Agir pour vous et avec vous

Jour : 31 janvier 2020

Le dernier Conseil de Métropole du Grand Nancy aura lieu cet après-midi avec au programme pas moins de 61 délibérations dont… le budget. Quand on entend « Métropole », « Grand Nancy », « 61 délibérations », on se dit que cette intercommunalité a été nourrie aux hormones de l’oligarchie, bouffie d’orgueil et de prétention, gonflée d’ambitions et d’arrogance. Tout est dans la démesure et l’irresponsabilité.
Ce dernier Conseil du mandat et de l’ère Rossinot (avec qui on n’en aura pas fini pour autant) devrait permettre de faire le bilan, si triste soit-il. Mais une fois de plus, personne n’en sera dupe, mettre à l’ordre du jour 61 délibérations dont le budget, assommera les participants à cette nouvelle mascarade et noiera le poisson dans d’interminables bavardages de substitution. A force, la ficelle est un peu grosse.

Pour le budget, c’est clair (même si Jacquemin, Président de la Commission des Finances et néo-Wernérien converti n’y comprend rien), ils vont asséner des chiffres et des phrases toutes faites, vides de sens et conformes aux codes de langage qui leur auront été transmis par la technocratie locale…
Ils vont nous dire (on parie ?) que l’épargne brute et l’épargne nette s’améliore (si peu !), il ne diront pas que cela est dû aux économies générées par la diminution de tous les services de proximité dans les 20 communes qui sont la variable d’ajustement budgétaire de ce « machin trop lourd » qu’est la Métropole. Il passeront si vite sur l’état de la dette. Car ils ne diront pas (or, c’est facilement vérifiable et c’est juste mathématique) que la dette de 2019, ajoutée aux autorisations de programme qu’ils ont votées au début de l’année 2019 pour les années suivantes nous infligera une dette dépassant le Milliard d’euros dès 2022 ! 
Voilà pour le budget, pour le bilan, on sait que le Grand Nancy termine 16ème sur 18 au classement général de l’attractivité des métropoles, avec un flop particulier sur l’emploi et les transports, on a remarqué que sur l’enseigne commerçante malheureusement la plus fréquente quand on se promène au centre-ville de Nancy, on peut lire « liquidation avant fermeture », au CHRU de Nancy, après avoir supprimé 500 postes ces dernières années, on annonce 598 nouvelles suppressions, dont 210 rien qu’en 2020 (!), les Grands Nancéiens, qui travaillent où qui vivent sur le plateau de Brabois, vivent l’enfer deux fois par jour pour se déplacer… Et puis, une question… qui peut donner la somme des dettes cumulées de la Métropole, de la Ville de Nancy et du CHRU ? Trois entités présidées depuis des décennies par A. Rossinot, puis L. Hénart ?
Alors celui ou celle qui votera le budget de la Métropole du Grand Nancy ce vendredi 31 janvier 2020, assumera ce triste bilan et signera le fait qu’il en est co-responsable. S’abstenir serait fuir.
Celles et ceux qui voteront contre retrouveront honneur et cohérence.

Le dernier Conseil de Métropole du Grand Nancy aura lieu cet après-midi avec au programme pas moins de 61 délibérations dont… le budget. Quand on entend « Métropole », « Grand Nancy », « 61 délibérations », on se dit que cette intercommunalité a été nourrie aux hormones de l’oligarchie, bouffie d’orgueil et de prétention, gonflée d’ambitions et d’arrogance. Tout est dans la démesure et l’irresponsabilité.
Ce dernier Conseil du mandat et de l’ère Rossinot (avec qui on n’en aura pas fini pour autant) devrait permettre de faire le bilan, si triste soit-il. Mais une fois de plus, personne n’en sera dupe, mettre à l’ordre du jour 61 délibérations dont le budget, assommera les participants à cette nouvelle mascarade et noiera le poisson dans d’interminables bavardages de substitution. A force, la ficelle est un peu grosse.

Pour le budget, c’est clair (même si Jacquemin, Président de la Commission des Finances et néo-Wernérien converti n’y comprend rien), ils vont asséner des chiffres et des phrases toutes faites, vides de sens et conformes aux codes de langage qui leur auront été transmis par la technocratie locale…
Ils vont nous dire (on parie ?) que l’épargne brute et l’épargne nette s’améliore (si peu !), il ne diront pas que cela est dû aux économies générées par la diminution de tous les services de proximité dans les 20 communes qui sont la variable d’ajustement budgétaire de ce « machin trop lourd » qu’est la Métropole. Il passeront si vite sur l’état de la dette. Car ils ne diront pas (or, c’est facilement vérifiable et c’est juste mathématique) que la dette de 2019, ajoutée aux autorisations de programme qu’ils ont votées au début de l’année 2019 pour les années suivantes nous infligera une dette dépassant le Milliard d’euros dès 2022 ! 
Voilà pour le budget, pour le bilan, on sait que le Grand Nancy termine 16ème sur 18 au classement général de l’attractivité des métropoles, avec un flop particulier sur l’emploi et les transports, on a remarqué que sur l’enseigne commerçante malheureusement la plus fréquente quand on se promène au centre-ville de Nancy, on peut lire « liquidation avant fermeture », au CHRU de Nancy, après avoir supprimé 500 postes ces dernières années, on annonce 598 nouvelles suppressions, dont 210 rien qu’en 2020 (!), les Grands Nancéiens, qui travaillent où qui vivent sur le plateau de Brabois, vivent l’enfer deux fois par jour pour se déplacer… Et puis, une question… qui peut donner la somme des dettes cumulées de la Métropole, de la Ville de Nancy et du CHRU ? Trois entités présidées depuis des décennies par A. Rossinot, puis L. Hénart ?
Alors celui ou celle qui votera le budget de la Métropole du Grand Nancy ce vendredi 31 janvier 2020, assumera ce triste bilan et signera le fait qu’il en est co-responsable. S’abstenir serait fuir.
Celles et ceux qui voteront contre retrouveront honneur et cohérence.