Mois : juin 2024 (Page 5 de 11)
Les candidats doivent se positionner. Lettre adressée à tous les candidats aux élections législatives des circonscriptions 1, 2 et 4.
Madame, Monsieur,
Vous êtes candidat(e) aux prochaines élections législatives,
La Commune de Tomblaine est maltraitée parla Métropole du Grand Nancy et par l’Etat. Le pire est arrivé lorsque madame le Préfet a annoncé son intention d’installer un regroupement de migrants au mois de septembre au pire endroit que ce soit à Tomblaine.
Le Conseil Municipal de Tomblaine a voté deux motions à l’unanimité qui n’ont pas été entendues, puis il a annoncé sa démission et malgré ça rien ne change.
Une pétition circule sur Tomblaine, Essey et Nancy et réunit, parce que de bon sens, déjà des milliers de signatures, vous pouvez prendre connaissance de son texte ci-dessous.
Vous êtes candidat(e) pour les prochaines élections législatives, le collectif de citoyens tomblainois et le Conseil Municipal de Tomblaine souhaitent connaitre votre position claire et vous demande ce que vous ferez dès le mois de Juillet, dans le cas où vous seriez élu(e) à l’Assemblée Nationale ?
Les députés élus précédemment étaient étrangement restés muets à ce sujet…
Nous vous remercions pour l’attention que vous porterez à notre problème. Nous insistons sur le fait que par notre démarche nous n’avons aucun sentiment hostile vis à vis des migrants ou vis à vis des gens du voyage, nous exigeons qu’ils soient accueillis dans des conditions dignes, ce qui n’est pas le cas. De plus les conflits d’usage, si madame le Préfet ne retirait pas sa décision, engendreraient inéluctablement des conséquences graves.
Nous ne manquerons pas de communiquer votre réponse dans la semaine précédant le premier tour des législatives.
Cordialement.
François Molinero Hervé Féron
Pour le Collectif des citoyens de Tomblaine Pour le Conseil Municipal de Tomblaine.
Nous nous opposons fermement à la décision autoritaire de la Préfète de Meurthe-et-Moselle de regrouper des migrants, dès le mois de septembre, en lieu et place de la caserne des pompiers. C’est un secteur à enjeux, où la Municipalité avait prévu de mettre en œuvre un projet structurant dans les meilleurs délais pour sécuriser ce carrefour particulièrement dangereux pour les usagers à pied et en vélo, développer une trame verte, construire un parking relais qui permettra aux habitants de l’Est de l’agglomération de prendre le bus pour entrer dans Nancy et qui limitera aussi les énormes nuisances subies par les riverains tous les 15 jours, lors de chacun des matches de football.
Regrouper des migrants dans des conteneurs et à cet endroit n’est pas digne. De nombreux conflits d’usage existent, par la proximité immédiate d’habitations, d’une cité scolaire de 3000 élèves, un collège et deux lycées, la proximité d’infrastructures à grande fréquentation, la Maison Régionale des Sports, le Stade Raymond Petit, la Plage des deux Rives et le Stade Marcel Picot (capacité 20 000 spectateurs). Les migrants seraient installés juste en face de l’entrée où sont parqués tous les 15 jours les supporters des équipes visiteuses de l’ASNL, qui sont souvent suffisamment excités, pour que des forces de police soient déployées largement, que des violences aient lieu et pour qu’il soit interdit aux riverains de tout le quartier de sortir de chez eux ! Ce qui démontre une situation de danger et d’insécurité récurrente. Dans un contexte national de recrudescence de la violence dans et hors des stades, cette décision est une erreur grave.
Nous exigeons le retrait immédiat de la décision de madame le Préfet, ainsi que la vente de la parcelle des pompiers par la Métropole dans les six mois à venir, pour permettre la mise en œuvre du projet de la Municipalité de Tomblaine, dans le respect de son projet éco-citoyen et de son projet urbain votés à l’unanimité par le Conseil Municipal.