La tradition à Tomblaine, c’est que le 8 mai, un tournoi de football est organisé qui voit s’affronter les enfants des écoles. Parce que l’Ecole est le socle de la République.
Les filles et les garçons participent, les enseignants viennent pour coacher et encourager leurs élèves, les parents sont là, les différents quartiers de la ville sont réunis.
Cette année les dirigeants du GSAT, club de football de Tomblaine, le Président Philippe Kadem et Sébastien Fetzer, directeur du service municipal des sports, ont été
les artisans de la réussite de ce tournoi.
Et comme les récompenses seront remises au moment du verre de l’amitié servi à la population, après la cérémonie patriotique, tout le monde vient aussi participer à la
commémoration.
Une très belle manifestation, avec la participation des autorités militaires, des anciens combattants, il faut remercier les porte-drapeaux, toujours fidèles et prêts à rendre
service, ainsi que Alexandre Huet, le maître de cérémonie. Devant une assistance nombreuse, la commémoration du 8 mai a eu lieu, les services municipaux avaient
magnifiquement fleuri les abords du monument aux morts, derrière lequel ont voit poindre cet arbre mort dont le l’artiste Jacques Pissnem, comme pour lui redonner vie,
a sculpté la cime à la tronçonneuse, pour représenter, un symbole fort, une colombe de la paix, ailée, qui semble émerger d’une terre en souffrance…
Le Chant des Marais, interprété par celui qui était notre ami, Lény Escudéro, les enfants du Conseil Municipal d’enfants qui ont lu le poème de Robert Desnos « Ce coeur qui
haïssait la guerre » et les enfants de l’école Jules Ferry qui ont superbement chanté la Marseillaise, ont été des moments très forts.
Après la cérémonie, tout le monde s’est retrouvé à l’Espace Jean Jaurès, on a évoqué toutes ces belles valeurs que nous partageons, à travers une telle manifestation, mais
aussi à travers la compétition sportive de ce matin… On a rappelé qu’en rendant hommage à celles et ceux qui ont souffert de la guerre, allant parfois, jusqu’au sacrifice de
leur vie, on porte un devoir de mémoire à transmettre aux générations nouvelles et, surtout, on célèbre la Paix et la Liberté.
En ayant une pensée pour toutes les populations civiles qui souffrent de la folie meurtrière des hommes (en Ukraine, en Palestine, en Israël…), j’ai rappelé que le festival « Aux
Actes Citoyens » offrira à la population un spectacle qui n’était pas programmé, le lundi 20 mai (férié) à 11h30 sur la Place des Arts « La paix » d’Arsitophane, écrit par le poète
grec, 400 ans avant notre ère, mais qui reste terriblement d’actualité !
Et puis, on a récompensé les enfants, c’était un 8 mai à Tomblaine… voilà comment on fait société.