Agir pour vous et avec vous

Jour : 19 décembre 2011

Je vous prends à
témoin, car vous êtes très nombreux à m’interpeller : vous ne comprenez
pas cet acharnement de la presse locale à mon encontre.

 

Premier acte :
il y a trois ans, un journaliste fait trois fois la Une pour me traîner dans la
boue et dire que je faisais de la discrimination raciale. J’ai été
particulièrement touché par ce comportement, d’autant plus que lorsque la
justice m’a complètement innocenté de toutes ces accusations, ce même journal n’a
relaté cela qu’en quelques lignes discrètes. Je m’étais permis de commenter
cela sur mon blog et de raconter la vérité (et je n’ai pas tout dit !).
Cela a déplu, car à notre époque, le journaliste est souvent un notable, et c’est
un sacrilège que d’essayer de se défendre quand il vous traîne dans la boue. L’Est
Républicain a donc décidé de me boycotter assez systématiquement pendant un certain
temps. Finalement, ça n’était pas plus mal.

 

Deuxième acte :
la ligne éditoriale de ce journal étant traditionnellement assez réactionnaire,
un journaliste fait campagne depuis des mois pour VRD. Cela en est presque
risible, il l’a annoncée à plusieurs reprises comme devant devenir Ministre, et
chaque fois elle ne l’a pas été ! Une autre journaliste, qui couvre
régulièrement le Conseil de Communauté Urbaine, dans ses comptes-rendus ignore
souvent ma présence et mes interventions.

 

Troisième acte :
dans l’affaire de l’agrandissement du Stade Marcel Picot, ce journal n’a pas
été très clean… Il a plusieurs fois refusé de publier mes positions, d’autres
fois il les a transformées. J’ai commis le crime de lèse-majesté d’écrire sur
mon blog la vérité. Cela n’a pas plu… Aussi, ce journal s’est-il mis en tête de
reprendre systématiquement le discours que lui a suggéré la droite nancéienne :
« Hervé Féron a des trous de mémoire, il n’a pas toujours eu le même
discours sur ce dossier » ! Ca les ennuie de constater que la
solution de la raison, de la sagesse choisie aujourd’hui est celle que j’ai
défendue. Beaucoup d’entre vous m’ont adressé des messages de félicitations,
comme si j’avais remporté une victoire !

 

Quatrième acte :
à France 3, j’ai juste refusé de participer à une émission où une journaliste m’avait
invité très tardivement (deux heures avant…), et où j’ai jugé qu’elle me
tendait un piège. Je trouve ce genre de méthode inacceptable. Contrairement à
ce que ces médias ont tenté de vous faire croire, je ne me suis pas fâché, je
ne suis pas parti avec fracas, je n’ai pas claqué la porte, il n’y a eu aucune
injure, il n’y a pas eu d’excès. J’ai juste refusé de participer à cette
émission. Je vous prends à témoin : est-ce un crime ? A-t-on le droit
dans cette République d’être en désaccord avec un journaliste ?

 

Derniers actes (provisoires) :
l’Est Républicain s’organise pour reprendre le discours de la droite nancéienne.
Il faut faire passer dans l’esprit des lecteurs qu’Hervé Féron serait excessif,
déraperait, etc. Je vous prends à témoin : vous lisez mon blog
régulièrement. Vous êtes nombreux à me dire « Quand ce harcèlement
cessera-t-il ? ». Trouvez-vous que je suis coupable d’excès ? Je
ne me fâche pas, je défends des idées, des valeurs, avec opiniâtreté. Il me
semble que j’ai été élu pour cela. Et ça, ça les dérange…

 

Et puis la semaine
dernière, le Conseil Municipal de Tomblaine recevait André Rossinot. Le
journaliste, fervent supporter de VRD, n’était pas invité, il est venu quand
même. Il y était bien sûr le bienvenu, mais beaucoup étaient surpris, puisque l’Est
Républicain ne couvre quasiment plus du tout l’actualité de Tomblaine. Là, je
prends à témoin toutes les personnes qui étaient présentes à ce Conseil
Municipal. Le journaliste, quand il commence à parler de moi, écrit de façon
douteuse et certainement déplacée : « Hervé Féron, bronzé toute l’année,
hiver comme été… ». Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Qu’est-ce qu’il
insinue ? Trouvez-vous que cela a un lien réel avec un commentaire à faire
sur un Conseil Municipal auquel le Président de la Communauté Urbaine rend
visite ? Mais surtout, vous remarquerez qu’à mon sujet il écrit : « Entre
deux sorties de route, Hervé Féron… ». Toutes les personnes qui ont été
présentes à ce Conseil Municipal (et vous avez été nombreux à réagir) savent qu’il
n’y a eu aucune sortie de route, que ce Conseil Municipal s’est passé dans des
conditions très sereines, et que c’est donc là un nouveau coup de griffe
gratuit. Alors posons-nous la question : pourquoi ?

 

Beaucoup d’entre
vous me disent : « Pourquoi ne portes-tu pas plainte ? ».
Non, ils auraient trop de plaisir à me comparer à Nadine Morano (c’est-à-dire à
ce que je combats), ils se victimiseraient une fois de plus en prenant en otage
la Liberté de la Presse, alors que ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

 

Enfin, la
journaliste qui couvrait le Conseil de Communauté Urbaine de vendredi commente
mes propos une fois de plus en disant que j’ai été excessif. Vous avez l’intégralité
de mon intervention sur ce blog. Là encore je vous prends à témoin. Il n’y a
rien d’excessif quand on ne dit que la vérité, même si elle dérange. Alors
voilà, c’est une cabale peu honorable, ils ont manifestement décidé d’avoir ma
peau, mais je suis de plus en plus vivant ! Cela dit, je préférais quand
ils me boycottaient… Alors s’il vous plaît, lâchez-moi !

Salah HAMOURI a été libéré hier en même temps que 550 autres détenus Palestiniens ! Nous nous en réjouissons, mais nous devons rester vigilants. Voici la question écrite que j’avais posée à Alain JUPPE il y a quelques semaines :

« Monsieur Hervé FERON interroge Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, sur la situation de Salah Hamouri. Etudiant français en sociologie à Bethléem, il est accusé d’avoir voulu tuer un rabbin, et d’appartenir au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), ce qui l’a mené à être inculpé il y a 6 ans par les autorités israéliennes. Depuis, les tentatives pour le faire libérer se sont multipliées de toute part, à l’exception des autorités françaises qui considèrent qu’Israël étant un Etat de droit, aucune ingérence dans le processus judiciaire n’est possible… La dernière tentative devait permettre la libération de Salah Hamouri le 28 novembre 2011. Mais « l’Etat de droit » vient de décider arbitrairement de le garder en détention. Cette décision injuste est un nouveau coup dur porté à Salah et à sa famille. La proposition des autorités françaises de le faire sortir à la mi-décembre, avec la liste des prochains prisonniers palestiniens qui doivent être libérés, redonne un peu d’espoir à la famille. Hervé Féron demande à Monsieur le Ministre que les autorités françaises s’impliquent davantage dans ce dossier, pour que la libération sans conditions soit effective à la mi-décembre. »