Agir pour vous et avec vous

C’est tous ensemble qu’on gagnera !

 
 
Monsieur le Président,
 
Je suis le maire d’une commune de taille moyenne, Tomblaine, en Meurthe et Moselle.
Et pendant toute la crise sanitaire, une véritable mobilisation générale volontaire et généreuse s’est spontanément déclarée, comme dans beaucoup de villes et villages en France, pour organiser la solidarité, la bienveillance et la protection de la population.
Vous êtes intervenu à plusieurs reprises à la télévision à propos du made in France.
Dès le vendredi 17 janvier, vous vantiez le savoir faire à la française en affirmant que le made in France était le résultat de votre politique pro-investissement, vous aviez même attribué ce que vous considériez comme la réussite du made in France, au travail de vos ministres…
Un mois et demi plus tard, le 31 mars, en plein confinement, visiblement, vous déchantiez, puisque vous annonciez de vos voeux « le jour d’après » en disant que « rien ne sera plus comme avant », vous déclariez qu’il nous faudrait rebâtir notre souveraineté nationale et européenne, à l’issue de l’épidémie. Vous affirmiez « Il nous faut, avant toutes choses, produire davantage en France, sur notre sol »
Vous aviez raison de le dire, mais vous auriez eu raison de le faire.
En effet, la faute de l’Etat, sa négligence, l’impréparation face à une telle crise sanitaire, plus que le virus lui-même, ont causé des dommages sans précédent en France sur le plan sanitaire, économique et sociétal.
Nous avons eu besoin de masques, la France n’en produisait pas et ne disposait pas des stocks nécessaires, il a fallu en commander à certaines grandes puissances économiques étrangères. Nous avions besoin d’équipements sanitaires, de vêtements de protection, comme des surblouses pour les personnels soignants, de solution hydro alcoolique, de tests… La France n’en produisait pas et chaque fois il a fallu en commander à ces grandes puissances économiques étrangères, ce qui nous plaçait alors en état de dépendance nationale ! En abandonnant ainsi notre destin commun à des puissances étrangères, dont certaines ont d’ailleurs honteusement spéculé sur ce drame planétaire pour renforcer leur pouvoir économique et politique, ce sont les valeurs de la République qui ont été abandonnée et c’est tout naturellement que se dessine une autre conception de la société aujourd’hui, parce que nous ne maitrisons plus rien. C’est notre économie, la solidarité, les emplois et nos libertés les plus fondamentales qui sont mis à mal.
Voilà que nait alors une société où on ne s’approche plus de l’autre, où on ne se touche plus, on s’évite. C’est l’avènement du télé travail et de la vidéo-conférence, on parlera bientôt plus aux machines qu’aux humains, on se déplacera de moins en moins et surtout, on ne voyagera plus pour aller à la rencontre de l’autre. Une société déshumanisée, où il est fortement déconseillé d’aller boire un canon au bistrot du coin avec un copain, où il ne sera plus possible de prendre son petit-fils dans ses bras, une société sans amour et sans émotion. Et bien sûr une société où les gestes barrière et la distanciation physique dissuaderont de manifester et de crier sa colère…
Il me semblait que la politique consistait à proposer d’apprendre à faire société. Or, aujourd’hui, l’objectif est l’a-sociabilité, légitimée par le pessimisme et la peur entretenus. Notre société est redevenue primaire parce que nos dirigeants ont été ignorants. Et c’est parce qu’ils ont été ignorants qu’on ne sait toujours pas se protéger du virus, alors on organise la phobie collective. Le comble, c’est qu’on n’engage pas à se protéger du virus, mais on incite plutôt à se protéger des autres.
Une grande avancée en 1901, fut la Loi qui instituait le droit de s’associer, n’est-elle pas purement et simplement bafouée avec tout le concept d’Education Populaire, quand vous interdisez les regroupements au-delà de 10 personnes ? Votre projet qui s’appuie sur la catastrophisme est liberticide, il altère en permanence le Droit Humain.
Tout cela est très grave monsieur le Président, que va-t-on transmettre à nos enfants sinon le repli sur soi et l’égoïsme ordinaire pour sauver sa peau ?
Et puis, il y a eu des élections municipales, dans des conditions ubuesques, qui renforcent le peuple de France dans l’idée qu’il n’est plus entendu. Quand il y avait un roi, il avait des sujets. Aujourd’hui, il y a des citoyens, mais le sujet ça n’est pas le citoyen, ça n’est pas le peuple, le seul sujet, c’est la finance…
Vous ne faites aucun cas des résultats de ces élections, vous vous cachez derrière une armée de conseillers, de journalistes, d’experts, d’observateurs, ils sont bien pensants, sachants, bavards, donneurs de leçons. Il n’y a plus de télévision publique, il n’y a plus de presse républicaine, il n’y a plus que des intérêts privés.
Comme eux, vous n’avez pas compris que votre République en Marche vient de prendre une raclée mémorable. Vous ignorez que la très grande majorité des français est aujourd’hui en résistance citoyenne contre votre République.
Le chaos est ainsi volontairement organisé et, sans même une période de trêve par pudeur, vous vous acharnez à nouveau sur tout ce qui fait la solidarité nationale. Vous repartez dans votre combat contre les grandes avancées issues du Conseil National de la Résistance les retraites, le droit à l’accès aux soins pour tous… Alors qu’il y a urgence à protéger la population.
Mais cette population, elle ne demande qu’à se relever de cette épreuve, il y a en France des tas de gens qui sont prêts à inventer, à innover, à créer, il suffirait juste qu’on leur accorde confiance et reconnaissance.
Savez-vous, par exemple qu’à Tomblaine, dans ma ville, une start up BMGS a été crée au mois d’avril par des jeunes qui, en quelques semaines, ont réussi a monter une unité de production de masques chirurgicaux. Ces jeunes sont admirables, ils ont eu le courage d’entreprendre dans l’intérêt général. Aujourd’hui, ils ont obtenu tous les agréments et certifications nécessaires, ils produisent tout, de la matière première au produit fini, en made in France ! Ils ont une capacité de production de quatre millions de masques par mois !!! Et savez-vous aussi que dans le même temps la plupart des décideurs, des collectivités, des hypermarchés, continue à commander des millions de masques du même type en Chine ! Savez-vous que les CHU de France ont commandé quatre milliards de masques du même type en Chine ? Cela signifierait-il que vos annonces à la télévision ne seraient pas suivies d’effets et ne seraient que des coups de communication ?
Alors, je voudrais juste lancer deux appels, profitant du fait que, fréquemment, mes interpellations sur les réseaux sociaux sont suivies par des millions de personnes.�- D’abord à vous, monsieur le Président, pourriez vous intervenir et faire en sorte que les commandes publiques liées à la sécurité nationale, comme c’est le cas pour ces masques, soient adressées exclusivement aux petites entreprises françaises comme cette start up BMGS ?
-Et puis je m’adresse aux décideurs privés, aux chefs d’entreprises, aux maires des petites et moyennes communes, autant d’acteurs de l’économie française, au quotidien et dans la proximité, « n’achetez plus vos masques à l’étranger, commandez-les à ces petites entreprises qui ont pris des risques pour faire face solidairement à cette crise sanitaire. C’est du bon sens, c’est de l’emploi, c’est de la solidarité ! »
A Tomblaine BMGS-France Cardio :
contact@francecardio.fr
C’est tous ensemble qu’on gagnera !

C’est tous ensemble qu’on gagnera !

 
 
Monsieur le Président,
 
Je suis le maire d’une commune de taille moyenne, Tomblaine, en Meurthe et Moselle.
Et pendant toute la crise sanitaire, une véritable mobilisation générale volontaire et généreuse s’est spontanément déclarée, comme dans beaucoup de villes et villages en France, pour organiser la solidarité, la bienveillance et la protection de la population.
Vous êtes intervenu à plusieurs reprises à la télévision à propos du made in France.
Dès le vendredi 17 janvier, vous vantiez le savoir faire à la française en affirmant que le made in France était le résultat de votre politique pro-investissement, vous aviez même attribué ce que vous considériez comme la réussite du made in France, au travail de vos ministres…
Un mois et demi plus tard, le 31 mars, en plein confinement, visiblement, vous déchantiez, puisque vous annonciez de vos voeux « le jour d’après » en disant que « rien ne sera plus comme avant », vous déclariez qu’il nous faudrait rebâtir notre souveraineté nationale et européenne, à l’issue de l’épidémie. Vous affirmiez « Il nous faut, avant toutes choses, produire davantage en France, sur notre sol »
Vous aviez raison de le dire, mais vous auriez eu raison de le faire.
En effet, la faute de l’Etat, sa négligence, l’impréparation face à une telle crise sanitaire, plus que le virus lui-même, ont causé des dommages sans précédent en France sur le plan sanitaire, économique et sociétal.
Nous avons eu besoin de masques, la France n’en produisait pas et ne disposait pas des stocks nécessaires, il a fallu en commander à certaines grandes puissances économiques étrangères. Nous avions besoin d’équipements sanitaires, de vêtements de protection, comme des surblouses pour les personnels soignants, de solution hydro alcoolique, de tests… La France n’en produisait pas et chaque fois il a fallu en commander à ces grandes puissances économiques étrangères, ce qui nous plaçait alors en état de dépendance nationale ! En abandonnant ainsi notre destin commun à des puissances étrangères, dont certaines ont d’ailleurs honteusement spéculé sur ce drame planétaire pour renforcer leur pouvoir économique et politique, ce sont les valeurs de la République qui ont été abandonnée et c’est tout naturellement que se dessine une autre conception de la société aujourd’hui, parce que nous ne maitrisons plus rien. C’est notre économie, la solidarité, les emplois et nos libertés les plus fondamentales qui sont mis à mal.
Voilà que nait alors une société où on ne s’approche plus de l’autre, où on ne se touche plus, on s’évite. C’est l’avènement du télé travail et de la vidéo-conférence, on parlera bientôt plus aux machines qu’aux humains, on se déplacera de moins en moins et surtout, on ne voyagera plus pour aller à la rencontre de l’autre. Une société déshumanisée, où il est fortement déconseillé d’aller boire un canon au bistrot du coin avec un copain, où il ne sera plus possible de prendre son petit-fils dans ses bras, une société sans amour et sans émotion. Et bien sûr une société où les gestes barrière et la distanciation physique dissuaderont de manifester et de crier sa colère…
Il me semblait que la politique consistait à proposer d’apprendre à faire société. Or, aujourd’hui, l’objectif est l’a-sociabilité, légitimée par le pessimisme et la peur entretenus. Notre société est redevenue primaire parce que nos dirigeants ont été ignorants. Et c’est parce qu’ils ont été ignorants qu’on ne sait toujours pas se protéger du virus, alors on organise la phobie collective. Le comble, c’est qu’on n’engage pas à se protéger du virus, mais on incite plutôt à se protéger des autres.
Une grande avancée en 1901, fut la Loi qui instituait le droit de s’associer, n’est-elle pas purement et simplement bafouée avec tout le concept d’Education Populaire, quand vous interdisez les regroupements au-delà de 10 personnes ? Votre projet qui s’appuie sur la catastrophisme est liberticide, il altère en permanence le Droit Humain.
Tout cela est très grave monsieur le Président, que va-t-on transmettre à nos enfants sinon le repli sur soi et l’égoïsme ordinaire pour sauver sa peau ?
Et puis, il y a eu des élections municipales, dans des conditions ubuesques, qui renforcent le peuple de France dans l’idée qu’il n’est plus entendu. Quand il y avait un roi, il avait des sujets. Aujourd’hui, il y a des citoyens, mais le sujet ça n’est pas le citoyen, ça n’est pas le peuple, le seul sujet, c’est la finance…
Vous ne faites aucun cas des résultats de ces élections, vous vous cachez derrière une armée de conseillers, de journalistes, d’experts, d’observateurs, ils sont bien pensants, sachants, bavards, donneurs de leçons. Il n’y a plus de télévision publique, il n’y a plus de presse républicaine, il n’y a plus que des intérêts privés.
Comme eux, vous n’avez pas compris que votre République en Marche vient de prendre une raclée mémorable. Vous ignorez que la très grande majorité des français est aujourd’hui en résistance citoyenne contre votre République.
Le chaos est ainsi volontairement organisé et, sans même une période de trêve par pudeur, vous vous acharnez à nouveau sur tout ce qui fait la solidarité nationale. Vous repartez dans votre combat contre les grandes avancées issues du Conseil National de la Résistance les retraites, le droit à l’accès aux soins pour tous… Alors qu’il y a urgence à protéger la population.
Mais cette population, elle ne demande qu’à se relever de cette épreuve, il y a en France des tas de gens qui sont prêts à inventer, à innover, à créer, il suffirait juste qu’on leur accorde confiance et reconnaissance.
Savez-vous, par exemple qu’à Tomblaine, dans ma ville, une start up BMGS a été crée au mois d’avril par des jeunes qui, en quelques semaines, ont réussi a monter une unité de production de masques chirurgicaux. Ces jeunes sont admirables, ils ont eu le courage d’entreprendre dans l’intérêt général. Aujourd’hui, ils ont obtenu tous les agréments et certifications nécessaires, ils produisent tout, de la matière première au produit fini, en made in France ! Ils ont une capacité de production de quatre millions de masques par mois !!! Et savez-vous aussi que dans le même temps la plupart des décideurs, des collectivités, des hypermarchés, continue à commander des millions de masques du même type en Chine ! Savez-vous que les CHU de France ont commandé quatre milliards de masques du même type en Chine ? Cela signifierait-il que vos annonces à la télévision ne seraient pas suivies d’effets et ne seraient que des coups de communication ?
Alors, je voudrais juste lancer deux appels, profitant du fait que, fréquemment, mes interpellations sur les réseaux sociaux sont suivies par des millions de personnes.�- D’abord à vous, monsieur le Président, pourriez vous intervenir et faire en sorte que les commandes publiques liées à la sécurité nationale, comme c’est le cas pour ces masques, soient adressées exclusivement aux petites entreprises françaises comme cette start up BMGS ?
-Et puis je m’adresse aux décideurs privés, aux chefs d’entreprises, aux maires des petites et moyennes communes, autant d’acteurs de l’économie française, au quotidien et dans la proximité, « n’achetez plus vos masques à l’étranger, commandez-les à ces petites entreprises qui ont pris des risques pour faire face solidairement à cette crise sanitaire. C’est du bon sens, c’est de l’emploi, c’est de la solidarité ! »
A Tomblaine BMGS-France Cardio :
contact@francecardio.fr
C’est tous ensemble qu’on gagnera !