Agir pour vous et avec vous

Jour : 6 janvier 2018

Des migrants entassés dans des centres d’hébergements, lieux déshumanisés, sans chaleur, sans âme.
Ils n’ont plus d’histoire, plus d’identité, plus de droits.
Des gens dehors sans logements, dans le froid, sans toit, sans nourriture, sans hygiène, sans dignité.
Des mineurs en danger permanent.
L’hiver est toujours rude quand on est dehors…
Dans un cauchemar qui n’en finit pas, ils ont peur, ils ont honte. La plus grande violence qui leur est faite
est l’indifférence.
Cela se passe en 2018, en France, pays civilisé, pays des Droits de l’Homme, sixième puissance économique 
au monde.

A la même époque, les maires, les conseillers départementaux, régionaux, les députés, les sénateurs, les ministres, les présidents de collectivités, d’associations (et parfois même de la République…), les bailleurs sociaux, les chefs d’entreprises, envoient des millions de voeux par courriers, organisent des dizaines de milliers de cérémonies pendant lesquelles on se souhaite sincèrement, à l’intérieur, des tas de bonnes choses. Il y fait chaud, le champagne désalltère,les petits fours sont délicieux.
Combien cela coûte-t-il ?

J’ai fait récemment une proposition, histoire d’être concret. Je propose que les maires des plus de 5000 communes en France de plus de 2000 habitants qui seraient volontaires pour cela, accueillent chacun trois des ces familles en détresse, dans un même quartier (pour ne pas ni isoler ces familles, ni recréer des ghettos).

Allez, quand est-ce qu’un député va proposer ça au Gouvernement ???

Je formule une autre proposition : cela n’est surtout pas de la démagogie, et je ne souhaite donner des leçons à personne, je fais moi-même partie des élus qui envoie des voeux et qui organisent ces réceptions… Ces moments-là sont nécessaires pour se dire des messages apaisés, fraternels, d’espoir, au moins une fois par an. Et puis c’est aussi utile pour la démocratie, car ces voeux sont souvent le premier acte politique de l’année, ils peuvent être une sorte de compte-rendu annuel de mandat
et en tous cas une déclaration d’intention pour l’avenir…

J’émets le voeu : que cette année, on tente d’évaluer ce que coûtent à la société la totalité de ces cartes de voeux (conception, impression, envois,…) et de toutes ces réceptions…
J’émets un autre voeu : quand on aura connaissance de ce que cela coûte réellement, que l’on prenne la décision de ne rien organiser l’année prochaine, juste l’année prochaine, pour tous ces voeux institutionnels qui ne sont d’ailleurs pas très bons pour notre cholestérol…
Et qu’on utilise partout dans nos villes, dans nos villages, dans nos quartiers, l’argent ainsi économisé pour donner à manger à ceux qui ont faim, un logement au moins provisoire à ceux qui sont dehors, des chaussures pour marcher, des cahiers d’école pour apprendre.
Essayons juste une fois en 2019, pour voir…
Je ne suis pas en train de tomber dans une sensiblerie, naïveté béate, je ne suis pas soudain touché par la grâce ou quelque illumination, je me dis juste « merde ! ça ne peut plus durer ! ». C’est insupportable, ça n’est pas soutenable.

La charité donnée ponctuellement dans la rue ne sert à rien, même si elle est généreuse.
La solution c’est réinventer des formes de solidarité collective en remettant en cause nos propres fonctionnements.
Il est du devoir de l’Etat de susciter de telles initiatives, il faut imaginer, inventer du concret. Il est là l’Etat d’Urgence.

Allez, quand est-ce qu’un député va proposer ça au Gouvernement ???

Des migrants entassés dans des centres d’hébergements, lieux déshumanisés, sans chaleur, sans âme.
Ils n’ont plus d’histoire, plus d’identité, plus de droits.
Des gens dehors sans logements, dans le froid, sans toit, sans nourriture, sans hygiène, sans dignité.
Des mineurs en danger permanent.
L’hiver est toujours rude quand on est dehors…
Dans un cauchemar qui n’en finit pas, ils ont peur, ils ont honte. La plus grande violence qui leur est faite
est l’indifférence.
Cela se passe en 2018, en France, pays civilisé, pays des Droits de l’Homme, sixième puissance économique 
au monde.

A la même époque, les maires, les conseillers départementaux, régionaux, les députés, les sénateurs, les ministres, les présidents de collectivités, d’associations (et parfois même de la République…), les bailleurs sociaux, les chefs d’entreprises, envoient des millions de voeux par courriers, organisent des dizaines de milliers de cérémonies pendant lesquelles on se souhaite sincèrement, à l’intérieur, des tas de bonnes choses. Il y fait chaud, le champagne désalltère,les petits fours sont délicieux.
Combien cela coûte-t-il ?

J’ai fait récemment une proposition, histoire d’être concret. Je propose que les maires des plus de 5000 communes en France de plus de 2000 habitants qui seraient volontaires pour cela, accueillent chacun trois des ces familles en détresse, dans un même quartier (pour ne pas ni isoler ces familles, ni recréer des ghettos).

Allez, quand est-ce qu’un député va proposer ça au Gouvernement ???

Je formule une autre proposition : cela n’est surtout pas de la démagogie, et je ne souhaite donner des leçons à personne, je fais moi-même partie des élus qui envoie des voeux et qui organisent ces réceptions… Ces moments-là sont nécessaires pour se dire des messages apaisés, fraternels, d’espoir, au moins une fois par an. Et puis c’est aussi utile pour la démocratie, car ces voeux sont souvent le premier acte politique de l’année, ils peuvent être une sorte de compte-rendu annuel de mandat
et en tous cas une déclaration d’intention pour l’avenir…

J’émets le voeu : que cette année, on tente d’évaluer ce que coûtent à la société la totalité de ces cartes de voeux (conception, impression, envois,…) et de toutes ces réceptions…
J’émets un autre voeu : quand on aura connaissance de ce que cela coûte réellement, que l’on prenne la décision de ne rien organiser l’année prochaine, juste l’année prochaine, pour tous ces voeux institutionnels qui ne sont d’ailleurs pas très bons pour notre cholestérol…
Et qu’on utilise partout dans nos villes, dans nos villages, dans nos quartiers, l’argent ainsi économisé pour donner à manger à ceux qui ont faim, un logement au moins provisoire à ceux qui sont dehors, des chaussures pour marcher, des cahiers d’école pour apprendre.
Essayons juste une fois en 2019, pour voir…
Je ne suis pas en train de tomber dans une sensiblerie, naïveté béate, je ne suis pas soudain touché par la grâce ou quelque illumination, je me dis juste « merde ! ça ne peut plus durer ! ». C’est insupportable, ça n’est pas soutenable.

La charité donnée ponctuellement dans la rue ne sert à rien, même si elle est généreuse.
La solution c’est réinventer des formes de solidarité collective en remettant en cause nos propres fonctionnements.
Il est du devoir de l’Etat de susciter de telles initiatives, il faut imaginer, inventer du concret. Il est là l’Etat d’Urgence.

Allez, quand est-ce qu’un député va proposer ça au Gouvernement ???