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Jour : 28 avril 2012

Hervé FERON apporte tout son soutien à Najat VALLAUD-BELKACEM après ce nouveau dérapage lamentable de Madame Rosso-Debord.

(Article extrait de www.leparisien.fr)

Une responsable UMP, Valérie Rosso-Debord, a accusé vendredi Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de François Hollande, d’appartenir au «Conseil de la communauté marocaine de l’étranger» (CCME). 


Ce n’est plus le cas, a précisé à l’AFP l’intéressée, une information confirmée à la lecture du site internet du CCME. Ce samedi, Manuel Valls a déploré cette «nouvelle attaque odieuse de l’UMP» sur twitter, tandis que la députée Sandrine Mazetier, secrétaire nationale du PS à l’Immigration s’est dit «profondément choquée».

Une appartenance «ennuyeuse», dénonçait Valérie Rosso-Debord

Dans un communiqué publié dans la soirée de vendredi, la déléguée générale adjointe de l’UMP dénonçait l’appartenance de Najat Vallaud-Belkacem à une instance qui «a pour but de renforcer l’identité marocaine des Marocains de l’étranger, d’émettre des avis sur leur éducation religieuse (en l’occurrence musulmane)». «Même si le Maroc est un pays ami, cela est un peu ennuyeux qu’une élue républicaine appartienne à ce Conseil (…) En effet, Mme Vallaud-Belkacem est prompte à s’indigner quand l’UMP parle d’identité nationale mais elle est prête à défendre l’identité marocaine», affirmait la députée de Meurthe-et-Moselle, qui «souhaite interroger» le candidat PS à la présidentielle «sur sa porte-parole, qui est également élue de Lyon et candidate aux élections législatives».

Contactée par l’AFP, Mme Vallaud-Belkacem a indiqué que, si elle avait bien été membre de cette instance, ce n’était plus le cas. «J’en ai fait partie de décembre 2007 à décembre 2011: un engagement volontaire et bénévole au service de l’intérêt général et du dialogue entre les cultures, un parmi tant d’autres. Pourquoi le découvrir maintenant, à 7 jours d’une élection présidentielle ?», s’interroge-t-elle.

Dans ce «contexte électoral», poursuit-elle, «ce n’est pas moi qui suis visée, attaquée, soupçonnée – même le Front national avait laissé à ses militants répudiés et sympathisants anonymes la vilaine tâche de répandre sur Internet cette accusation de double allégeance, cette calomnie d’un autre siècle». Elle estime que «c’est une certaine idée de la France qui est visée». «Le droit à la double nationalité est un droit magnifique, ancré profondément dans l’histoire de notre pays», ajoute encore la responsable socialiste.

Najat Vallaud-Belkacem dément et dénonce une obsession à son égard

En déclarant que «les membres de ce conseil peuvent recevoir des indemnités», Valérie Rosso-Debord avait laissé entendre que la porte-parole du candidat PS avait pu être rémunérée. «Puisque les militants d’extrême-droite et maintenant l’UMP de Nicolas Sarkozy ont décidé d’en faire leur obsession à mon égard», précise Najat Vallaud-Belkacem, «il s’agit d’une institution très transparente qui ne vaut pas autant de mystères et qui rassemble des Marocains qui vivent à l’étranger pour qu’ils apportent leur expérience, leur regard extérieur sur leur pays d’origine».

«N’être plus membre de cette instance depuis 4 mois, après y avoir été pendant 4 ans, n’enlève rien à la légitimité des questions», a insisté Valérie Rossi-Debord dans la matinée sur le réseau de microblogging.

Qu’est-ce que le CCME 

Le CCME, créé par le roi du Maroc Mohammed VI en 2007, comprend 35 membres, Marocains installés à l’étranger, partout dans le monde, ou personnalités ayant la double nationalité. Selon le site internet du CCME, c’est le cas notamment de Mohammed Moussaoui, de Paris, ingénieur et président du Congrès mondial des citoyens d’origine marocaine (et non du Conseil français du culte musulman, présidé par un Mohammed Moussaoui homonyme), de Raphy Marciano, directeur du Centre communautaire juif de Paris et proche du grand rabbin de France Gilles Bernheim, et de Daniel Amar, directeur général du Congrès juif canadien, section Québec. 

Lancement des législatives sur la deuxième circonscription… les jeunes construisent l’avenir : merci à Tim et Hugo !


L’Assemblée Nationale est en stand-by, mais le député Hervé FERON continue de travailler ! Quelques exemples de questions écrites posées aux ministres :

– Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’économie et des finances sur l’avenir du chèque bancaire. Un rapport sur l’avenir des moyens de paiement préconise de réduire de moitié sur les cinq ans à venir le nombre de chèques émis en France, afin de préserver l’équilibre financier des banques. Ce rapport, commandé par l’ancien ministre de l’Economie, Christine Lagarde, émet en tout 20 propositions sur l’avenir des moyens de paiement. La plus concrète vise à fixer pour 2017 un premier objectif de réduction de moitié du nombre de chèques émis en France. Les banques s’emploient depuis une vingtaine d’années à en réduire le nombre, mais sans avoir jamais ouvertement fixé d’objectif. Selon des chiffres de la Banque de France cités dans le rapport, les chèques représentaient 56,6% du volume des moyens de paiement utilisés en 1991, 25,6% en 2006 et 18,2% en 2010, un niveau sans égal en Europe. Les chèques représentaient 10,2% des montants en France en 2006 et 8,4% en 2010, selon la  Banque de France. Devant ce qui est interprété par certains de nos concitoyens comme une tentative des banques de mettre fin à un moyen de paiement gratuit pour le citoyen, il lui demande de bien vouloir lui assurer que le gouvernement est déterminé, si le chèque devait être supprimé, à faire en sorte que nos concitoyens aient à disposition un autre moyen de paiement totalement gratuit. 

– Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Ministre des Finances sur l’utilisation qui a été faite par les banques Françaises de leur part des 1 000 milliards d’euros que leur a octroyés la BCE en décembre 2011 puis en février, à travers des prêts inédits à trois ans et à faible taux. Michel Barnier, commissaire au marché intérieur, a récemment demandé au président de l’Autorité bancaire européenne (EBA) de s’intéresser à l’usage qu’ont fait les établissements financiers de ces prêts bonifiés qui devaient éviter un assèchement du crédit dans la zone euro, en permettant aux banques d’accéder à une liquidité devenue introuvable hors des guichets de la BCE, du fait de la crise de la dette, et inciter aussi le secteur bancaire à continuer à financer les Etats. Il lui demande si les banques ont redistribué cet argent à l’économie réelle en prêtant aux ménages et aux entreprises. Il lui demande en outre dans quelles proportions.

– Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Ministre des Affaires étrangère sur la légalisation par Israël lundi 23 avril au soir, de trois colonies sauvages de Cisjordanie. Les trois colonies sauvages sont Bruchin qui compte 350 habitants, Sansana et Rechelim, chacune 240 habitants. Il lui demande quelle est sa réaction à cette annonce.

Les conseils de Communauté Urbaine du Grand Nancy sont imbuvables. La méthode Rossinot consiste à dissuader les élus de bonne volonté de parler, de contribuer, voire (crime de lèse-majesté !) de s’opposer. Exemple :

1er point à l’ordre du jour, ce vendredi 27 avril : communication sur la politique globale des mobilités aux différentes échelles territoriales (tout un programme !!!).

Où l’on est à des millions de kilomètres de la réalité du terrain, où l’on ne fait que du bavardage.

Comment cela se déroule-t-il ? André Rossinot appelle ça un débat : il prend tout d’abord la parole pendant 25 minutes, pour étaler des théories sulfureuses, mais il y a pire. On croit s’en être tiré, mais il donne ensuite la parole à sa vice-présidente, Claudine Guidat. L’opposition pensait qu’elle allait pouvoir parler mais ça n’est pas encore son tour. Claudine Guidat est une spécialiste du bavardage qui ne sert à rien. Il nous faut la subir pendant 20 bonnes minutes. Et comme cela n’est pas encore suffisant, le président de la Communauté Urbaine donne ensuite la parole au directeur de l’Aduan pour encore vingt bonnes minutes. Directeur qui, on le sait, est aux ordres du Président de la Communauté Urbaine.

Après plus d’une heure de ce « monologue de la majorité », l’opposition pourra prendre la parole ! Mais comme le Président n’aime pas que l’on s’oppose, beaucoup plus tard dans la soirée quand, pour conclure, il redonnera la parole à son vice-président, Monsieur Parat, André Rossinot dira (je cite) : « Monsieur Parra, vous avez la parole, mais rapidement, ça ne vaut pas plus… ». Cela, vous ne le lirez pas dans la presse, mais chacun appréciera…