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Mois : juillet 2015 (Page 1 de 8)

Jeudi 23 juillet dernier, une circulaire relative à la mise en œuvre des périodes de césure lors des cursus universitaires a été publiée par Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette initiative répond à une promesse de François Hollande, formulée en mai dernier, qui a été suivie d’actes concrets.

Issue d’une large concertation auprès des organisations étudiantes et des établissements d’enseignement supérieur, cette circulaire précise les modalités des périodes de césure. Allant de six à douze mois et correspondant à la saisonnalité des semestres universitaires, cette étape du cursus sera ouverte à tous les étudiants du supérieur, de manière sécurisée et valorisée et dès la rentrée 2015. Je me réjouis d’une telle avancée qui aura, je n’en doute pas, d’importantes répercussions sur la qualité et la pertinence de notre système éducatif. 

Ne se substituant pas aux voies usuelles d’attribution du diplôme, ce choix est facultatif et dépendant de la volonté de l’étudiant. Ainsi, aucun établissement ne pourra imposer la césure à ces étudiants comme étape obligatoire d’obtention du diplôme. En ce sens, je me réjouis que le libre choix soit préservé concernant une option de parcours que tous ne peuvent ou ne veulent emprunter.

Au-delà de cette liberté accordée, ce texte protège ceux qui sautent le pas. En effet, les étudiants partant en césure seront assurés de conserver leur statut et de demeurer inscrits auprès de leur établissement d’origine, bénéficiant ainsi de tous leurs droits (couverture sociale étudiante, bourse…). De la même façon, l’instauration de l’obligation de signature d’un accord entre la direction des études et l’étudiant garantit la réinscription de ce dernier une fois la césure terminée. La protection totale de l’étudiant va inciter nombre de ceux qui hésitaient à tenter cette expérience forcément très enrichissante.

Parallèlement, et cela me semble indispensable, le sérieux et la cohérence de cette année de césure seront aussi assurés. L’étudiant sera ainsi tenu de maintenir constamment le contact avec son établissement d’origine afin d’assurer un suivi de qualité. En outre, la circulaire instaure une prise en compte des compétences acquises, portées au supplément du diplôme dans le cadre d’unités d’enseignement libres facultatives (groupe cohérent d’enseignements et d’activités). Pour aller encore plus loin, le texte de loi propose de reconnaître ces compétences par octroi d’ECTS, en sus de ceux nécessaires à l’obtention du diplôme. Cette valorisation de la période de césure va dans le sens d’une institutionnalisation de la pratique et permettra une meilleure prise en compte de la part des acteurs de l’enseignement supérieur, des employeurs et des étudiants.

Un bilan quantitatif régulier du dispositif sera demandé par le Ministre en charge de l’enseignement supérieur. On pourra alors identifier les lieux les moins favorables ou pratiquant de manière biaisée la période de césure, le cas échéant. Des améliorations pourront ainsi être apportées.

Je me réjouis de cette mesure en faveur de la diversité de parcours des étudiants et en faveur de leur insertion dans le « monde actif » (bénévolat, stage, expérience personnelle…). Tout cela va dans le sens d’une France plus ouverte sur le monde et sur elle-même, mais aussi d’une jeunesse plus à même de répondre à des enjeux globaux, à la fois internationaux et transdisciplinaires. 

Jeudi 23 juillet dernier, une circulaire relative à la mise en œuvre des périodes de césure lors des cursus universitaires a été publiée par Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette initiative répond à une promesse de François Hollande, formulée en mai dernier, qui a été suivie d’actes concrets.

Issue d’une large concertation auprès des organisations étudiantes et des établissements d’enseignement supérieur, cette circulaire précise les modalités des périodes de césure. Allant de six à douze mois et correspondant à la saisonnalité des semestres universitaires, cette étape du cursus sera ouverte à tous les étudiants du supérieur, de manière sécurisée et valorisée et dès la rentrée 2015. Je me réjouis d’une telle avancée qui aura, je n’en doute pas, d’importantes répercussions sur la qualité et la pertinence de notre système éducatif. 

Ne se substituant pas aux voies usuelles d’attribution du diplôme, ce choix est facultatif et dépendant de la volonté de l’étudiant. Ainsi, aucun établissement ne pourra imposer la césure à ces étudiants comme étape obligatoire d’obtention du diplôme. En ce sens, je me réjouis que le libre choix soit préservé concernant une option de parcours que tous ne peuvent ou ne veulent emprunter.

Au-delà de cette liberté accordée, ce texte protège ceux qui sautent le pas. En effet, les étudiants partant en césure seront assurés de conserver leur statut et de demeurer inscrits auprès de leur établissement d’origine, bénéficiant ainsi de tous leurs droits (couverture sociale étudiante, bourse…). De la même façon, l’instauration de l’obligation de signature d’un accord entre la direction des études et l’étudiant garantit la réinscription de ce dernier une fois la césure terminée. La protection totale de l’étudiant va inciter nombre de ceux qui hésitaient à tenter cette expérience forcément très enrichissante.

Parallèlement, et cela me semble indispensable, le sérieux et la cohérence de cette année de césure seront aussi assurés. L’étudiant sera ainsi tenu de maintenir constamment le contact avec son établissement d’origine afin d’assurer un suivi de qualité. En outre, la circulaire instaure une prise en compte des compétences acquises, portées au supplément du diplôme dans le cadre d’unités d’enseignement libres facultatives (groupe cohérent d’enseignements et d’activités). Pour aller encore plus loin, le texte de loi propose de reconnaître ces compétences par octroi d’ECTS, en sus de ceux nécessaires à l’obtention du diplôme. Cette valorisation de la période de césure va dans le sens d’une institutionnalisation de la pratique et permettra une meilleure prise en compte de la part des acteurs de l’enseignement supérieur, des employeurs et des étudiants.

Un bilan quantitatif régulier du dispositif sera demandé par le Ministre en charge de l’enseignement supérieur. On pourra alors identifier les lieux les moins favorables ou pratiquant de manière biaisée la période de césure, le cas échéant. Des améliorations pourront ainsi être apportées.

Je me réjouis de cette mesure en faveur de la diversité de parcours des étudiants et en faveur de leur insertion dans le « monde actif » (bénévolat, stage, expérience personnelle…). Tout cela va dans le sens d’une France plus ouverte sur le monde et sur elle-même, mais aussi d’une jeunesse plus à même de répondre à des enjeux globaux, à la fois internationaux et transdisciplinaires. 

Dans l’Est Républicain d’hier, Hervé FERON a évoqué sa proposition de loi, déposée conjointement avec son collègue Michel MENARD, visant à instaurer un statut de volontaire de l’animation :

Dans l’Est Républicain d’hier, Hervé FERON a évoqué sa proposition de loi, déposée conjointement avec son collègue Michel MENARD, visant à instaurer un statut de volontaire de l’animation :

Par une Question Ecrite que vous pouvez retrouver ci-dessous dans son intégralité, Hervé FERON interroge la Ministre en charge, notamment, de la Famille et de l’Enfance, sur les dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) :

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie sur la question de la protection de l’enfance. Ce sujet renvoie aux mesures éducatives qui s’imposent aux familles lorsque que la santé, la sécurité, la moralité, l’éducation ou le développement d’un mineur sont en danger au sein de son environnement. Il y a deux voies différentes au dispositif de la protection de l’enfance : la voie administrative et la voie judiciaire. La protection administrative est nommée Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et est prise en charge par le président du conseil départemental. Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent, qui s’appuient sur des rapports et enquêtes, pour dénoncer les dysfonctionnements de ce système et de ces administrations. Ainsi, un rapport de la Cour des comptes paru en octobre 2009 notait que si le rythme actuel était maintenu, un établissement d’accueil serait contrôlé en moyenne tous les 26 ans. En outre, en mars 2013, la mission d’enquête de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) sur le placement familial au titre de l’ASE mettait en avant de nombreux dysfonctionnements, dont le manque de possibilité de prise en charge en établissement psychiatrique. Ce rapport dénonçait par ailleurs la trop grande importance du critère de la condition sociale et économique de la famille dans les décisions de placement, mais aussi le statut flou des assistants familiaux, ou encore l’inadaptation des dispositions relatives au maintien du lien entre l’enfant et sa famille d’origine. Afin d’apporter une réponse à ces différents problèmes, les sénatrices Michelle MEUNIER et Muguette DINI ont déposé une Proposition de Loi relative à la protection de l’enfance. Cette dernière apporte certains des ajustements attendus par l’ensemble du secteur, notamment en supprimant les obstacles à la réalisation de la loi n°2007-293 du 5 mars, qui visait déjà à réformer le système de la protection de l’enfance. Afin de compléter cette Proposition de loi, Mme la Secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie a annoncé la feuille de route du Gouvernement 2015-2017 pour la protection de l’enfance. Ainsi, en réponse aux problèmes dénoncés de façon récurrente, plusieurs groupes de travail ont été créés et des rapports ont été commandés : lancement d’un groupe de travail sur les modalités de contrôle des établissements (action n°72 de la feuille de route) ; groupe de travail sur les assistants familiaux (action n°27), ou encore analyse du rapport Laforcade sur les questions de santé mentale et de psychiatrie (action n°80). M. Hervé Féron constate ainsi avec satisfaction que le Gouvernement a choisi de donner une dimension centrale à la réflexion sur les questions relatives à la protection de l’enfance. Il souhaiterait maintenant obtenir des précisions au sujet des mesures ou traductions législatives sur lesquelles l’ensemble de ces rapports et autres groupes travail pourraient concrètement déboucher dans les mois à venir. Quelle en sera la nature, et selon quel calendrier seront-elles mises en œuvre ?

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