Hier matin, le Député était aux côtés des parents d’élèves, très mobilisés, pour protester contre la fermeture du groupe scolaire Barrès de Saulxures, l’un des trois groupes scolaires de la ville.
Suite à la décision de l’Inspection Académique de supprimer 3 postes sur 15, le Maire de la commune a décidé de fermer cette école. Les conséquences seraient désastreuses pour la qualité de vie des habitants, mais aussi pour la qualité du service public d’enseignement.
Retrouvez l’actualité de la mobilisation sur le blog des parents d’élèves des écoles de Saulxures.
Ci-dessous, la lettre d’Hervé Féron à l’Inspecteur d’Académie, en soutien aux démarches des habitants de Saulxures :
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
J’ai l’honneur de solliciter votre bienveillante attention au sujet de la situation des écoles de Saulxures les Nancy.
Nous vivons une forte dégradation des conditions d’exercice du service public d’éducation depuis de nombreuses années, l’Ecole étant devenue la variable d’ajustement budgétaire du gouvernement.
Ce que vit la population de cette commune est une double sanction : trois postes d’enseignants en moins sur 15 postes, et la fermeture de tout un groupe scolaire qui compte 112 élèves.
C’est la programmation de la mort de tout un quartier, mais c’est aussi rendre difficiles les conditions de vie des riverains. Par exemple, de nombreuses assistantes maternelles habitent à proximité de ce groupe scolaire. La décision, prise unilatéralement au lendemain du second tour des élections ne peut trouver écho auprès des parents d’élèves, très mobilisés contre cette mesure.
Cette décision est d’autant plus incompréhensible que des nouveaux lotissements sont prévus en face de cette école.
Je me joins aux parents d’élèves pour vous demander de surseoir à cette décision, afin de garder les 15 postes d’enseignants à la rentrée prochaine, et les 3 groupes scolaires ouverts, pour permettre d’analyser la situation des écoles de Saulxures les Nancy dans la concertation.
Je vous prie de croire, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, à mes sincères