50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 1 – octobre 2012
Dépenses pour rayonnement culturel, ou pour financement de campagne ?
Ou chronique pour un mélange des genres CUGN/Ville de Nancy…
A l’heure où les habitants de l’agglomération nancéienne s’apprêtent douloureusement à régler leur taxe d’habitation et taxe foncière, ils seront sans doute heureux d’apprendre comment le principal artisan de leur malheur, le Maire de Nancy et sa gestion municipale dispendieuse, dépense leur argent.
Il offre par exemple de très beaux cadeaux aux élus et aux notables du Grand Nancy. Préparant sans nul doute les prochaines échéances électorales, il vient d’adresser aux élus un somptueux ouvrage broché en 408 pages, illustré et sur papier glacé portant sur Jean Prouvé.
Sur le cadeau figure (délicatesse, quand tu nous tiens !) le prix de vente, annoncé à 49 euros.
L’intérêt majeur de l’artiste, constructeur, designer et humaniste lorrain Jean Prouvé n’est bien sûr plus à démontrer. Que Monsieur Rossinot soit soucieux du bon plaisir et de la culture générale des grands-élus nous réconforte…, bien qu’il eût peut-être mieux valu adresser l’ouvrage aux centres de documentation scolaires pour instruire des écoliers davantage nécessiteux… Mais que le luxueux cadeau aux élus soit accompagné de la signature de son adjoint à la Culture et dauphin putatif, Laurent Hénart, signe d’emblée sa vocation électoraliste.
L’envoi est accompagné d’une lettre à en-tête « Communauté Urbaine du Grand Nancy/Ville de Nancy », signée là aussi par le Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, par une de ses vice-présidentes, un peu alibi en la matière, et par… Laurent Hénart, en tant qu’adjoint au Maire de Nancy délégué à la Culture.
Si la CUGN tient tant à s’associer à la politique culturelle de l’hypercentre nancéien, ne serait-il pas judicieux qu’elle aide par ailleurs financièrement la ville de Vandœuvre à racheter pour sauvegarder l’église Saint François d’Assise, œuvre d’Henri Prouvé (le petit frère !) ?
Voilà qui pose questions : combien d’ouvrages préfacés par Messieurs Rossinot et Hénart ont ainsi été édités ? Qui a payé l’ouvrage et sa généreuse expédition ? Qui a décidé de l’envoi et de son financement ? Est-il acceptable que la politique culturelle de l’agglomération nancéienne soit aussi souvent inféodée au rayonnement de sa ville-phare, Nancy ? Est-il recevable que le Maire de Nancy joue ainsi de son cumul d’activités et de sa toute puissance, Maire de Nancy d’une part et Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy d’autre part, pour préparer les prochaines échéances électorales ? Il est bien des domaines où le cumul des fonctions favorise la collusion d’intérêt si l’on n’y prend garde…