Historiquement, l’Etat avait réalisé des travaux pour créer l’axe routier RD 674 qui relie Vandoeuvre à Essey en traversant Nancy, Tomblaine et Saulxures. L’Etat, pour cela, avait détourné le ruisseau le Prarupt et avait laissé la possibilité de laisser s’écouler un trop-plein dans un simple fossé à l’arrière de maisons rue Allende à Tomblaine.
Le résultat avait été catastrophique.
En été, ce fossé était un cloaque insalubre, aux odeurs pestilentielles, non entretenu. En hiver, il débordait régulièrement, inondant alors les propriétés et même les maisons.
Nous avions très souvent interpellé les services de l’Etat pour demander que ce fossé soit refermé en profitant du recalibrage des tuyaux d’évacuation des eaux pluviales sur la rue Allende par le Grand Nancy. Les techniciens de l’Etat, peu respectueux de l’avis des élus, nous répondaient inlassablement que selon leurs calculs, le fossé ne devait pas déborder (!) Le problème, c’est qu’ils ne se déplaçaient pas sur place et en particulier quand il y avait des difficultés. Et quand les techniciens de l’Etat décident de bloquer une décision d’un élu local, plus rien n’est possible…
Ce n’était pas l’avis des riverains qui subissaient ces dommages régulièrement et depuis de nombreuses années…
Le Grand Nancy partageait, lui, l’avis de la Ville de Tomblaine, mais là encore si il fallait compter sur l’intercommunalité pour prendre en compte les difficultés des habitants dans la proximité, ça se saurait…
Il a fallu le courage de la Ministre Ségolène Royale (j’avais vu personnellement avant elle trois ministres successifs de l’écologie, qui s’était contentés des rapports hostiles des techniciens de l’Etat et qui, frileux, n’avaient pas donné suite…). J’avais aussi fait venir sur place en période d’inondation Manuel Valls, alors Ministre de l’Intérieur. Il avait constaté, mais ensuite, il n’avait rien fait.
J’ai expliqué alors le problème à Ségolène Royal, elle a pris son stylo, et a écrit de sa main devant moi un courrier dans lequel elle m’autorisait à engager ces travaux et demandait au Préfet de Meurthe et Moselle de tout mettre en œuvre pour m’aider !
Cela m’a permis de faire réaliser les travaux : pose de deux drains diamètre 315 en parallèle, et matériaux drainants au-dessus et désormais tout s’écoule dans le collecteur qui avait été posé par l’Etat à la réalisation de la RD 674…
Ces travaux ont été terminés en octobre 2015, ils ont coûté à la Commune de Tomblaine 64000€, alors que le dysfonctionnement avait été généré par l’Etat !
Depuis, il n’y a plus eu aucune nuisance. Actuellement en période de fortes pluies, ces riverains ne connaissent plus aucune difficulté, ils ne vivent plus dans l’inquiétude permanente comme avant.
Nous avions donc raison ! Merci Ségolène Royal.
Hélas, de l’autre côté de la rue Allende, il y a la ZAC du Bois la Dame. On est sur Tomblaine, mais le grand Nancy a la maîtrise foncière (via la SOLOREM), le Président du Grand Nancy y est tout puissant … éternel problème.
Le Grand Nancy y fait ce qu’il veut, comme il veut, avec le plus grand mépris pour le Maire de Tomblaine. La SOLOREM a donc utilisé à cet endroit un terrain pour stocker de la terre, au départ provenant de le ZAC, mais par la suite , provenant aussi d’autres sites et d’autres travaux sur la Grand Nancy. On a donc là un lieu de stockage sauvage (car non autorisé par le maire de Tomblaine) et de nouvelles nuisances que les riverains doivent subir : camions qui vont et viennent et salissent la rue, mais surtout des eaux de ruissellement, provoquées par ces remblais, qui traversent la rue et viennent inonder certains riverains…
On a d’ailleurs le même problème au Stade Marcel Picot où le Grand Nancy a décidé d’organiser une plate-forme pour entreposer des matériaux, matériels et véhicules pour ses
Travaux à réaliser sur d’autres sites et d’autres communes. Cela crée des nuisances, en raison en particulier du passage des véhicules dans la rue Louise Michel. Jamais le Maire n’a autorisé ce genre de stockage à cet endroit. Et là aussi, les riverains sont pénalisés, et là aussi, André Rossinot s’en fiche.