Comme convenu, Chaynesse Khirouni et moi-même avions rendez-vous avec des collaborateurs de la Ministre de la Santé ce mercredi à 17h au Ministère. L’entretien s’est déroulé dans d’excellentes conditions, nous avons vraiment eu le sentiment d’une part d’être entendus, d’autre part que les collaborateurs de la Ministre et la Ministre elle-même étaient parfaitement au courant de la situation du CHU de Nancy et qu’ils se sont appropriés le problème depuis longtemps.
Nous avons pu expliquer notre position, nous avons entendu au Ministère qu’il a été remarqué la grande inélégance d’André Rossinot lorsque « celui-ci a communiqué dans la presse locale sur le fait qu’il aurait eu un rendez-vous avec le Premier Ministre à propos du CHU ». André Rossinot était à Matignon comme nous-mêmes le jour de la présentation du Pacte Lorrain mais en aucun cas il n’a eu de rendez-vous avec le Premier Ministre pour parler du CHU. Au Ministère, on nous parle « d’inélégance sur une mise en scène d’un rendez-vous qui n’a jamais eu lieu ». Tout cela est scandaleux quand on connaît la responsabilité personnelle d’André Rossinot sur l’endettement du CHU, de la ville de Nancy et de la Communauté Urbaine en cumulé. Mais, il continue à donner des leçons.
Sur consigne de la Ministre, il nous a été dit à Chaynesse Khirouni et moi-même que l’IGAS était missionnée non pas pour un contrôle mais bien pour appuyer le Directeur du CHU dans son travail face aux difficultés actuelles. Il nous a été promis un prochain rendez-vous directement avec la Ministre de la Santé. C’est d’ailleurs ce que nous souhaitions puisqu’il était clair que ce premier rendez-vous avec les collaborateurs de la Ministre visait à préparer une rencontre la plus directe possible au sujet du CHU de Nancy. Il nous a été affirmé qu’il y aurait une aide nationale, le COPERMO du mois de novembre (le COPERMO est le Comité Interministériel de la Performance et de la Modernisation de l’Offre de Soins Hospitaliers) permettra d’identifier le montant de l’aide qui devrait être vraisemblablement contractualisée sur 3 années.
En résumé, on se félicite de la qualité de l’écoute et de l’échange et sans faire de promesses inconsidérées, le Gouvernement a clairement affiché son soutien au CHU de Nancy et sa volonté de participer à la recherche d’une solution enfin efficace.