Agir pour vous et avec vous

Mois : octobre 2012 (Page 3 de 6)

Le week-end du député

Dimanche matin, à 09h30, le député Hervé Féron a assisté à l’assemblée générale du comité FNACA de Villers-lès-Nancy, invité par son président, M. Bernard Klein. Le président d’honneur de la FNACA de Villers, Jean Bernadaux, était également présent, et Pascal Brenneur, conseiller municipal délégué aux Anciens Combattants, représentait le maire de Villers-lès-Nancy, Pascal Jacquemin. Plus de cinquante membres avaient fait le déplacement, dont des Ludréens. 

Monsieur Klein a rappelé que l’assemblée générale doit rester le moment fort d’une association, car c’est une façon de remercier les membres du conseil d’administration pour leur investissement tout au long de l’année. C’est aussi un moment de recueillement en souvenir des anciens combattants ou épouses d’anciens combattants décédés lors de l’année qui vient de s’écouler.

Assemblée générale du comité FNACA de Villers. Aux côtés d’Hervé Féron, de gauche à droite : Bernard Klein, le Président, Pascal Brenneur, conseiller municipal au maire de Villers, délégué aux Anciens Combattants, et Jean Bernadaux, Président d’Honneur.

La FNACA est la 1ère association d’anciens combattants en France. Ses membres constituent aussi la dernière génération à avoir connu le feu. A ce titre, la FNACA revendique la commémoration du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, le 19 mars. Cette année, les comités ont d’ailleurs célébré les 50 ans de ce cessez-le-feu. Hervé Féron, très favorable à la reconnaissance de cette date, y a d’ailleurs participé en plusieurs lieux en 2012, et vient de déposer une question écrite pour demander à M. Kader Arif, Ministre délégué aux Anciens Combattants, la reconnaissance de l’événement. En tant que maire, il signale également que Tomblaine est l’une des premières communes de Meurthe-et-Moselle à avoir donné le nom de cette date à une rue, dès 1986. 

Dans son intervention, Hervé Féron a rappelé que lors de la précédente législature, il a été sans doute le député qui est intervenu le plus sur les revendications de la FNACA auprès du Ministre, sur des sujets tels que la revalorisation de la pension du combattant, la revalorisation de l’allocation différentielle de solidarité pour les veuves… La voix de la FNACA est donc portée au niveau national. 

Il a ensuite salué les porte-drapeaux, toujours présents lors des cérémonies, et qui ont le devoir important d’entretenir la mémoire, de faire en sorte que les générations futures ne revivent plus la guerre, et de transmettre leurs témoignages aux plus jeunes. C’est en effet en ayant connaissance de l’histoire qu’on construit l’avenir, le lien social. Car si les jeunes Français n’ont pas connu la guerre dans leur pays, Hervé Féron rappelle cependant qu’ils sont constamment dans l’angoisse, avec les difficultés qu’ils connaissent…

La « matinée FNACA » s’est poursuivie à midi. Hervé Féron est allé rejoindre les membres du comité de Tomblaine. Son président, M. Pelletier, et tous les membres, l’ont accueilli chaleureusement, comme à l’habitude, et ensemble, ils ont partagé un apéritif convivial.

Entre temps, à 11h00, le député s’est rendu à Jarville, pour l’inauguration de la Fête des Pommes. Le travail réalisé par Dominique Anceaux, adjoint au maire de Jarville délégué au Sport, à la Culture et à l’Animation, et par l’ensemble des bénévoles, est remarquable. 

Plus de 150 exposants étaient présents et, malgré la pluie, la bonne humeur était au rendez-vous !

Fête Pommes Jarville 14_10_2012

Inauguration de la fête des pommes à Jarville, avec le Maire, Jean-Pierre Hurpeau.

Et dimanche après-midi, le député est allé voir Hugo F. chanter au Magic Miror à Nancy, dans le cadre du NJP. Excellente prestation d’Hugo F. !

Coup de projecteur sur Odile Milley-Vouaux

Régulièrement sur ce blog, nous mettrons un coup de projecteur sur une personne de la circonscription, dont le parcours ou l’activité est remarquable.

Ce mois-ci, c’est Odile Milley-Vouaux, domiciliée dans le quartier de Clairlieu à Villers-lès-Nancy, qui est mise à l’honneur. Âgée aujourd’hui de 78 ans, elle est l’une des grandes figures du sport dans notre circonscription, bien que peu connue des plus jeunes, et s’est illustrée dans le domaine de la natation. C’est d’ailleurs au bord d’une piscine qu’elle fera la connaissance de celui qui deviendra son époux : Raymond Milley. 

Odile Vouaux débute sa carrière sportive en 1947. A l’époque, elle est une adolescente qui a grandi beaucoup trop vite et, avoue-t-elle aujourd’hui, qui se sent mal dans sa peau. Sa mère l’incite donc à faire du sport. Sa taille la pousse tout d’abord vers le basket. A l’école, elle va aussi à la piscine, et c’est là que des clubs de natation la repèrent. 

Rapidement, elle montre d’excellentes aptitudes. Elle décroche plusieurs titres de championne de Lorraine, et bat le record de Lorraine en 50 m. nage libre, à tout juste 14 ans… 

Les années 1950 marquent le sommet de sa carrière. En 1950, elle remporte deux titres lors des championnats de France de natation cadette, sur 100 m. nage libre et 100 m. dos. Puis en 1952, elle est sélectionnée en équipe de France pour participer aux Jeux Olympiques d’Helsinki. Un souvenir mémorable… 

C’est en effet la première fois qu’elle prend l’avion, elle découvre l’ambiance des jeux. Elle évoque aussi la visite du Prince Philip d’Angleterre dans les logements des athlètes féminines. Comme aujourd’hui, les athlètes d’un pays, lorsqu’ils ne concourent pas, étaient dans les tribunes pour encourager leurs patriotes. Odile Vouaux a ainsi vécu en direct la victoire de Jean Boiteux sur 400 m. nage libre. 

4 ans plus tard, en 1956, elle est de nouveau sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Melbourne. Les trois jours de voyage et l’acclimatation à l’été australien sont durs. Et puis, confie-t-elle il y a deux ans à l’Est Républicain, « pour préparer les Jeux de Melbourne, j’avais une heure pour m’entraîner le matin avant d’aller au boulot et deux le soir ! ». 

Odile Vouaux repartira à nouveau sans médaille, mais avec plein de souvenirs en tête… Une très belle carrière qui méritait ce « coup de projecteur ». Bravo !

Hervé Féron au repas de rentrée de la Confédération Syndicale des Familles

Hier, jeudi 11 octobre 2012, Hervé Féron était invité à Laxou à partager le repas de rentrée de la Confédération Syndicale des Familles par la Présidente, Mme Baillet-Bardeau, et les membres du bureau et du comité. 

La CSF a été créée en 1946, dans le contexte d’après-guerre particulièrement difficile que connaissaient les Français d’alors. La solidarité s’est organisée pour subvenir aux besoins des familles, notamment au travers des Associations Familiales Ouvrières, qui deviendront plus tard la Confédération Syndicale des Familles. 

Aujourd’hui, la solidarité continue, et « la CSF est au quartier, ce que le syndicat est à l’entreprise ». Elle agit auprès des familles, les représente et défend leurs intérêts, par des actions de proximité. La démarche que proposent ses membres est une démarche militante, humaine, et constructive. Mais comme le dit l’ancienne présidente, Marie-Louise Marion, il faut « faire avec, et pas faire pour » : l’objectif est d’accompagner les familles, tout en favorisant une certaine autonomie dans leurs démarches. 

La CSF porte de nombreuses revendications dans des domaines très divers (habitat, urbanisme, cadre de vie, économie, consommation, santé, éducation, culture, loisirs, intégration…). Nous devons à la Confédération Syndicale des Familles de nombreuses avancées dans ces domaines, notamment l’allocation de rentrée scolaire (ARS), la participation des locataires aux conseils d’administration des bailleurs sociaux, la loi sur le surendettement, le congé paternité, le développement du tiers payant… 

La CSF est une structure surprenante et dynamique. L’accueil qu’a reçu Hervé Féron était pour le moins excellent et chaleureux !

Hervé Féron à la CSF à Laxou

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