Agir pour vous et avec vous

Jour : 8 janvier 2020

Je sais, c’est long, mais si cela vous intéresse, vous pouvez prendre le temps de lire mon intervention lors de mes voeux ce mercredi soir.

Le temps est venu de dire les choses et de bousculer le vieux monde dans cette Métropole. Partout où des listes candidates se retrouveront sur ces idées fondamentales pour restaurer la démocratie et retrouver une gestion en responsabilté dans le Grand Nancy, il y aura de l’espoir pour les citoyens demain.

Retrouvons nous et discutons ensemble…

Messieurs les Maires, Alain BOULANGER, Maire de Fléville, Eric PENSALFINI, Maire de St Max, Madame Tranquina, représentant Bertrand Kling, maire de Malzéville.
Mesdames, Messieurs les élus du Conseil Municipal de Tomblaine, parmi lesquels, Hinde MAGADA, 
Présidente de la Commission des affaires internationales et des relations transfrontalières de la 
Métropole du Grand Nancy,
Capitaine de Police, Amélie Doc, représentant monsieur le Directeur de la Sécurité Publique, Laurent TARASCO,
Lieutenant-Colonel LEMAREC, représentant le Colonel OHRENSTEIN, délégué militaire départemental,
commandant la base de défense de Nancy,
Commandant MEHNANE, représentant le Colonel BOURION commandant la base aérienne 133,
Commandant ROUBACHE, Chef de Centre de la Caserne des sapeurs-pompiers de Tomblaine 
et j’en profite pour saluer les pompiers courageux, nécessaires, précieux et parfois injustement mis à mal.
Monsieur Jean-Yves BOIFFIN, Directeur Départemental de la Cohésion Sociale,
avec qui nous apprécions de travailler.
Monsieur Bruno MAGNIERES, Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse,
Monsieur l’Inspecteur de l’Education Nationale Adjoint, Philippe LUSCAN, représentant l’Inspecteur 
d’Académie, Philippe TIQUET,
Mesdames, Messieurs, les Directeurs Généraux des offices d’HLM, Lionel MAHUET, pour M.M.H., 
Alexandre BOUZART pour Le Nid, monsieur Desarmenien, représentant Cécilia Jaeger de la SLH.
Mesdames, Messieurs les Présidents d’associations,
Je salue particulièrement Claude-Jean ANTOINE que tout le monde connaît sous le nom de TITO, 
Président de Nancy Jazz Pulsations,
Mesdames, Messieurs les Directeurs d’établissements scolaires,
Monsieur Jean-Michel BERGE, Proviseur du lycée Arthur Varoquaux,
Monsieur Thierry BARBIER, Principal du collège Jean Moulin,
Madame Catherine KREIT, Directrice de l’école maternelle Elisabeth et Robert Badinter,
Mesdames, Messieurs les enseignants et j’ai une pensée particulière pour les directeurs d’écoles 
et les enseignants qui sont actuellement en classes de neige.
Mesdames, Messieurs les professionnels de santé de cette belle Maison Pluriprofessionnelle 
de Santé, mais également tous les autres car nous sommes sur un projet de territoire,
Mesdames, Messieurs les Chefs d’entreprises publiques ou privées,
Mesdames, Messieurs les commerçants,
Monsieur le Directeur Général des Services, Guillaume CHAPPEZ,
Mesdames, Messieurs les employés municipaux ainsi que les anciens employés municipaux 
de la Ville de Tomblaine, soit parce qu’ils sont retraités, soit parce qu’ils sont devenus 
employés du Grand Nancy, mais ils répondent toujours par fidélité et amitié à notre invitation, 
ce qui nous fait très plaisir.
Mesdames, Messieurs les responsables des Services Publics, les partenaires, vous toutes et 
vous tous, acteurs de la vie locale, qui contribuez sans cesse à la cohésion sociale et à la qualité 
du Vivre Ensemble à Tomblaine,

Mesdames, Messieurs, en vos grades et qualités,

Je voudrais aussi saluer les 5 enfants de notre Conseil Municipal d’enfants, les 11 autres sont en 
classes de neige et vous êtes de service, merci d’être là : Marouane , Erwan, Anissa, Zoé et Manon.

Monsieur le Directeur Général des Services, je vous remercie pour les vœux que vous venez de 
m’adresser en votre nom et au nom de l’ensemble des personnels municipaux. Sachez que j’y suis 
très sensible.

Je vais commencer par vous prier, messieurs dames, de bien vouloir m’excuser, car je vais être franc, direct et factuel. 
Mais j’ai coutume de dire que les vœux d’une municipalité, constituent le premier acte politique de 
l’année pour un maire sur son territoire.

En effet, si je vous avais réunis aussi nombreux (vous êtes près de 400 ce soir et près de 400 autres 
seront présents samedi soir…), ce n’est pas uniquement pour vous dire bonne année. Il arrive parfois 
que des maires organisent des vœux en n’ayant que cela à dire… J’ai toujours pensé que ça n’était pas 
vraiment utile, car insuffisant.
Et qu’en cette période hivernale, toutes ces mains serrées et ces bises, lors des vœux des maires, 
participaient largement à favoriser les épidémies de grippe et de gastro dans nos villes et villages. 
Il y a donc, me semble-t-il, une urgence absolue, sanitaire et nationale à supprimer les vœux des 
maires, dans lesquels on ne se dirait que des choses convenues…

Alors qu’une nouvelle décennie s’ouvre à nous, je souhaiterais citer Antonio Gramsci « Le vieux 
monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaitre et dans ce clair-obscur surgissent les monstres… »

Pour celles et ceux qui auraient cru au nouveau monde, sachez que le vieux monde ne se 
caractérise pas par l’âge de ses responsables politiques, mais plutôt par une conception et une pratique 
vieille, obsolète et empoussiérée de la politique.

Notre pays vit des temps troublés, ceux qui devraient avoir mission de nous réunir, nous divisent. Le sujet d’aujourd’hui concerne notre système de retraites, mais il est lié directement à ce qui a produit tant d’émeutes 
et de divisions dans notre pays depuis plus d’un an : l’augmentation de la précarisation de la population et la 
dégradation de l’exercice démocratique dans notre pays.

Et puisque je parle des retraites, un évènement important a marqué cette année la ville de Tomblaine, la 
dénomination de la salle Stéphane Hessel.

Il se trouve que j’ai eu la chance de diner plusieurs fois avec ce vieux monsieur.
Stéphane Hessel, ancien résistant, déporté, évadé, puis diplomate à l’ONU, avait été chargé de préparer la 
rédaction de la « Charte des Droits de l’Homme » en 1946, dont il assista à la signature en 1948. Dans les 
années 80, il fut nommé Ambassadeur de France par François Mitterrand. Stéphane Hessel a toujours été 
un militant et un grand défenseur des Droits de l’Homme et de la Dignité. Et lorsque en 2010, il publie son 
manifeste « Indignez-vous ! », il écrit « la pire des attitudes est l’indifférence »…

C’est à cette époque-là que j’avais diné, pour la première fois, avec lui, c’était à l’Assemblée Nationale…
Il avait 93 ans, mais il puisait sa force et son énergie dans son expérience et sa grande sérénité. Il expliquait 
avec simplicité « En 1945, la France se sortait de cinq années de guerre, nous avions tout perdu, tout était 
détruit, à reconstruire. Le Conseil National de la Résistance a alors inventé la solidarité nationale ! Avec 
la Sécurité Sociale, les Retraites, les Mutuelles… Tout était mis en œuvre pour que chacun puisse vivre 
dignement… alors que nous n’avions plus rien, c’était possible !

Depuis, la France n’a pas cessé de s’enrichir, nous produisons toujours plus… Et on nous dit aujourd’hui 
que tout cela ne serait plus possible ? Que la sécurité sociale et les retraites coûteraient trop cher ? Le 
problème qui se pose à nous, ne serait-il pas alors uniquement celui de la redistribution des richesses ?

Outre le fait que la retraite par points expérimentée dans d’autres pays européens y est contestée 
partout, les maires que nous sommes, en charge de bienveillance et d’attention envers la population, 
sont les premiers témoins du drame qui se joue quotidiennement.
Quand il y a quelques semaines, on me dit qu’une dame de Tomblaine, de 63 ans qui a toujours travaillé 
et qui a élevé des enfants, qui est malade depuis 3 ans, et ne peux donc plus travailler, doit attendre 
d’avoir 65 ans pour faire valoir ses droits à la retraite. Et cette dame sollicitait auprès de moi … une aide 
alimentaire d’urgence ! Quelle honte pour notre société qui produit ce genre de situation tous les jours… 

Comment est-ce possible ? Je me renseigne alors sur les revenus de la dame… Pour des raisons de lourdeurs 
administratives (qui sont quasiment systématiques aujourd’hui) … cette dame vit actuellement avec 451€ 
par mois.

Alors s’il y a une réforme des retraites à entreprendre, il devrait s’agir d’améliorer les conditions actuelles, 
en choisissant de s’en donner les moyens, plutôt que de faire de notre système de retraite une variable 
d’ajustement budgétaire.

Il est là le vieux monde, ils sont là les monstres dont parlait Antonio Gramsci ! Que ce soit au niveau national 
ou plus localement, nous sommes gouvernés par le vieux monde, hasbeen.

On peut être choqué par mes propos, mais l’interpellation que j’avais faite au Président de la République 
au début de l’année 2019 a recueilli deux millions et demi de vues et des centaines de milliers de partages 
sur les réseaux sociaux et même si les médias locaux l’ont quasiment ignorée, cela me donne peut-être une 
certaine légitimité pour garder ma liberté de parole.

Ne nous laissons pas abrutir par les dogmes des partis politique quels qu’ils soient, j’aime cette maxime du philosophe allemand Hegel « penser par moi-même »

L’année qui vient de s’écouler, à Tomblaine comme ailleurs, est une année de résistance à toutes les fractures organisées. J’ai volontairement pris mes distances avec la Métropole du Grand Nancy, dont je condamne les méthodes et le mode de gouvernance, qu’il faudra combattre de toutes nos forces dans le cadre des prochaines élections municipales.

Partout, il commence à naitre des listes candidates qui souhaitent redonner leur place aux Communes et la
parole aux citoyens, en rappelant que le premier niveau de démocratie de proximité est la Commune. Mépriser, voire vouloir supprimer la Commune, c’est refuser aux citoyens la possibilité de participer activement au projet de territoire. 
Ça, c’est le vieux monde.

L’enjeu pour les municipales sera donc de savoir quels sont les candidats qui souhaiteront remplacer les Communes par ce qu’ils appellent la Commune Nouvelle et au contraire quels sont les candidats qui souhaiteront rompre complètement avec les modes de gouvernance actuels de la Métropole du Grand Nancy… Dans toutes les communes, il faut interroger les candidats sur ce sujet.

Les chefs d’entreprises le savent bien, on a besoin des maires pour insuffler une dynamique, une attractivité sur leur territoire et pour être garants des équilibres, parce qu’ils connaissent bien leur commune et leurs habitants et qu’ils sauront agir avec discernement, si on leur en redonne les moyens. Il faut privilégier le développement économique, c’est de l’activité, c’est du service, c’est de l’emploi de proximité.

J’ai été choqué aussi d’entendre le Président de la République flatter les Maires, parce que je vais vous expliquer aujourd’hui ce qu’est la réalité d’un Maire.

Le Grand Nancy a pris un maximum de compétences, au détriment des Communes, ce qui fait qu’au passage la Métropole a capté des dotations de l’Etat que les Communes n’ont plus. A ce titre, le Grand Nancy a responsabilité du développement de la ZAC. Il achète des terrains sur le territoire de la Commune, au prix du terrain non constructible (ce qui est une façon de spolier les Communes en les privant de leurs richesses) et il les revend très cher aux promoteurs… 
Le Grand Nancy sous prétexte d’équilibrer un budget, d’ailleurs fort contestable, impose à la Commune de la verticalité et une densité de population que nous ne souhaitions pas. Comme les promoteurs vont gagner de l’argent, il est normal qu’une participation leur soit demandée pour financer les équipements publics qui devront être réalisés par la Commune pour répondre aux besoins de la population nouvelle…

On pourrait penser alors que le Grand Nancy participe aussi à cette réalisation puisqu’il est directement responsable du développement de la ZAC et donc de l’arrivée de nouveaux habitants… Et bien non ! Dans le Grand Nancy, ça ne se passe pas comme ça. L’école et la structure multi-accueil que nous allons construire nous couteront 3 millions d’euros. La participation des promoteurs s’élève à un million. On aurait pu imaginer que le Grand Nancy donne la parcelle pour réaliser ces équipements… Non, elle nous la vend ! Mais alors qu’elle l’a achetée 22€ le mètre carré, elle nous la revend 72€ ! Il nous en coutera donc 300 000€ qui seront à retrancher du million qu’on attendait !

Pire encore, il y a pour cette acquisition de parcelle des frais de notaire 4400€… à la charge de notre Commune et… 500€ de frais pour la SOLOREM aménageur de la Métropole… Alors qu’on sait que la SOLOREM vit déjà avec nos impôts… 

Pour la Ville de Tomblaine, c’est la quadruple peine. Vous comprenez pourquoi je grogne ? Il faut que la population sache tout ça.

Ajoutez à cela, qu’en d’autres temps, pour réaliser une école, les Communes étaient aidées par l’Etat, par le Conseil Départemental, par la Région…

En 2019, l’Etat n’a pas retenu notre demande de participation, ni sur la DGF, ni sur le FSIL et le Département n’a 
pas retenu notre demande non plus. Dans les deux cas, on espère être mieux entendus en 2020… Pour ce qui 
concerne la Région qui gère aujourd’hui les Fonds Européens, le FEDER, la réponse a été également négative… 
C’est la première fois que je vois qu’une Commune doit se débrouiller toute seule pour construire une Ecole de 
la République.

Je le dis, parce que tout cela ne peut plus durer, c’est une autre conception de la démocratie et de la République, qui devra être restaurée…

Nous avons connu de beaux évènements à Tomblaine cette année, la solidarité et l’action sociale se sont développées à travers un Centre Communal d’action Sociale de plus en plus performant et qui a su considérablement progresser, inventer, trouver de nouveaux partenariats en fonction des évolutions sociétales et des difficultés des habitants. 

L’Ecole est toujours une priorité dans une ville où un habitant sur trois a moins de 19 ans. La vie culturelle, sportive et festive n’est pas en reste avec de grands évènements et en particulier au cœur de ce quartier prioritaire de la politique de la ville, ici à l’Espace Jean Jaurès. Ce lieu est aujourd’hui un lieu permanent de formation, de création et de diffusion reconnu dans le Grand Est. Les images diffusées et montées par notre service communication le montrent bien.

Au niveau sportif, 2600 licenciés sportifs, sans compter le sport scolaire, des résultats qui parlent d’eux-mêmes : Abdenasser Laman, jeune Tomblainois, champion de France cadet, sélectionné en équipe de France, est devenu champion du monde de boxe française à Budapest.
Son frère Adam, lui, est champion de France.
Joe Casale, après son titre de Champion d’Europe de tir de précision en pétanque chez les juniors l’année dernière, a remporté la finale du plus gros concours du monde de pétanque, le Mondial La Marseillaise, à dix-sept ans seulement. Il est désormais le plus jeune vainqueur de ce concours. Joe est aussi champion du monde junior.
Romain Cavallaro est champion de France Elite Espoir de gymnastique, (quatrième année consécutive, membre de l’équipe de France, il est en génération 2024, donc susceptible d’aller aux Jeux Olympiques.
Wallys Khiri est champion de France de gymnastique en division élite Avenir, pour la deuxième fois consécutive.

Ça n’est pas un hasard, puisque tous les enfants de Tomblaine pratiquent la gymnastique pendant toute leur scolarité.

Chloé Perrin, 23 ans a fait troisième aux championnats de France de horse-ball.

En judo, avec l’AJ 54, Chloé Munier et Marie Moulin ont été médaillées de bronze lors des Championnats de France.Marie Moulin est aussi montée sur la troisième marche du podium à l’European Cup de Luxembourg. Et Clara Wentzler est devenue championne d’Europe Universitaire récemment.

L’ASPTT Nancy Tomblaine Basket accueille cinq équipes féminines en son sein : l’équipe fanion brille en Nationale 3.

Laura Ruiz, scolarisée au Lycée Varoquaux est championne de France, d’Europe et du Monde en canoë biplace.

Ibrahim Boukedim, également au Lycée Varoquaux, est champion de France et vice-champion d’Europe junior en boxe anglaise.

Clémence Beretta, elle est championne et recordwoman de France du 20km, en marche athlétique.

C’est pour cela que la ville de Tomblaine vient de mettre en place un dispositif innovant d’aide aux jeunes sportifs tomblainois de haut niveau.

Il faut savoir aussi que le collège Jean Moulin est le seul établissement de l’Académie qui a été labellisé « génération 2024 ».

Cette longue énumération pour vous dire que nous sommes fiers de cette jeunesse tomblainoise.

Et si je vous parle culture, de la batucada qui fait un carton tous les ans au festival d’Avignon, au festival de Kizomba, qui attire 2000 personnes en un week-end venus des Etats-Unis, d’Australie, de Hollande… en passant par Tomblaine Danse ou le festival de théâtre « Aux actes Citoyens », Tomblaine est une pépinière de jeunes talents. 

A Tomblaine, la jeunesse est une chance !

Je citerai aussi notre Bibliothèque et la politique publique de la lecture, l’école de musique Tempo, dont deux professeurs jouent ce soir : Jean-Michel Vaicle, et Nicolas Tuaillon, qui accompagne aussi Vanessa Paradis en tournée…

Au moment de l’apéritif, je vous demanderai de tendre l’oreille, car Jean-Michel accompagnera deux jeunes filles qui se prénomment Merveille et Chanelys, élèves de Tempo, elles nous interprèteront « c’est plus facile avec vous » (message subliminal de ma part aujourd’hui) d’Emma Cerchi.

Et puis on écoutera aussi Eve Nivet au piano. Toutes les trois ont joué en première partie, puis avec Nicoletta.

Alors voyez-vous, là aussi cette école de musique, ou l’orchestre à l’école pour 35 élèves du Quartier Politique de la Ville mériteraient d’être mieux soutenus et reconnus par la Métropole, dans le cadre de sa compétence.

Mais plus encore, le Conseil Départemental a décidé cette année de remplacer son dispositif « Pass’ sport et culture », par un autre dispositif qui abandonnait toute une catégorie de jeunes. 

A Tomblaine, nous avons assumé ce nouveau transfert de charge et nous avons créé cette année le dispositif JASC, sans lequel la plupart des jeunes, que je viens d’énumérer, auraient dû abandonner leur activité, faute de moyens financiers.

Ne prenez pas toutes ces remarques comme gratuitement agressives, c’est juste un constat et un appel, à mieux soutenir les Communes. Car je peux dire par ailleurs que, sur de nombreux domaines, la Métropole, l’Etat, le Conseil Départemental nous aident. Mais aujourd’hui c’est insuffisant et comme disait Jean Cocteau « il est triste de jouer à cache-cache dans ce monde, où l’on devrait se serrer les uns contre les autres ». C’est donc une main tendue pour travailler ensemble et travailler mieux pour l’intérêt général et le bien commun.

Je voudrais remercier chaleureusement l’ensemble des employés municipaux, ils sont le service public : compétence, qualité, proximité. Je suis également très fier d’eux. Nous avons connu de nombreux départs cette année, pour mutations ou retraite…

Et de nombreuses arrivées donc, je veux vous dire que ces nouveaux agents municipaux ont immédiatement apporté de la fraicheur, une nouvelle dynamique et se sont parfaitement intégrés dans nos services, ce qui me permet de porter beaucoup d’espoir dans le projet pour Tomblaine et ses habitants que nous portons ensemble.

Je veux que vous sachiez que les élus de Tomblaine défendent le service public, garant des valeurs de la République pour lequel ils ont une haute considération.

En cette fin de mandat, je souhaite remercier tout le conseil Municipal, sans exception, pour son investissement à des degrés divers, au service de tous.

Je salue l’arrivée de Guillaume Chappez, directeur Général des Services depuis le mois de novembre et qui a su montrer très vite compétence, savoir-faire et initiative. Je suis ravi de travailler avec vous.
Nous avons bien sûr beaucoup de projets, pour cette année, je n’en évoque que deux, très vite. Grâce au soutien de l’Etat et du Conseil Départemental, nous avons créé une association d’insertion « l’Escabelle », dont je salue le président Jean-Marie Morel et le trésorier José Dumas, ici présents. Cette association va relancer le restaurant d’insertion l’Entre 2, abandonné par Arélia. Réouverture lundi 20 janvier, sous le nom de l’Escabelle ».

Et puis cet énorme projet d’investissement privé mais porté par la ville de Tomblaine et la Métropole sur la Plaine Flageul et nous y travaillons avec Eric Pensalfini, vice-président de la Métrople et Emilie Pawlak, Directrice Générale Adjointe. Un véritable village d’infrastructures sportives et de loisir. J’espère qu’on ne lâchera rien et que ce projet aboutira vite, j’ai confiance et j’y crois.

Nous allons maintenant procéder aux remises de médailles d’ancienneté aux agents municipaux, nous mettrons aussi à l’honneur les retraités, nous terminerons par une petite photo collective et puis, l’apéritif vous sera servi à table. Ensuite pour le buffet, vous serez invités à vous déplacer, trois buffets vous sont proposés.

La soirée se terminera avec DJ Fab.

Nous avons tous eu des peines et des joies en 2019. Pour ma part, j’ai perdu ma maman au début de l’année, puis j’ai eu un petit fils il y a deux mois pile aujourd’hui, le plus grand des bonheurs. J’en tire une conclusion « tant qu’on est vivant, il faut vivre ! »

Pour cette année à venir, je ne vous souhaite que le meilleur, prenez soin de vous. Je vous souhaite très sincèrement à toutes et à tous, ainsi qu’à vos familles une heureuse année 2020, solidarité et fraternité.

Je sais, c’est long, mais si cela vous intéresse, vous pouvez prendre le temps de lire mon intervention lors de mes voeux ce mercredi soir.

Le temps est venu de dire les choses et de bousculer le vieux monde dans cette Métropole. Partout où des listes candidates se retrouveront sur ces idées fondamentales pour restaurer la démocratie et retrouver une gestion en responsabilté dans le Grand Nancy, il y aura de l’espoir pour les citoyens demain.

Retrouvons nous et discutons ensemble…

Messieurs les Maires, Alain BOULANGER, Maire de Fléville, Eric PENSALFINI, Maire de St Max, Madame Tranquina, représentant Bertrand Kling, maire de Malzéville.
Mesdames, Messieurs les élus du Conseil Municipal de Tomblaine, parmi lesquels, Hinde MAGADA, 
Présidente de la Commission des affaires internationales et des relations transfrontalières de la 
Métropole du Grand Nancy,
Capitaine de Police, Amélie Doc, représentant monsieur le Directeur de la Sécurité Publique, Laurent TARASCO,
Lieutenant-Colonel LEMAREC, représentant le Colonel OHRENSTEIN, délégué militaire départemental,
commandant la base de défense de Nancy,
Commandant MEHNANE, représentant le Colonel BOURION commandant la base aérienne 133,
Commandant ROUBACHE, Chef de Centre de la Caserne des sapeurs-pompiers de Tomblaine 
et j’en profite pour saluer les pompiers courageux, nécessaires, précieux et parfois injustement mis à mal.
Monsieur Jean-Yves BOIFFIN, Directeur Départemental de la Cohésion Sociale,
avec qui nous apprécions de travailler.
Monsieur Bruno MAGNIERES, Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse,
Monsieur l’Inspecteur de l’Education Nationale Adjoint, Philippe LUSCAN, représentant l’Inspecteur 
d’Académie, Philippe TIQUET,
Mesdames, Messieurs, les Directeurs Généraux des offices d’HLM, Lionel MAHUET, pour M.M.H., 
Alexandre BOUZART pour Le Nid, monsieur Desarmenien, représentant Cécilia Jaeger de la SLH.
Mesdames, Messieurs les Présidents d’associations,
Je salue particulièrement Claude-Jean ANTOINE que tout le monde connaît sous le nom de TITO, 
Président de Nancy Jazz Pulsations,
Mesdames, Messieurs les Directeurs d’établissements scolaires,
Monsieur Jean-Michel BERGE, Proviseur du lycée Arthur Varoquaux,
Monsieur Thierry BARBIER, Principal du collège Jean Moulin,
Madame Catherine KREIT, Directrice de l’école maternelle Elisabeth et Robert Badinter,
Mesdames, Messieurs les enseignants et j’ai une pensée particulière pour les directeurs d’écoles 
et les enseignants qui sont actuellement en classes de neige.
Mesdames, Messieurs les professionnels de santé de cette belle Maison Pluriprofessionnelle 
de Santé, mais également tous les autres car nous sommes sur un projet de territoire,
Mesdames, Messieurs les Chefs d’entreprises publiques ou privées,
Mesdames, Messieurs les commerçants,
Monsieur le Directeur Général des Services, Guillaume CHAPPEZ,
Mesdames, Messieurs les employés municipaux ainsi que les anciens employés municipaux 
de la Ville de Tomblaine, soit parce qu’ils sont retraités, soit parce qu’ils sont devenus 
employés du Grand Nancy, mais ils répondent toujours par fidélité et amitié à notre invitation, 
ce qui nous fait très plaisir.
Mesdames, Messieurs les responsables des Services Publics, les partenaires, vous toutes et 
vous tous, acteurs de la vie locale, qui contribuez sans cesse à la cohésion sociale et à la qualité 
du Vivre Ensemble à Tomblaine,

Mesdames, Messieurs, en vos grades et qualités,

Je voudrais aussi saluer les 5 enfants de notre Conseil Municipal d’enfants, les 11 autres sont en 
classes de neige et vous êtes de service, merci d’être là : Marouane , Erwan, Anissa, Zoé et Manon.

Monsieur le Directeur Général des Services, je vous remercie pour les vœux que vous venez de 
m’adresser en votre nom et au nom de l’ensemble des personnels municipaux. Sachez que j’y suis 
très sensible.

Je vais commencer par vous prier, messieurs dames, de bien vouloir m’excuser, car je vais être franc, direct et factuel. 
Mais j’ai coutume de dire que les vœux d’une municipalité, constituent le premier acte politique de 
l’année pour un maire sur son territoire.

En effet, si je vous avais réunis aussi nombreux (vous êtes près de 400 ce soir et près de 400 autres 
seront présents samedi soir…), ce n’est pas uniquement pour vous dire bonne année. Il arrive parfois 
que des maires organisent des vœux en n’ayant que cela à dire… J’ai toujours pensé que ça n’était pas 
vraiment utile, car insuffisant.
Et qu’en cette période hivernale, toutes ces mains serrées et ces bises, lors des vœux des maires, 
participaient largement à favoriser les épidémies de grippe et de gastro dans nos villes et villages. 
Il y a donc, me semble-t-il, une urgence absolue, sanitaire et nationale à supprimer les vœux des 
maires, dans lesquels on ne se dirait que des choses convenues…

Alors qu’une nouvelle décennie s’ouvre à nous, je souhaiterais citer Antonio Gramsci « Le vieux 
monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaitre et dans ce clair-obscur surgissent les monstres… »

Pour celles et ceux qui auraient cru au nouveau monde, sachez que le vieux monde ne se 
caractérise pas par l’âge de ses responsables politiques, mais plutôt par une conception et une pratique 
vieille, obsolète et empoussiérée de la politique.

Notre pays vit des temps troublés, ceux qui devraient avoir mission de nous réunir, nous divisent. Le sujet d’aujourd’hui concerne notre système de retraites, mais il est lié directement à ce qui a produit tant d’émeutes 
et de divisions dans notre pays depuis plus d’un an : l’augmentation de la précarisation de la population et la 
dégradation de l’exercice démocratique dans notre pays.

Et puisque je parle des retraites, un évènement important a marqué cette année la ville de Tomblaine, la 
dénomination de la salle Stéphane Hessel.

Il se trouve que j’ai eu la chance de diner plusieurs fois avec ce vieux monsieur.
Stéphane Hessel, ancien résistant, déporté, évadé, puis diplomate à l’ONU, avait été chargé de préparer la 
rédaction de la « Charte des Droits de l’Homme » en 1946, dont il assista à la signature en 1948. Dans les 
années 80, il fut nommé Ambassadeur de France par François Mitterrand. Stéphane Hessel a toujours été 
un militant et un grand défenseur des Droits de l’Homme et de la Dignité. Et lorsque en 2010, il publie son 
manifeste « Indignez-vous ! », il écrit « la pire des attitudes est l’indifférence »…

C’est à cette époque-là que j’avais diné, pour la première fois, avec lui, c’était à l’Assemblée Nationale…
Il avait 93 ans, mais il puisait sa force et son énergie dans son expérience et sa grande sérénité. Il expliquait 
avec simplicité « En 1945, la France se sortait de cinq années de guerre, nous avions tout perdu, tout était 
détruit, à reconstruire. Le Conseil National de la Résistance a alors inventé la solidarité nationale ! Avec 
la Sécurité Sociale, les Retraites, les Mutuelles… Tout était mis en œuvre pour que chacun puisse vivre 
dignement… alors que nous n’avions plus rien, c’était possible !

Depuis, la France n’a pas cessé de s’enrichir, nous produisons toujours plus… Et on nous dit aujourd’hui 
que tout cela ne serait plus possible ? Que la sécurité sociale et les retraites coûteraient trop cher ? Le 
problème qui se pose à nous, ne serait-il pas alors uniquement celui de la redistribution des richesses ?

Outre le fait que la retraite par points expérimentée dans d’autres pays européens y est contestée 
partout, les maires que nous sommes, en charge de bienveillance et d’attention envers la population, 
sont les premiers témoins du drame qui se joue quotidiennement.
Quand il y a quelques semaines, on me dit qu’une dame de Tomblaine, de 63 ans qui a toujours travaillé 
et qui a élevé des enfants, qui est malade depuis 3 ans, et ne peux donc plus travailler, doit attendre 
d’avoir 65 ans pour faire valoir ses droits à la retraite. Et cette dame sollicitait auprès de moi … une aide 
alimentaire d’urgence ! Quelle honte pour notre société qui produit ce genre de situation tous les jours… 

Comment est-ce possible ? Je me renseigne alors sur les revenus de la dame… Pour des raisons de lourdeurs 
administratives (qui sont quasiment systématiques aujourd’hui) … cette dame vit actuellement avec 451€ 
par mois.

Alors s’il y a une réforme des retraites à entreprendre, il devrait s’agir d’améliorer les conditions actuelles, 
en choisissant de s’en donner les moyens, plutôt que de faire de notre système de retraite une variable 
d’ajustement budgétaire.

Il est là le vieux monde, ils sont là les monstres dont parlait Antonio Gramsci ! Que ce soit au niveau national 
ou plus localement, nous sommes gouvernés par le vieux monde, hasbeen.

On peut être choqué par mes propos, mais l’interpellation que j’avais faite au Président de la République 
au début de l’année 2019 a recueilli deux millions et demi de vues et des centaines de milliers de partages 
sur les réseaux sociaux et même si les médias locaux l’ont quasiment ignorée, cela me donne peut-être une 
certaine légitimité pour garder ma liberté de parole.

Ne nous laissons pas abrutir par les dogmes des partis politique quels qu’ils soient, j’aime cette maxime du philosophe allemand Hegel « penser par moi-même »

L’année qui vient de s’écouler, à Tomblaine comme ailleurs, est une année de résistance à toutes les fractures organisées. J’ai volontairement pris mes distances avec la Métropole du Grand Nancy, dont je condamne les méthodes et le mode de gouvernance, qu’il faudra combattre de toutes nos forces dans le cadre des prochaines élections municipales.

Partout, il commence à naitre des listes candidates qui souhaitent redonner leur place aux Communes et la
parole aux citoyens, en rappelant que le premier niveau de démocratie de proximité est la Commune. Mépriser, voire vouloir supprimer la Commune, c’est refuser aux citoyens la possibilité de participer activement au projet de territoire. 
Ça, c’est le vieux monde.

L’enjeu pour les municipales sera donc de savoir quels sont les candidats qui souhaiteront remplacer les Communes par ce qu’ils appellent la Commune Nouvelle et au contraire quels sont les candidats qui souhaiteront rompre complètement avec les modes de gouvernance actuels de la Métropole du Grand Nancy… Dans toutes les communes, il faut interroger les candidats sur ce sujet.

Les chefs d’entreprises le savent bien, on a besoin des maires pour insuffler une dynamique, une attractivité sur leur territoire et pour être garants des équilibres, parce qu’ils connaissent bien leur commune et leurs habitants et qu’ils sauront agir avec discernement, si on leur en redonne les moyens. Il faut privilégier le développement économique, c’est de l’activité, c’est du service, c’est de l’emploi de proximité.

J’ai été choqué aussi d’entendre le Président de la République flatter les Maires, parce que je vais vous expliquer aujourd’hui ce qu’est la réalité d’un Maire.

Le Grand Nancy a pris un maximum de compétences, au détriment des Communes, ce qui fait qu’au passage la Métropole a capté des dotations de l’Etat que les Communes n’ont plus. A ce titre, le Grand Nancy a responsabilité du développement de la ZAC. Il achète des terrains sur le territoire de la Commune, au prix du terrain non constructible (ce qui est une façon de spolier les Communes en les privant de leurs richesses) et il les revend très cher aux promoteurs… 
Le Grand Nancy sous prétexte d’équilibrer un budget, d’ailleurs fort contestable, impose à la Commune de la verticalité et une densité de population que nous ne souhaitions pas. Comme les promoteurs vont gagner de l’argent, il est normal qu’une participation leur soit demandée pour financer les équipements publics qui devront être réalisés par la Commune pour répondre aux besoins de la population nouvelle…

On pourrait penser alors que le Grand Nancy participe aussi à cette réalisation puisqu’il est directement responsable du développement de la ZAC et donc de l’arrivée de nouveaux habitants… Et bien non ! Dans le Grand Nancy, ça ne se passe pas comme ça. L’école et la structure multi-accueil que nous allons construire nous couteront 3 millions d’euros. La participation des promoteurs s’élève à un million. On aurait pu imaginer que le Grand Nancy donne la parcelle pour réaliser ces équipements… Non, elle nous la vend ! Mais alors qu’elle l’a achetée 22€ le mètre carré, elle nous la revend 72€ ! Il nous en coutera donc 300 000€ qui seront à retrancher du million qu’on attendait !

Pire encore, il y a pour cette acquisition de parcelle des frais de notaire 4400€… à la charge de notre Commune et… 500€ de frais pour la SOLOREM aménageur de la Métropole… Alors qu’on sait que la SOLOREM vit déjà avec nos impôts… 

Pour la Ville de Tomblaine, c’est la quadruple peine. Vous comprenez pourquoi je grogne ? Il faut que la population sache tout ça.

Ajoutez à cela, qu’en d’autres temps, pour réaliser une école, les Communes étaient aidées par l’Etat, par le Conseil Départemental, par la Région…

En 2019, l’Etat n’a pas retenu notre demande de participation, ni sur la DGF, ni sur le FSIL et le Département n’a 
pas retenu notre demande non plus. Dans les deux cas, on espère être mieux entendus en 2020… Pour ce qui 
concerne la Région qui gère aujourd’hui les Fonds Européens, le FEDER, la réponse a été également négative… 
C’est la première fois que je vois qu’une Commune doit se débrouiller toute seule pour construire une Ecole de 
la République.

Je le dis, parce que tout cela ne peut plus durer, c’est une autre conception de la démocratie et de la République, qui devra être restaurée…

Nous avons connu de beaux évènements à Tomblaine cette année, la solidarité et l’action sociale se sont développées à travers un Centre Communal d’action Sociale de plus en plus performant et qui a su considérablement progresser, inventer, trouver de nouveaux partenariats en fonction des évolutions sociétales et des difficultés des habitants. 

L’Ecole est toujours une priorité dans une ville où un habitant sur trois a moins de 19 ans. La vie culturelle, sportive et festive n’est pas en reste avec de grands évènements et en particulier au cœur de ce quartier prioritaire de la politique de la ville, ici à l’Espace Jean Jaurès. Ce lieu est aujourd’hui un lieu permanent de formation, de création et de diffusion reconnu dans le Grand Est. Les images diffusées et montées par notre service communication le montrent bien.

Au niveau sportif, 2600 licenciés sportifs, sans compter le sport scolaire, des résultats qui parlent d’eux-mêmes : Abdenasser Laman, jeune Tomblainois, champion de France cadet, sélectionné en équipe de France, est devenu champion du monde de boxe française à Budapest.
Son frère Adam, lui, est champion de France.
Joe Casale, après son titre de Champion d’Europe de tir de précision en pétanque chez les juniors l’année dernière, a remporté la finale du plus gros concours du monde de pétanque, le Mondial La Marseillaise, à dix-sept ans seulement. Il est désormais le plus jeune vainqueur de ce concours. Joe est aussi champion du monde junior.
Romain Cavallaro est champion de France Elite Espoir de gymnastique, (quatrième année consécutive, membre de l’équipe de France, il est en génération 2024, donc susceptible d’aller aux Jeux Olympiques.
Wallys Khiri est champion de France de gymnastique en division élite Avenir, pour la deuxième fois consécutive.

Ça n’est pas un hasard, puisque tous les enfants de Tomblaine pratiquent la gymnastique pendant toute leur scolarité.

Chloé Perrin, 23 ans a fait troisième aux championnats de France de horse-ball.

En judo, avec l’AJ 54, Chloé Munier et Marie Moulin ont été médaillées de bronze lors des Championnats de France.Marie Moulin est aussi montée sur la troisième marche du podium à l’European Cup de Luxembourg. Et Clara Wentzler est devenue championne d’Europe Universitaire récemment.

L’ASPTT Nancy Tomblaine Basket accueille cinq équipes féminines en son sein : l’équipe fanion brille en Nationale 3.

Laura Ruiz, scolarisée au Lycée Varoquaux est championne de France, d’Europe et du Monde en canoë biplace.

Ibrahim Boukedim, également au Lycée Varoquaux, est champion de France et vice-champion d’Europe junior en boxe anglaise.

Clémence Beretta, elle est championne et recordwoman de France du 20km, en marche athlétique.

C’est pour cela que la ville de Tomblaine vient de mettre en place un dispositif innovant d’aide aux jeunes sportifs tomblainois de haut niveau.

Il faut savoir aussi que le collège Jean Moulin est le seul établissement de l’Académie qui a été labellisé « génération 2024 ».

Cette longue énumération pour vous dire que nous sommes fiers de cette jeunesse tomblainoise.

Et si je vous parle culture, de la batucada qui fait un carton tous les ans au festival d’Avignon, au festival de Kizomba, qui attire 2000 personnes en un week-end venus des Etats-Unis, d’Australie, de Hollande… en passant par Tomblaine Danse ou le festival de théâtre « Aux actes Citoyens », Tomblaine est une pépinière de jeunes talents. 

A Tomblaine, la jeunesse est une chance !

Je citerai aussi notre Bibliothèque et la politique publique de la lecture, l’école de musique Tempo, dont deux professeurs jouent ce soir : Jean-Michel Vaicle, et Nicolas Tuaillon, qui accompagne aussi Vanessa Paradis en tournée…

Au moment de l’apéritif, je vous demanderai de tendre l’oreille, car Jean-Michel accompagnera deux jeunes filles qui se prénomment Merveille et Chanelys, élèves de Tempo, elles nous interprèteront « c’est plus facile avec vous » (message subliminal de ma part aujourd’hui) d’Emma Cerchi.

Et puis on écoutera aussi Eve Nivet au piano. Toutes les trois ont joué en première partie, puis avec Nicoletta.

Alors voyez-vous, là aussi cette école de musique, ou l’orchestre à l’école pour 35 élèves du Quartier Politique de la Ville mériteraient d’être mieux soutenus et reconnus par la Métropole, dans le cadre de sa compétence.

Mais plus encore, le Conseil Départemental a décidé cette année de remplacer son dispositif « Pass’ sport et culture », par un autre dispositif qui abandonnait toute une catégorie de jeunes. 

A Tomblaine, nous avons assumé ce nouveau transfert de charge et nous avons créé cette année le dispositif JASC, sans lequel la plupart des jeunes, que je viens d’énumérer, auraient dû abandonner leur activité, faute de moyens financiers.

Ne prenez pas toutes ces remarques comme gratuitement agressives, c’est juste un constat et un appel, à mieux soutenir les Communes. Car je peux dire par ailleurs que, sur de nombreux domaines, la Métropole, l’Etat, le Conseil Départemental nous aident. Mais aujourd’hui c’est insuffisant et comme disait Jean Cocteau « il est triste de jouer à cache-cache dans ce monde, où l’on devrait se serrer les uns contre les autres ». C’est donc une main tendue pour travailler ensemble et travailler mieux pour l’intérêt général et le bien commun.

Je voudrais remercier chaleureusement l’ensemble des employés municipaux, ils sont le service public : compétence, qualité, proximité. Je suis également très fier d’eux. Nous avons connu de nombreux départs cette année, pour mutations ou retraite…

Et de nombreuses arrivées donc, je veux vous dire que ces nouveaux agents municipaux ont immédiatement apporté de la fraicheur, une nouvelle dynamique et se sont parfaitement intégrés dans nos services, ce qui me permet de porter beaucoup d’espoir dans le projet pour Tomblaine et ses habitants que nous portons ensemble.

Je veux que vous sachiez que les élus de Tomblaine défendent le service public, garant des valeurs de la République pour lequel ils ont une haute considération.

En cette fin de mandat, je souhaite remercier tout le conseil Municipal, sans exception, pour son investissement à des degrés divers, au service de tous.

Je salue l’arrivée de Guillaume Chappez, directeur Général des Services depuis le mois de novembre et qui a su montrer très vite compétence, savoir-faire et initiative. Je suis ravi de travailler avec vous.
Nous avons bien sûr beaucoup de projets, pour cette année, je n’en évoque que deux, très vite. Grâce au soutien de l’Etat et du Conseil Départemental, nous avons créé une association d’insertion « l’Escabelle », dont je salue le président Jean-Marie Morel et le trésorier José Dumas, ici présents. Cette association va relancer le restaurant d’insertion l’Entre 2, abandonné par Arélia. Réouverture lundi 20 janvier, sous le nom de l’Escabelle ».

Et puis cet énorme projet d’investissement privé mais porté par la ville de Tomblaine et la Métropole sur la Plaine Flageul et nous y travaillons avec Eric Pensalfini, vice-président de la Métrople et Emilie Pawlak, Directrice Générale Adjointe. Un véritable village d’infrastructures sportives et de loisir. J’espère qu’on ne lâchera rien et que ce projet aboutira vite, j’ai confiance et j’y crois.

Nous allons maintenant procéder aux remises de médailles d’ancienneté aux agents municipaux, nous mettrons aussi à l’honneur les retraités, nous terminerons par une petite photo collective et puis, l’apéritif vous sera servi à table. Ensuite pour le buffet, vous serez invités à vous déplacer, trois buffets vous sont proposés.

La soirée se terminera avec DJ Fab.

Nous avons tous eu des peines et des joies en 2019. Pour ma part, j’ai perdu ma maman au début de l’année, puis j’ai eu un petit fils il y a deux mois pile aujourd’hui, le plus grand des bonheurs. J’en tire une conclusion « tant qu’on est vivant, il faut vivre ! »

Pour cette année à venir, je ne vous souhaite que le meilleur, prenez soin de vous. Je vous souhaite très sincèrement à toutes et à tous, ainsi qu’à vos familles une heureuse année 2020, solidarité et fraternité.

Mobilisation exceptionnelle pour les voeux du maire de Tomblaine,
des centaines d’invités avaient répondu à l’invitation, pour un discours très politique.
Entre ce soir et samedi soir, ce sera plus de 10% de la population de Tomblaine qui aura été rencontrée, pour partager l’idée commune, qu’il faut aujourd’hui changer la façon de faire de la politique, redonner toute sa place à la Commune, premier niveau de démocratie de proximité et redonner la parole aux citoyens !

Hervé Féron incarne pour le Grand Nancy l’espoir d’une conception de la République et de l’exercice démocratique restaurés.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mobilisation exceptionnelle pour les voeux du maire de Tomblaine,
des centaines d’invités avaient répondu à l’invitation, pour un discours très politique.
Entre ce soir et samedi soir, ce sera plus de 10% de la population de Tomblaine qui aura été rencontrée, pour partager l’idée commune, qu’il faut aujourd’hui changer la façon de faire de la politique, redonner toute sa place à la Commune, premier niveau de démocratie de proximité et redonner la parole aux citoyens !

Hervé Féron incarne pour le Grand Nancy l’espoir d’une conception de la République et de l’exercice démocratique restaurés.