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Jour : 16 mai 2011

 

Hervé Féron et Ségolène Royal aux côtés des salariés en grève d’Arvato-Socam

Hervé Féron accueillait Ségolène Royal à Gentilly. Hervé Féron a proposé à Ségolène de rencontrer les salariés  d’Arvato Socam en grève depuis le 28 mars dernier pour exiger une hausse de salaires. Ces derniers sont au plus bas depuis la création de l’entreprise. Ségolène Royal a souhaité qu’ils puissent prendre la parole publiquement. Elle a ensuite écouté les salariés qui ont expliqué leur douleur dans le travail, face à une direction qui refuse toute négociation. Ces derniers ont salué l’implication d’Hervé Féron, qui essaie depuis près de deux semaines, de renouer le dialogue avec le directeur du site, qui compte pas moins de 700 employés.

Que dire du mutisme complet de Valérie Rosso-Debord, pourtant Députée de la 3ème circonscription de Meurthe et Moselle ?

Hervé Féron, député maire de Tomblaine a accueilli Ségolène Royal au nom de la fédération du PS 54. Photo Michel FRITSCH

 

Elle voulait placer son déplacement en Lorraine sous le signe du social, chômage et pouvoir d’achat au programme. La candidate aux primaires du PS pour la présidentielle et son comité Désirs d’avenir auront été servis au fil de ses trois étapes qui l’ont conduite dans une ferme d’insertion pour personnes en difficultés psychiques et/ou sociales à Bainville-sur-Madon, au sud de Nancy, puis au foyer du Grand Sauvoy, spécialisé dans la réinsertion également, avant de terminer son séjour par une réunion publique à Gentilly qui aura réuni près de 150 personnes. Et surtout offert l’occasion à une délégation d’une douzaine de syndicalistes de la CGT d’Arvato, plate-forme téléphonique de Laxou, où une grève est menée depuis 48 jours, d’exposer ses doléances. « C’est le Moyen-Âge », en déduit allègrement la candidate après avoir entendu que certains salaires nets n’excédaient pas 980 EUR et que l’entreprise mégotait sur 5 EUR de ticket resto. Et de lancer à l’adresse du patron du site : « Respectez vos salariés, augmentez-les, ils seront encore plus efficaces et vous obtiendrez plus de bénéfices », convaincue qu’il est possible de conjuguer « efficacité sociale et efficacité économique ». D’où cet appel à « la force citoyenne, cette capacité à avancer, à reprendre la maîtrise de notre vie », à promouvoir « un ordre social juste ». « Ça ne vous rappelle pas 2007 ? » glisse non sans malice Ségolène Royal, bien décidée à faire entendre sa petite musique, « avec des propositions concrètes », comme « le blocage du prix de l’essence et des 50 produits de première nécessité ». « Ajoutez-y les produits d’hygiène », lui suggère Stéphanie, une jeune mère de famille de Champ-le-Boeuf au RSA, qui lui déroule, sans fard, sa vie de « Deux paires de jumeaux à charge, dont un handicapé, un mari agent d’entretien avec un CDI de 7 h par semaine ». « Votre témoignage souligne la caricature qui a été faite du RSA », rebondit Royal qui veut croire que « les politiques ont encore une grande marge de manoeuvre s’ils le veulent. Tout est possible. Avec Sarkozy ce fut surtout le pire, il a donné encore plus à ceux qui avaient déjà beaucoup. Regardez l’assisté Tapie ! Moi, je commencerai pas le haut de l’échelle sociale ».

« Une société est à inventer »

Ségolène se (re) voit déjà en haut de l’affiche. « Il faudra rassembler après la primaire. Pas comme en 2007, ceux qui avaient été vexés de ne pas avoir été désignés étaient partis dans tous les sens. Pan sur Fabius et… DSK.

« Qui ne tue pas se renforce », glisse celle qui se dit « indifférente aux attaques. Avant, quand je recevais un scud, ça me culpabilisait. Aujourd’hui, ça ne me touche plus. ». Dans la Lorraine, dont le président avait été le premier à se prononcer pour elle, et où elle avait obtenu 64,5 % aux primaires, le parterre d’élus pour l’accueillir était hier clairsemé. Dinet, président du conseil général, Vinchelin, l’un de ses vice-présidents, Féron, député, sont là, en « Républicains ». Déjà 17 déplacements au compteur depuis le 30 novembre. Et le grand meeting de Toulouse de dimanche prochain dans la tête. Candidate jusqu’au bout. « Quand on a quelque chose à dire, il faut le dire. Une société est à inventer. Pour améliorer la vie des gens. Pas je ne sais quel rêve » Ce scud-là est aussi très ajusté.

Philippe RIVET, Est Républicain

 

De multiples utilisations… Photo Dominique CHARTON

 

CE N’EST PAS en prenant exemple sur le Conseil général qu’Hervé Féron et le conseil municipal de Tomblaine ont décidé d’installer les nouvelles technologies dans les salles de classe des groupes scolaires de la cité.

L’idée est venue au parlementaire meurthe-et-mosellan à la faveur d’un voyage d’études aux Etats-Unis. Séduit par la souplesse, les multiples vertus tant pédagogiques que créatives du tableau interactif, le maire de Tomblaine n’a eu aucun mal à convaincre son conseil et les enseignants de Tomblaine, tous volontaires.

Au terme d’un plan pluriannuel de quatre ans, les 650 enfants inscrits à Tomblaine au sein des quatre groupes scolaires auront accès au tableau interactif et à des ordinateurs flambant neufs reliés en réseau dans chaque salle de classe, avec accès au haut débit bien sûr.

L’école Jules-Ferry est la première à être dotée de ce dispositif pour un montant de près de 24.000 EUR.

A l’issue d’une petite session de formation les enseignants ont commencé à explorer les innombrables facettes de cet outil de pointe.

« Les documents projetés sur le tableau sont numérisés au préalable », explique Philippe Astruc, qui enseigne à des CM2. « On peut également utiliser des logiciels existants et bien sûr avoir accès à internet à tout moment pour enrichir les leçons. Et comme il s’agit d’un tableau, on peut aussi écrire dessus et utiliser une foule d’outils, des couleurs différentes. Les possibilités sont multiples ».

Indépendamment du fait que l’enseignant doit quelque peu revoir ses pratiques pédagogiques, le nouveau matériel est perçu comme un atout indéniable qui a notamment pour effet de susciter l’intérêt des scolaires. « Le tableau est d’une utilisation simple et ludique. C’est enthousiasmant pour les enfants. Ça l’est forcément aussi pour l’enseignant ».

Adaptable à la tailledes utilisateurs

Le tableau interactif est aussi adaptable à la taille de chaque utilisateur.

Premier groupe scolaire urbain à être doté de tableaux interactifs, l’école Jules-Ferry, comme les autres groupes scolaires de la cité, a été dotée d’un nouveau mobilier plus ergonomique. « L’enveloppe consacrée au fonctionnement des écoles de Tomblaine correspond à 12,29 % de notre budget, soit 770.000 EUR annuels. C’est pour notre ville une priorité », conclut Hervé Féron.

Un effort notable qui se traduira aussi l’année prochaine par la reconstruction d’un groupe scolaire pour un montant de 5 MEUR.

Frédérique BRACONNOT, Est Républicain