Jour : 24 septembre 2023 (Page 1 de 2)
Grand Electeur, je suis allé voter ce dimanche matin à la Préfecture de Nancy, pour les élections sénatoriales.
J’ai trouvé que l’organisation était parfaite et l’accueil sympa. Par contre, je suis choqué d’avoir vu sur place
Carole Grandjean, Ministre, sur le lieu de vote, serrant des mains, distribuant des bises aux électeurs…
On sait que les syndicats de police se sont plaints du trop grand nombre de voyages ministériels sur Nancy
de Carole Grandjean, pour lesquels chaque fois la police est réquisitionnée . Chacun s’est demandé alors s’il
était bien normal que l’argent de l’Etat (et donc des contribuables) puisse servir à financer de si nombreux
voyages ministériels sur le département d’origine de la Ministre ?
Comment qualifier cet usage de l’argent public ? A force, ces voyages ne pourraient-ils pas être qualifiés de
voyages d’agrément, liés à la vie personnelle de la Ministre ? Ou bien encore, ces voyages ne pourraient-ils
être qualifiés de « communication excessives pour campagne politique permanente » ?
Là, je trouve assez scandaleux, la présence d’un membre du Gouvernement sur le lieu de vote, papillonnant
ainsi avec légèreté, et faisant jouer l’évidente influence liée à son titre et ses fonctions sur l’électorat…
D’autant plus que, « Ministre déléguée, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels » (sic !),
elle n’a jamais répondu à la question posée concernant la suppression par le Gouvernement Macron des aides
qui étaient jadis attribuées aux Communes qui recrutaient des jeunes en apprentissage ou en alternance…
J’espère que les Maires la voyant là, auront de la mémoire…
J’ai donc voté. Un petit couac est tout de même à relever : Les professions de foi des candidats ont été envoyées
aux électeurs, par la Préfecture, une fois de plus très tardivement. C’est en revenant d’être allé voté ce dimanche
matin, que j’ai ouvert ma boîte aux lettres et que j’ai découvert cette enveloppe déposée dans la journée d’hier…
Bien sûr, je n’avais pas besoin de ces informations pour savoir, selon moi, quelle liste serait le bon choix… Mais cela
interroge, une fois de plus, sur le respect dû aux fonctionnements démocratiques et aux élus de la République…
A moins que ce soit La Poste qui ait encore dysfonctionné ? Un service public de plus mis à mal, merci monsieur
Macron…
Notre République est bien malade.
Grand Electeur, je suis allé voter ce dimanche matin à la Préfecture de Nancy, pour les élections sénatoriales.
J’ai trouvé que l’organisation était parfaite et l’accueil sympa. Par contre, je suis choqué d’avoir vu sur place
Carole Grandjean, Ministre, sur le lieu de vote, serrant des mains, distribuant des bises aux électeurs…
On sait que les syndicats de police se sont plaints du trop grand nombre de voyages ministériels sur Nancy
de Carole Grandjean, pour lesquels chaque fois la police est réquisitionnée . Chacun s’est demandé alors s’il
était bien normal que l’argent de l’Etat (et donc des contribuables) puisse servir à financer de si nombreux
voyages ministériels sur le département d’origine de la Ministre ?
Comment qualifier cet usage de l’argent public ? A force, ces voyages ne pourraient-ils pas être qualifiés de
voyages d’agrément, liés à la vie personnelle de la Ministre ? Ou bien encore, ces voyages ne pourraient-ils
être qualifiés de « communication excessives pour campagne politique permanente » ?
Là, je trouve assez scandaleux, la présence d’un membre du Gouvernement sur le lieu de vote, papillonnant
ainsi avec légèreté, et faisant jouer l’évidente influence liée à son titre et ses fonctions sur l’électorat…
D’autant plus que, « Ministre déléguée, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels » (sic !),
elle n’a jamais répondu à la question posée concernant la suppression par le Gouvernement Macron des aides
qui étaient jadis attribuées aux Communes qui recrutaient des jeunes en apprentissage ou en alternance…
J’espère que les Maires la voyant là, auront de la mémoire…
J’ai donc voté. Un petit couac est tout de même à relever : Les professions de foi des candidats ont été envoyées
aux électeurs, par la Préfecture, une fois de plus très tardivement. C’est en revenant d’être allé voté ce dimanche
matin, que j’ai ouvert ma boîte aux lettres et que j’ai découvert cette enveloppe déposée dans la journée d’hier…
Bien sûr, je n’avais pas besoin de ces informations pour savoir, selon moi, quelle liste serait le bon choix… Mais cela
interroge, une fois de plus, sur le respect dû aux fonctionnements démocratiques et aux élus de la République…
A moins que ce soit La Poste qui ait encore dysfonctionné ? Un service public de plus mis à mal, merci monsieur
Macron…
Notre République est bien malade.
Le Président ne fait que des coups de communication,
le Président ne fait que mentir.
«Je veux, dès la sixième de cette année, qu’on commence à avoir des élèves qui plantent des arbres», a déclaré le chef de l’État dans une interview sur la chaîne Youtube HugoDécrypte . Il a estimé que ce ne serait pas possible «pour l’intégralité des sixièmes» cette année, mais a souhaité qu’on ait à terme «cette génération où chaque collégien aura planté son arbre», pour «aider» à tenir l’objectif d’un milliard d’arbres plantés en dix ans.
Un milliard d’arbres en dix ans !
Le Président de la République n’a pas de honte :
– Des annonces comme celles-ci sans discernement ne sont que des artifices de communication, dignes de Pinocchio (voir extrait d’un article ci-dessous).
– Il ne dit pas que ce sont les collectivités publiques qui vont devoir payer ça, alors qu’il ne cesse de les ponctionner en baissant leurs dotations, en ne compensant pas, comme promis, la part de Taxe d’Habitation supprimée, en n’attribuant pas les aides qu’il annonce… En laissant les industriels distributeurs de gaz ou d’électricité se comporter comme des voyous et s’engraisser sans cesse, avec des prétextes fallacieux et la complicité du gouvernement Macron…
– Un milliard d’arbres en dix ans ! Savez-vous que lorsque les collectivités investissent, elles paient la TVA perçue par l’Etat. Puis elles sont remboursées (d’une partie seulement) via ce qu’on appelle le FCTVA, Fond de Compensation de la TVA, cela se justifie parce qu’elles ont mission d’engager ces dépenses dans l’intérêt public… Et savez-vous que dans le cadre de la Loi de Finances pour 2023, il a été décidé que les collectivités ne sont plus éligibles au FCTVA … lorsqu’il s’agit d’acheter des arbres !!! Supprimer le remboursement de la TVA aux collectivités lorsqu’elles achètent des arbres à planter et dans le même temps annoncer glorieusement qu’il faudra que ces collectivités plantent un millier d d’arbres en 10 ans … je vous prie monsieur le Président de bien vouloir excuser ma trivialité, mais cela s’appelle du foutage de gueule. Je vous rappelle à un minimum de respect pour les Françaises et les Français.
– Hervé Féron.
Extrait d’un article du Figaro (« sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » Beaumarchais) :
Emmanuel Macron veut planter « 1 milliard d’arbres d’ici 2030 » pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique. Une « politique du chiffre néfaste » : mieux vaut préserver les vieilles forêts.
La formule est séduisante. Elle a le mérite d’être simple, consensuelle et facilement mobilisable. Emmanuel Macron veut planter « 1 milliard d’arbres d’ici 2030 » pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique en France. Soit 10 % de nos forêts. L’annonce a tout du spot publicitaire mais, au-delà de l’effet de communication, cette solution magique prônée par le gouvernement pose une multitude de questions. Elle détourne le débat autour des politiques forestières — alors que les effectifs de l’Office national des forêts (ONF) sont, en ce moment même, taillés à la hache — et traduit une méconnaissance du fonctionnement des écosystèmes.
« Le nombre d’arbres plantés est un très mauvais indicateur pour évaluer une politique forestière. On alimente une vision biaisée de la forêt », confirme Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes à l’association Canopée. Comme l’expliquent de nombreux écologistes, une forêt, normalement, ne se plante pas. Elle croît et pousse par elle-même avec ses forces spontanées. Elle se régénère naturellement, en symbiose avec les êtres, la faune et la flore qui la compose.
Si certaines situations demandent une attention particulière et nécessitent parfois des plantations ponctuelles, pied par pied, pour enrichir la forêt ou faire face à des dégradations, on ne peut faire de cette pratique l’alpha et l’oméga d’une bonne gestion forestière. « Si on plante, c’est qu’on s’est planté »,entend-on souvent dans les bois.
« Une posture écopaternaliste » (…)