Agir pour vous et avec vous

Mois : juin 2015 (Page 2 de 11)

Hervé Féron fait partie à l’Assemblée Nationale du groupe d’amitié France-Ouzbékistan. A ce titre, il participera à un voyage parlementaire en octobre prochain.

Mercredi dernier, avec 3 autres Députés, il recevait Monsieur l’Ambassadeur d’Ouzbékistan à l’Assemblée Nationale et Monsieur le Défenseur des Droits ouzbek pour un petit-déjeuner de travail.

 

 

Le week-end d’Hervé Féron a été particulièrement chargé. Comme tous les week-ends de fin juin, on fait la fête un peu partout dans la circonscription, les kermesses d’écoles ou la vie associative s’exposent.

Dans la journée de samedi, la kermesse à l’école élémentaire Brossolette de Tomblaine a été très fréquentée, les parents étaient nombreux et la kermesse très sympa. C’est une école où les enfants chantent beaucoup, les enseignants font un travail remarquable. On a beaucoup chanté, on a festoyé, on a joué, bref c’était la fête.

 

 

En fin d’après-midi, le Député-Maire de Tomblaine a fait un petit passage à la fête des voisins de la rue Jacques Prévert où, là aussi, tout se décline sur le thème de la convivialité.

 

Fête des Voisins

 

Puis, place aux traditionnels feux de la Saint-Jean où à Tomblaine très souvent, la première partie est assurée par des jeunes Tomblainois. Cette fois-ci, c’était Angélique Bemou, Johanna Jacques-Sébastien, Jennifer Jacques-Sébastien et Louise Counilh. Sous la baguette magique de l’animateur municipal, Mat, les jeunes Tomblainois chantent, s’accompagnent au piano. C’est une véritable pépinière. Puis, Patrick Juvet est arrivé sur scène pour un show très apprécié devant environ 1.200 personnes. Une ambiance de feu, ça tombait bien pour les feux de la Saint-Jean.

 

Feux de la Saint-Jean

Patrick Juvet enflamme les Feux de la Saint-Jean

 

Une heure de tubes, un chanteur très, très populaire et la soirée s’est terminée autour de la chavande qui s’embrasait dans la nuit.

 

Feux de la Saint-Jean

Feux de la Saint-Jean

 

Dimanche toute la journée, la brocante annuelle de Tomblaine a accueilli des centaines de visiteurs. Bravo à l’organisatrice Chantal Georg et à tous ceux qui l’assistent, c’est un travail énorme.

 

Brocante de Tomblaine

 

Hervé Féron a quitté la brocante pour aller au concours interne du Club Canin sur la Plaine Flageul où, avec le Président Serge Strach et Alexandre Huet, Adjoint au Maire, il a remis des coupes. Le club de Serge Strach fait un travail remarquable, il rend un véritable service en enseignant l’éducation canine, là aussi, dans une ambiance très sympa.

 

Remise de coupes au Club Canin

 

Puis direction la Fête des Associations de Vandoeuvre où là, chaque année, c’est énorme. On le sait, Vandoeuvre bénéficie d’une vitalité associative exceptionnelle et chaque année, ce dynamisme est exposé à travers une grande fête au cœur du Parc Richard Pouille. Après avoir salué Stéphane Hablot, Maire de Vandoeuvre et Vice-Président du Conseil Départemental, et Sylvie Crunchant, Conseillère Départementale, Hervé Féron, au micro, faisait remarquer que ce Parc Richard Pouille était certainement l’un des plus beaux de Meurthe-et-Moselle. Alors les enchères montèrent, certains annonçant qu’il était le plus beau de Lorraine, d’autres de France, puis du monde…  Plus sérieusement, Hervé Féron rappelait que Vandoeuvre est une belle ville, verte et fleurie toute l’année grâce aux services municipaux qui ont même été applaudis pour l’occasion. Il saluait les organisateurs, c’est-à-dire l’ensemble des associations vandopériennes soutenues par la commune, Charly Langlade, Lisa Cerutti et puis les élus Denise Kania, Bruno Damoiseaux, Manu Donati. Ensuite, le Député a fait un petit tour dans les stands avec Stéphane Hablot.

Puis à 14h, au COSEC de Tomblaine, Hervé Féron est allé assister à la fête annuelle de Rondade Salto pour une démonstration de très grande qualité. Ce club de gymnastique tomblainois est passé cette année de la 35ème place à la 12ème pour ce qui concerne les clubs masculins en France. Les garçons comme les filles ont raflé les récompenses et les podiums au niveau départemental, régional, de la zone est, comme au niveau national. Cette année encore, 2 titres de champions de France en individuel et 2 équipes championnes de France chez les garçons et chez les filles. C’est remarquable, le Député-Maire au micro s’est plu à constater qu’elle est belle cette jeunesse et qu’il est très fier que le club du Président Denis Hoelter soit aussi performant et surtout en capacité de rassembler des adhérents aussi nombreux (370), des parents aussi, et de réaliser un gala dans une ambiance aussi conviviale.

 

Fête annuelle de Rondade Salto

 

Ce week-end, la fête et l’éducation populaire étaient omniprésentes.

 

Le week-end d’Hervé Féron a été particulièrement chargé. Comme tous les week-ends de fin juin, on fait la fête un peu partout dans la circonscription, les kermesses d’écoles ou la vie associative s’exposent.

Dans la journée de samedi, la kermesse à l’école élémentaire Brossolette de Tomblaine a été très fréquentée, les parents étaient nombreux et la kermesse très sympa. C’est une école où les enfants chantent beaucoup, les enseignants font un travail remarquable. On a beaucoup chanté, on a festoyé, on a joué, bref c’était la fête.

 

 

En fin d’après-midi, le Député-Maire de Tomblaine a fait un petit passage à la fête des voisins de la rue Jacques Prévert où, là aussi, tout se décline sur le thème de la convivialité.

 

Fête des Voisins

 

Puis, place aux traditionnels feux de la Saint-Jean où à Tomblaine très souvent, la première partie est assurée par des jeunes Tomblainois. Cette fois-ci, c’était Angélique Bemou, Johanna Jacques-Sébastien, Jennifer Jacques-Sébastien et Louise Counilh. Sous la baguette magique de l’animateur municipal, Mat, les jeunes Tomblainois chantent, s’accompagnent au piano. C’est une véritable pépinière. Puis, Patrick Juvet est arrivé sur scène pour un show très apprécié devant environ 1.200 personnes. Une ambiance de feu, ça tombait bien pour les feux de la Saint-Jean.

 

Feux de la Saint-Jean

Patrick Juvet enflamme les Feux de la Saint-Jean

 

Une heure de tubes, un chanteur très, très populaire et la soirée s’est terminée autour de la chavande qui s’embrasait dans la nuit.

 

Feux de la Saint-Jean

Feux de la Saint-Jean

 

Dimanche toute la journée, la brocante annuelle de Tomblaine a accueilli des centaines de visiteurs. Bravo à l’organisatrice Chantal Georg et à tous ceux qui l’assistent, c’est un travail énorme.

 

Brocante de Tomblaine

 

Hervé Féron a quitté la brocante pour aller au concours interne du Club Canin sur la Plaine Flageul où, avec le Président Serge Strach et Alexandre Huet, Adjoint au Maire, il a remis des coupes. Le club de Serge Strach fait un travail remarquable, il rend un véritable service en enseignant l’éducation canine, là aussi, dans une ambiance très sympa.

 

Remise de coupes au Club Canin

 

Puis direction la Fête des Associations de Vandoeuvre où là, chaque année, c’est énorme. On le sait, Vandoeuvre bénéficie d’une vitalité associative exceptionnelle et chaque année, ce dynamisme est exposé à travers une grande fête au cœur du Parc Richard Pouille. Après avoir salué Stéphane Hablot, Maire de Vandoeuvre et Vice-Président du Conseil Départemental, et Sylvie Crunchant, Conseillère Départementale, Hervé Féron, au micro, faisait remarquer que ce Parc Richard Pouille était certainement l’un des plus beaux de Meurthe-et-Moselle. Alors les enchères montèrent, certains annonçant qu’il était le plus beau de Lorraine, d’autres de France, puis du monde…  Plus sérieusement, Hervé Féron rappelait que Vandoeuvre est une belle ville, verte et fleurie toute l’année grâce aux services municipaux qui ont même été applaudis pour l’occasion. Il saluait les organisateurs, c’est-à-dire l’ensemble des associations vandopériennes soutenues par la commune, Charly Langlade, Lisa Cerutti et puis les élus Denise Kania, Bruno Damoiseaux, Manu Donati. Ensuite, le Député a fait un petit tour dans les stands avec Stéphane Hablot.

Puis à 14h, au COSEC de Tomblaine, Hervé Féron est allé assister à la fête annuelle de Rondade Salto pour une démonstration de très grande qualité. Ce club de gymnastique tomblainois est passé cette année de la 35ème place à la 12ème pour ce qui concerne les clubs masculins en France. Les garçons comme les filles ont raflé les récompenses et les podiums au niveau départemental, régional, de la zone est, comme au niveau national. Cette année encore, 2 titres de champions de France en individuel et 2 équipes championnes de France chez les garçons et chez les filles. C’est remarquable, le Député-Maire au micro s’est plu à constater qu’elle est belle cette jeunesse et qu’il est très fier que le club du Président Denis Hoelter soit aussi performant et surtout en capacité de rassembler des adhérents aussi nombreux (370), des parents aussi, et de réaliser un gala dans une ambiance aussi conviviale.

 

Fête annuelle de Rondade Salto

 

Ce week-end, la fête et l’éducation populaire étaient omniprésentes.

 

Monsieur le Président,

 

Même si le compte administratif n’est pas un vote sur l’opportunité, il est tout de même le constat de la mise en œuvre de politiques choisies par la majorité et nous sommes en profond désaccord avec ces choix et leurs conséquences. Les exercices budgétaires se suivent et se ressemblent. Ils sont marqués par la trace indélébile et fâcheuse qu’y laisse la majorité de Droite de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L’exercice 2014 n’échappe pas à cette règle. C’est un compte administratif frappé une nouvelle fois du sceau des déficits que nous examinons aujourd’hui.

On nous annonce certes un excédent de clôture de 24,1 millions d’euros. Mais la bulle de la dette continue de gonfler dangereusement, 677,01 M€ à la fin de l’année 2014 contre 662,1 M€ à la fin 2013, et de flotter au-dessus de la tête des Grands Nancéiens. Si la hausse ralentit, elle se fait néanmoins de plus en plus pesante avec désormais 2.644 € par habitant.

On peut noter cependant une évolution à travers le début de prise de conscience que vous semblez avoir prise quant à la gestion de cette Communauté Urbaine et que vous avez esquissée à la fin du précédent mandat. C’est probablement la raison pour laquelle l’évolution de l’encours de dette s’avère moins importante que lors des précédents exercices, de même que les dépenses d’investissement après des années et des années de hausse continue, à contre-courant du mouvement que les autres EPCI de même nature avaient choisi de suivre. Seulement 145,9 M€ en 2014, soit le niveau de 2009 et une baisse de 23% par rapport à 2012 et de 15% par rapport à 2013. Vous évoquez la nécessité de « pérenniser le dynamisme de l’agglomération tant pour la qualité de vie au quotidien que pour consolider la croissance de demain » mais je ne suis pas certain que les investissements réalisés répondent réellement à ces objectifs. En effet, le fond de notre désaccord, ce sont vos choix en matière d’investissement.

En y regardant de plus près, on a une nouvelle fois la confirmation que la ligne 1 dont l’exploitation a été prolongée jusque 2022 n’est sûrement pas la meilleure idée que vous avez eue, c’est un gouffre financier. 3,398 millions d’euros ont été affectés aux grandes révisions du matériel roulant et encore seulement pour 2014. Soit dit en passant, on remarque que la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement attribuée par l’Etat à la Communauté Urbaine du Grand Nancy entre 2013 et 2014 est justement de 3,4 millions d’euros. Comme quoi, nous n’avons besoin ni de l’Etat, ni de la situation économique actuelle pour  restreindre les possibilités d’investissement de la CUGN.

Toujours dans le registre des transports, on peut être satisfait que l’Enquête Ménages Déplacements soit finalement cofinancée au titre des fonds européens via une subvention de 353.000 €. Malgré ces aides publiques, on ne peut que regretter que cet outil, source d’informations utiles pour améliorer le réseau de transports communautaires et la fluidité du trafic dans l’agglomération, n’ait pas pu remplir son rôle puisque vous avez décidé de restructurer le réseau Stan courant 2013 sans utiliser les données tirées de cette enquête qui a coûté au total 1 million d’euros… A défaut de servir aux habitants pour leur offrir un réseau performant et adapté à leurs déplacements quotidiens, nous aimerions savoir combien cette enquête qui restera dans les cartons a coûté réellement à la Communauté Urbaine.

Enfin, le nouveau Centre des Congrès aura coûté la bagatelle de 18 millions d’euros rien qu’en 2014, et c’est sans compter les nombreux avenants et marchés complémentaires de travaux que nous avons approuvé depuis le lancement de l’opération, un chaque année, qui font encore grimper l’addition, tout comme les protocoles de transaction amiable avec les entreprises d’ailleurs. D’un montant de 56,45 M€ hors taxe en 2010, nous en sommes désormais à 60,9 M€ pour ce projet, soit une augmentation de 8% des coûts. On nous annonce un chiffre d’affaires de 1,363 M€ sur 4 mois d’exploitation, dépassant toutes les espérances, sur ce point on est d’accord. Mais comme l’indique le rapport du délégataire de service public, celui-ci a « su tirer partie [NDLR : faute d’orthographe comprise] de l’effet de nouveauté découlant de l’ouverture d’un équipement ». Nous souhaitons naturellement que les futurs résultats d’exploitation continuent de nous surprendre mais je reste réservé quant au chiffre d’affaires, eu égard au coût d’investissement.

Ces dépenses, loin d’être toujours judicieuses, grèvent les finances communautaires et alourdissent le poids de la dette, affaiblissant la capacité de la Communauté Urbaine à investir pour l’avenir, pour le bien-être et dans l’intérêt de ses habitants. Vous semblez avoir trouvé des « solutions », si je puis dire, pour résorber ces déficits abyssaux et retrouver des marges de manœuvre mais ces coupes budgétaires sont sans véritable discernement et surtout au détriment de la population et des communes les plus modestes. On en a encore eu un exemple récemment avec les rippeurs qui redoutent l’entrée en application d’un avenant qui réduirait le nombre de tournées de ramassage des déchets et engendrerait la suppression d’une trentaine d’emplois alors que leurs conditions de travail sont déjà difficiles. Cette diminution des fréquences de ramassage ne concernerait pas le centre-ville de Nancy.

Même constat sur le dossier des voiries communautaires. Depuis de nombreux mois, nous bataillons concernant le montant des enveloppes et leur répartition entre les communes. La volonté d’économies est compréhensible mais elle s‘effectue suivant des critères qui, une nouvelle fois, désavantagent les communes périphériques les moins dotées. Très peu de voies dans ces villes sont classées en tant que voiries dites « particulières » qui, en raison de leur intérêt historique, culturel, économique ou de centralité, comptent pour le double de leur surface dans le calcul des enveloppes. Ainsi, une commune qui n’a pas sur son territoire un château, des bâtiments classés ou encore un quartier qui, lui, serait mal desservi par les transports en commun ou pas desservi du tout sera désavantagé dans votre nouveau mode de calcul.

Tous ces choix, nous n’y sommes pas associés, la Conférence des Maires ressemblant davantage à un lieu où on nous communique des informations et des décisions déjà actées. Nous le regrettons et c’est probablement la raison pour laquelle la Communauté Urbaine continue à avancer sur la voie de l’endettement et des inégalités entre ses communes membres.

Nous ne pouvons accepter ces orientations et en conséquence, nous ne voterons pas ce bilan relatif à une gestion non partagée de la Communauté Urbaine.

 

Monsieur le Président,

 

Même si le compte administratif n’est pas un vote sur l’opportunité, il est tout de même le constat de la mise en œuvre de politiques choisies par la majorité et nous sommes en profond désaccord avec ces choix et leurs conséquences. Les exercices budgétaires se suivent et se ressemblent. Ils sont marqués par la trace indélébile et fâcheuse qu’y laisse la majorité de Droite de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L’exercice 2014 n’échappe pas à cette règle. C’est un compte administratif frappé une nouvelle fois du sceau des déficits que nous examinons aujourd’hui.

On nous annonce certes un excédent de clôture de 24,1 millions d’euros. Mais la bulle de la dette continue de gonfler dangereusement, 677,01 M€ à la fin de l’année 2014 contre 662,1 M€ à la fin 2013, et de flotter au-dessus de la tête des Grands Nancéiens. Si la hausse ralentit, elle se fait néanmoins de plus en plus pesante avec désormais 2.644 € par habitant.

On peut noter cependant une évolution à travers le début de prise de conscience que vous semblez avoir prise quant à la gestion de cette Communauté Urbaine et que vous avez esquissée à la fin du précédent mandat. C’est probablement la raison pour laquelle l’évolution de l’encours de dette s’avère moins importante que lors des précédents exercices, de même que les dépenses d’investissement après des années et des années de hausse continue, à contre-courant du mouvement que les autres EPCI de même nature avaient choisi de suivre. Seulement 145,9 M€ en 2014, soit le niveau de 2009 et une baisse de 23% par rapport à 2012 et de 15% par rapport à 2013. Vous évoquez la nécessité de « pérenniser le dynamisme de l’agglomération tant pour la qualité de vie au quotidien que pour consolider la croissance de demain » mais je ne suis pas certain que les investissements réalisés répondent réellement à ces objectifs. En effet, le fond de notre désaccord, ce sont vos choix en matière d’investissement.

En y regardant de plus près, on a une nouvelle fois la confirmation que la ligne 1 dont l’exploitation a été prolongée jusque 2022 n’est sûrement pas la meilleure idée que vous avez eue, c’est un gouffre financier. 3,398 millions d’euros ont été affectés aux grandes révisions du matériel roulant et encore seulement pour 2014. Soit dit en passant, on remarque que la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement attribuée par l’Etat à la Communauté Urbaine du Grand Nancy entre 2013 et 2014 est justement de 3,4 millions d’euros. Comme quoi, nous n’avons besoin ni de l’Etat, ni de la situation économique actuelle pour  restreindre les possibilités d’investissement de la CUGN.

Toujours dans le registre des transports, on peut être satisfait que l’Enquête Ménages Déplacements soit finalement cofinancée au titre des fonds européens via une subvention de 353.000 €. Malgré ces aides publiques, on ne peut que regretter que cet outil, source d’informations utiles pour améliorer le réseau de transports communautaires et la fluidité du trafic dans l’agglomération, n’ait pas pu remplir son rôle puisque vous avez décidé de restructurer le réseau Stan courant 2013 sans utiliser les données tirées de cette enquête qui a coûté au total 1 million d’euros… A défaut de servir aux habitants pour leur offrir un réseau performant et adapté à leurs déplacements quotidiens, nous aimerions savoir combien cette enquête qui restera dans les cartons a coûté réellement à la Communauté Urbaine.

Enfin, le nouveau Centre des Congrès aura coûté la bagatelle de 18 millions d’euros rien qu’en 2014, et c’est sans compter les nombreux avenants et marchés complémentaires de travaux que nous avons approuvé depuis le lancement de l’opération, un chaque année, qui font encore grimper l’addition, tout comme les protocoles de transaction amiable avec les entreprises d’ailleurs. D’un montant de 56,45 M€ hors taxe en 2010, nous en sommes désormais à 60,9 M€ pour ce projet, soit une augmentation de 8% des coûts. On nous annonce un chiffre d’affaires de 1,363 M€ sur 4 mois d’exploitation, dépassant toutes les espérances, sur ce point on est d’accord. Mais comme l’indique le rapport du délégataire de service public, celui-ci a « su tirer partie [NDLR : faute d’orthographe comprise] de l’effet de nouveauté découlant de l’ouverture d’un équipement ». Nous souhaitons naturellement que les futurs résultats d’exploitation continuent de nous surprendre mais je reste réservé quant au chiffre d’affaires, eu égard au coût d’investissement.

Ces dépenses, loin d’être toujours judicieuses, grèvent les finances communautaires et alourdissent le poids de la dette, affaiblissant la capacité de la Communauté Urbaine à investir pour l’avenir, pour le bien-être et dans l’intérêt de ses habitants. Vous semblez avoir trouvé des « solutions », si je puis dire, pour résorber ces déficits abyssaux et retrouver des marges de manœuvre mais ces coupes budgétaires sont sans véritable discernement et surtout au détriment de la population et des communes les plus modestes. On en a encore eu un exemple récemment avec les rippeurs qui redoutent l’entrée en application d’un avenant qui réduirait le nombre de tournées de ramassage des déchets et engendrerait la suppression d’une trentaine d’emplois alors que leurs conditions de travail sont déjà difficiles. Cette diminution des fréquences de ramassage ne concernerait pas le centre-ville de Nancy.

Même constat sur le dossier des voiries communautaires. Depuis de nombreux mois, nous bataillons concernant le montant des enveloppes et leur répartition entre les communes. La volonté d’économies est compréhensible mais elle s‘effectue suivant des critères qui, une nouvelle fois, désavantagent les communes périphériques les moins dotées. Très peu de voies dans ces villes sont classées en tant que voiries dites « particulières » qui, en raison de leur intérêt historique, culturel, économique ou de centralité, comptent pour le double de leur surface dans le calcul des enveloppes. Ainsi, une commune qui n’a pas sur son territoire un château, des bâtiments classés ou encore un quartier qui, lui, serait mal desservi par les transports en commun ou pas desservi du tout sera désavantagé dans votre nouveau mode de calcul.

Tous ces choix, nous n’y sommes pas associés, la Conférence des Maires ressemblant davantage à un lieu où on nous communique des informations et des décisions déjà actées. Nous le regrettons et c’est probablement la raison pour laquelle la Communauté Urbaine continue à avancer sur la voie de l’endettement et des inégalités entre ses communes membres.

Nous ne pouvons accepter ces orientations et en conséquence, nous ne voterons pas ce bilan relatif à une gestion non partagée de la Communauté Urbaine.

 

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