à ses valeurs assumées et peut-être plus encore à celles qui le seront… Et c’est clair, on ne veut pas de Macron.

C’est clair, la seule alternative, c’est ce Front Populaire, version 2024… J’appelle donc à voter pour le Front Populaire.
 
Mais je ne peux que m’interroger lorsque je vois y venir François Hollande, qui a tout de même mis Macron en selle …
Et que dire d’Aurélien Rousseau, ou d’Olivier Dussopt, transfuges au cours des vents, archétypes de la traitrise, ceux-là mêmes qui ont porté la casse sociale pour Macron ? 
Plus près de nous, que dire aussi de tous ceux qui gèrent au détriment des plus faibles et qui profitent de l’opportunité de la colère populaire, pour soudain faire Front avec le Peuple ?
 
Quant à Emmanuel Macron, il a perdu pied, il a perdu depuis longtemps la Raison… Sa destinée personnelle et les intérêts qu’il défend et pour lesquels il a été mis en place, font qu’il sacrifie la France. Il est sorti complètement de son rôle de Président, bafouant ainsi même la Constitution Républicaine, prenant l’habit d’un petit chef de parti désespéré… désespérant. Il s’agite, pathétique.
 
Plus pathétique encore, Gabriel Attal (apparemment personne ne lui a dit le score qu’il a fait dimanche dernier), le voilà qui, soudain annonce des promesses d’avancées sociales en vrac, la grande braderie ! C’est carrément les soldes ! Tel un bonimenteur de foire juché sur un pauvre cageot, au milieu des camelots accablés, qui remballent tristement leur marchandise à la fin du marché… Ah, tiens, ils ont oublié de rappeler au bon Peuple de France que le prix du gaz va augmenter de 12 % au 1er juillet et que les taux bancaires annoncés à la baisse, finalement ne baisseront pas, en raison de la dissolution de l’Assemblée Nationale…
 
A propos de Gabriel Attal, je me souviens d’une blague qui circulait quand j’étais député. Il était alors collaborateur de cabinet d’une ministre (socialiste !), il n’avait jamais travaillé, à part dans la politique… Parmi les députés, circulait cette blague, qui sentait tellement le vécu, on se disait « si un jour tu n’as besoin de rien, adresse-toi à Gabriel Attal » !
 
Léon Blum, puisque l’on parle de Front Populaire, disait « L’homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de sa pensée » … On ne m’empêchera pas de penser, ni de dire, parce que j’ai peur de l’avenir… Pas pour moi, mais pour les autres.