, lors d’un conseil technique paritaire, le déplacement de la CRS 39 de Jarville vers Châtel-Saint-Germain en Moselle, avec la CRS 36 de Thionville et la CRS 30 de Metz, en vue notamment de réaliser des économies en réunissant sur un site immobilier trois compagnies.

Les 14 000 hommes réunis dans soixante et une compagnies républicaines de sécurité sont très inquiets car ils ne peuvent pas être rassurés par les déclarations du ministre de l’intérieur. Alors qu’il ne devait y avoir aucune suppression, celui-ci a avoué du bout des lèvres que les compagnies de Lyon et Marseille fermeraient, avant de revenir en arrière hier. Les syndicats parlent, eux, de six fermetures, et même de trente à long terme.

Le flou ainsi créé est insupportable pour ces agents qui ne savent pas ce que sera leur avenir et qui multiplient les actions depuis quelques jours, à juste titre. Ainsi, la CRS 39, prévue hier matin pour un déplacement de M. le Premier ministre, a connu soixante-dix-neuf arrêts maladie.

Cette décision de fermeture ou même de déménagement sera en effet lourde de conséquences si elle est menée à son terme.

D’un point de vue humain, sur les 140 agents de la CRS 39, quatre-vingts à cent familles seraient contraintes de déménager, avec des mutations forcées. Il ne faut pas oublier que, derrière les numéros de compagnies, il y a des personnes.

La réponse entendue par ces hommes, à savoir que quelques intérêts particuliers ne peuvent primer sur l’intérêt général, est inacceptable de la part de l’État vis-à-vis de ses agents.

Pour la ville de Jarville et ses environs, déménager une centaine de familles représente une perte significative en termes de développement local et économique dans une ville en pleine rénovation urbaine.

Le second problème majeur sera la désertion en CRS de tout un territoire : le sud Lorraine. Le département des Vosges et le sud de la Meurthe et Moselle ne pourront plus bénéficier de ces équipes, qui apportent par ailleurs aujourd’hui un renfort indispensable aux autres forces de police. L’utilisation de cette unité dans cette zone ne pouvant s’effectuer que dans le cadre de déplacements, le surcoût financier engendré ne le permettra pas. A-t-il d’ailleurs été évalué ?

Par ailleurs, les locaux de Jarville qui seront désertés par la CRS 39, installée depuis plus de cinquante ans sur ce site, pourraient être vendus 500 000 euros, offre des promoteurs actuellement, ce qui servirait à financer une partie du rachat du domaine de Châtel-Saint-Germain. Cette somme est à mettre en comparaison non seulement avec le coût de ce futur déménagement, mais aussi avec les 2,3 millions d’euros d’investissements réalisés sur le site de Jarville entre 2001 et 2009.

J’ajoute que le projet consistant à concentrer sur un même site trois compagnies de CRS et un internat d’excellence, c’est-à-dire des jeunes en scolarité, me paraît être une ineptie.

Je demande à M. le ministre, à la veille de la réunion au ministère qui devrait préciser les projets de fermeture, de me confirmer officiellement que la CRS 39 ne fermera pas, d’établir un réel dialogue et d’avancer en toute transparence sur ce dossier. Je lui demande également de renoncer à ce déménagement, qui ne sera bon ni pour l’intérêt général ni pour ces familles.

Mme la présidente. La parole est à Mme Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale.

Mme Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale. Monsieur le député, M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Brice Hortefeux, vous prie de bien vouloir excuser son absence et m’a demandé de vous communiquer la réponse suivante. Vous l’interrogez sur la compagnie républicaine de sécurité n° 39 qui est actuellement basée à Jarville, dans votre département.

Tout d’abord, le Gouvernement profite de cette occasion pour renouveler son hommage appuyé aux CRS dans leur ensemble. C’est d’ailleurs ce que leur a dit le ministre de l’intérieur lors du déplacement qu’il a effectué en décembre dernier à Vélizy à l’occasion du 66e anniversaire de leur création par le général de Gaulle.

Toute l’année, et en toutes circonstances, nos concitoyens peuvent compter sur leur présence et leur engagement au service de la République. L’année 2010 a été particulière, de ce point de vue, en raison des importantes journées de mobilisation sociale que nous avons connues cet automne. Dans ces circonstances exceptionnelles, jusqu’à cinquante-cinq compagnies ont été mobilisées, certaines plus de vingt heures d’affilée. Grâce à leur mobilisation, leur sang-froid, grâce à leur professionnalisme et à celui de l’ensemble des forces de sécurité intérieure, plus particulièrement les gendarmes mobiles, les cortèges de ces journées de mobilisation, prévus ou imprévus, ont défilé sans qu’aucun incident majeur ne soit à déplorer.

Concernant la répartition des CRS sur le territoire, pour maintenir l’efficacité opérationnelle de ces compagnies, le ministère de l’intérieur a engagé une révision de ses implantations immobilières, et certains regroupements de casernements de CRS sont à l’étude. Le plus grand soin est naturellement apporté à la dimension humaine dans chacun des projets à l’étude.

C’est dans ce cadre, et parallèlement aux opérations de restructuration conduites par le ministère de la défense, que des réflexions ont été engagées sur l’éventuelle acquisition d’une partie de la caserne Serret, située dans la commune de Châtel-Saint-Germain dans la banlieue de Metz, afin d’y installer divers services de l’État.

Monsieur le député, au-delà des mutualisations et par conséquent des économies d’échelle que permettrait un tel projet, celui-ci n’en est qu’au stade de l’étude, et les réflexions doivent se poursuivre. En effet, comme il a été indiqué à votre collègue Valérie Rosso-Debord qui a saisi le ministre de l’intérieur de ce dossier, dans le contexte budgétaire actuel, très contraint, le financement de l’opération n’est pas assuré. Le temps est donc à la réflexion, à la concertation et, bien entendu, les élus seront consultés localement avant toute décision.

Mme la présidente. La parole est à M. Hervé Féron.

M. Hervé Féron. Je vous remercie, madame la secrétaire d’État. J’ai bien entendu que le projet n’en était qu’au stade de l’étude, mais je vous ai donné des arguments pour que cette étude puisse conclure que l’opération en question est une mauvaise idée et qu’il y a urgence à l’abandonner.

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