Il y a quelques semaines, Hervé FERON est intervenu auprès de la Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Réforme de l’Etat, pour soutenir les agents des Finances publiques de Meurthe-et-Moselle face à l’annonce de 25 suppressions de postes.
Depuis 2002, ce sont en effet près de 300 postes qui ont disparu dans le département, et il est prévu la suppression de 25 nouveaux postes en 2012, sur 2.441 au niveau national. Ces disparitions constituent ni plus, ni moins, qu’une nouvelle attaque contre les services publics de proximité, et ce sont bien les usagers, mais aussi les collectivités locales qui vont en faire les frais.
Ces suppressions de postes ne se justifient pas du tout, puisque les contribuables se présentant à l’accueil sont de plus en plus nombreux, que les délais d’attente ne cessent donc d’augmenter, et que la charge de travail a explosé. En résumé : la qualité du service public et les conditions de travail des agents se dégradent chaque jour.
On a finalement là l’impression d’un double discours de la part du Gouvernement, qui d’un côté souhaite accentuer la lutte contre la fraude fiscale, mais de l’autre ne donne pas à la France les moyens humains d’y parvenir.
Hervé FERON avait alors demandé donc à Valérie PECRESSE si elle comptait maintenir ces emplois, notamment dans le but de lutter contre ces fraudes fiscales, ou si elle maintenait ces suppressions en faisant ainsi payer une fois de plus les mauvais choix budgétaires des cinq années passées aux Français.