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Quel dommage, lundi matin l’Est Républicain a connu un bug et un certain nombre de résultats ne sont pas apparus. Cela a empêché de mettre en valeur la belle victoire d’Hervé Féron. Ça n’est vraiment pas de chance parce que cela n’a pas empêché de mettre en valeur d’autres victoires. Ça n’est vraiment pas de chance parce que mardi matin, on n’a à nouveau très peu parlé de cette victoire à Tomblaine. Pourtant, 67% c’est plus des deux tiers des votants, c’est un score exceptionnel pour la Gauche dans le contexte actuel, c’est la reconnaissance du travail et des compétences de celui qui est candidat à la Présidence de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Cela aurait peut-être mérité qu’on en parle un peu et que l’on publie au moins une photo prise lors des deux rendez-vous que les journalistes ont demandés à Hervé Féron et que celui-ci a acceptés dans une journée pourtant bien chargée. Vous êtes nombreux à vous en être étonnés hier auprès d’Hervé Féron et c’est comme ça, rappelez-vous les victoires précédentes aux législatives ou aux municipales, rappelez-vous même de la victoire en 2004 aux cantonales où Hervé Féron avait fait à Tomblaine 79,79% (c’était un scrutin uninominal) ! Le même traitement lui avait été réservé dans la presse locale. Ce n’est pas grave, la victoire reste belle.
Par contre, ce qui est vraiment dommage, c’est que nulle part on a pu lire qu’André Rossinot avait refusé le débat avec Hervé Féron. A deux reprises, les journalistes ont appelé Hervé Féron pour savoir s’il accepterait ce débat, à deux reprises, Hervé Féron a répondu oui. On imagine que s’il avait répondu non, ça aurait alimenté les rotatives. C’est Rossinot qui a refusé tout débat avec Hervé Féron car il a peur, parce qu’il ne veut pas répondre aux questions qui ne lui sont jamais posées et celles qui démontreraient le triste bilan qui est le sien. Et là il est dommage que la presse n’ait jamais relayé ces informations. Les impôts ont explosé dans ce mandat sur toutes les lignes d’imposition de la Communauté Urbaine, les Nancéiens et les Grands Nancéiens doivent le savoir, là où l’impôt a augmenté le plus, c’est sur la part d’impôts communautaires. Entre 2006 et 2013, le taux de la taxe d’habitation est passé de 7,57% à 19,12%, celui de la taxe foncière sur le bâti a augmenté de 11,35%, passant de 7,81% à 8,81% et celui de la taxe foncière sur le non bâti de 25%, passant de 9,98% à 12,51% !
Certes, il faut savoir que la taxe d’habitation a bénéficié d’un transfert qui était payé précédemment au département mais c’est très important quand même de noter cette recette supplémentaire pour la Communauté Urbaine alors que dans le même temps, tous les autres impôts communautaires ont continué d’augmenter. La gestion Rossinot – Hénart est devenue insupportable pour les Nancéiens et les Grands Nancéiens. Dans le même temps, Rossinot surendetté a surendetté la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Il faut d’autres élus et d’autres politiques pour gérer Nancy et pour gérer la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Les Nancéiens avant d’aller voter dimanche doivent le savoir. Cela leur a déjà coûté trop cher. L’avenir de Nancy ville meilleure passe par un vote massif Mathieu Klein.