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Catégorie : A l’Assemblée Nationale (Page 54 de 102)

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education a auditionné mardi en fin d’après-midi le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel dans le cadre du rapport d’activité de cette autorité administrative indépendante pour 2014.

Hervé Féron a interrogé Olivier Schrameck sur les moyens de remédier à la faible couverture des élections par les médias et sur les modalités de déploiement de la Radio Numérique Terrestre en France. Il a également sollicité son avis quant à la proposition qu’il a récemment adressée à la Ministre de l’Education Nationale visant à la création d’un journal télévisé pour enfants.

 


Intervention d’Hervé Féron en Commission… par herveferon

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

– Le 21 janvier 2015, le CSA a rendu un rapport sur l’évolution des modes de diffusion en radio traitant principalement de l’avenir de la Radio Numérique Terrestre (RNT). Dans ce rapport, très attendu par une large partie de l’industrie radiophonique, le CSA se révèle favorable au déploiement sur une large partie du territoire de la RNT. Néanmoins, ce rapport ne comporte pas de calendrier d’appel aux candidatures nécessaires pour que des radios soient autorisées et que s’engage vraiment le déploiement de la RNT en France. Avez-vous décidé de ce calendrier, et si oui, sur quelles villes ou territoires portera-t-il ? Enfin, quelle sera la couverture de population visée ?

– Le CSA a rappelé dans une étude en janvier 2014 la nécessité de mener une réflexion sur les obligations de diffusion de chansons françaises pesant sur les radios. La question des quotas pose en effet de vrais problèmes : pour s’arranger avec la loi, on constate que la programmation de la majorité radios est concentrée sur un très faible nombre de titres. Forcément, le public est lassé d’entendre cinquante fois par jour le même artiste, et dans le même temps les autres titres francophones des artistes émergents ne trouvent pas leur place. Plus d’un an après, pouvez-vous nous dire où en est cette réflexion ?

– Vous le dites, l’éducation et jeunesse constituent un enjeu essentiel au cœur de l’action du régulateur. J’ai récemment interpellé par question écrite la Ministre de l’Education Nationale sur l’idée de la création d’un journal télévisé pour enfants. En effet, il s’agit d’aider les enfants à faire le tri parmi le flot d’informations reçues, de façon à développer leur esprit critique et à leur apprendre à analyser le monde dans son entièreté. Que pensez-vous de cette idée, qui me paraît aujourd’hui pleinement d’actualité?

– Comme le CSA le note, il y a lieu de regretter la faiblesse de la couverture médiatique des élections européennes en 2014. Pourtant, c’est bien le rôle des médias de susciter l’intérêt des citoyens pour les questions d’actualité, au premier rang desquelles les questions politiques, y compris à l’échelle européenne. Comment remédier à cela et inciter – sinon forcer – les médias à traiter des élections européennes ? Par ailleurs, pouvez-vous d’ores et déjà nous donner un avis concernant la couverture médiatique des élections départementales ?

– Toujours concernant la couverture médiatique des élections, le CSA pointe la nécessaire évolution du cadre législatif et règlementaire en la matière ; la fameuse « période de réserve », notamment dans les Outre-mer ou sur les réseaux sociaux, pourrait sembler caduque aujourd’hui. Pensez-vous que le PJL numérique puisse constituer un bon véhicule pour cela ? Plus largement, quelle sera la place du CSA dans le PJL numérique ? 

 

Dans le cadre de l’examen du Projet de Loi relatif à la Santé en séance publique, Hervé Féron défendra ce vendredi un amendement visant à permettre à toute femme de participer au dépistage du cancer du sein sur son temps de travail sans perte de salaire.

Cet amendement avait été rejeté en Commission mais il bénéficie désormais du soutien de nombreux députés de la majorité, plusieurs ont d’ailleurs souhaité le cosigner.

Hervé Féron espère pouvoir être enfin entendu, c’est une mesure de santé publique sans coût pour la collectivité qui contribuera à diagnostiquer de façon plus précoce cette pathologie et à améliorer la santé des femmes.

 

AMENDEMENT N°AS1348

présenté par

M. Féron, M. Premat, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Philippe Doucet, Mme Alaux, Mme Michèle Delaunay, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Kalinowski, M. Goasdoué, Mme Bareigts, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, M. Capet, Mme Santais, M. Blazy et Mme Dombre Coste

———-

ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L’ARTICLE 9, insérer l’article suivant:

Dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein, toute femme employée dans une administration publique a le droit de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur son temps de travail, avec l’accord de son chef de service et sans retenue de salaire. 

EXPOSÉ SOMMAIRE

Une problématique très actuelle et qui concerne aujourd’hui notre société toute entière est celle du cancer du sein. En France, près de 15% des femmes ont récemment ou sont actuellement concernées par cette maladie. La tranche d’âge la plus exposée est comprise entre 50 et 74 ans. Pour ces femmes, le dépistage est pris en charge à 100% par l’assurance maladie.

Malgré la gravité de cette maladie, il est démontré que le dépistage permet de se soigner plus facilement et d’avoir les plus grandes chances de guérison. L’intérêt du diagnostic précoce est ainsi de mieux soigner, c’est-à-dire bien sûr d’augmenter les chances de guérir, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.

Dans une optique de prévention du cancer du sein, des initiatives émergent, comme celle de la Ville de Tomblaine en Meurthe-et-Moselle qui permet aux femmes qui le souhaitent de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur leur temps de travail, avec l’accord de leur chef de service et sans retenue de salaire.

Le présent amendement propose de généraliser cette démarche à l’ensemble des administrations françaises et vise donc dans un premier temps les femmes fonctionnaires. A terme, il sera possible de l’étendre au secteur privé, afin que l’ensemble des Françaises bénéficient de cette possibilité.

Du point de vue financier, cet amendement ne crée pas de charge supplémentaire pour les finances publiques, bien au contraire ; en permettant de mieux prévenir la maladie, il doit permettre à notre système de santé de générer à terme des économies.

 

Dans le cadre de l’examen du Projet de Loi relatif à la Santé en séance publique, Hervé Féron défendra ce vendredi un amendement visant à permettre à toute femme de participer au dépistage du cancer du sein sur son temps de travail sans perte de salaire.

Cet amendement avait été rejeté en Commission mais il bénéficie désormais du soutien de nombreux députés de la majorité, plusieurs ont d’ailleurs souhaité le cosigner.

Hervé Féron espère pouvoir être enfin entendu, c’est une mesure de santé publique sans coût pour la collectivité qui contribuera à diagnostiquer de façon plus précoce cette pathologie et à améliorer la santé des femmes.

 

AMENDEMENT N°AS1348

présenté par

M. Féron, M. Premat, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Philippe Doucet, Mme Alaux, Mme Michèle Delaunay, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Kalinowski, M. Goasdoué, Mme Bareigts, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, M. Capet, Mme Santais, M. Blazy et Mme Dombre Coste

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L’ARTICLE 9, insérer l’article suivant:

Dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein, toute femme employée dans une administration publique a le droit de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur son temps de travail, avec l’accord de son chef de service et sans retenue de salaire. 

EXPOSÉ SOMMAIRE

Une problématique très actuelle et qui concerne aujourd’hui notre société toute entière est celle du cancer du sein. En France, près de 15% des femmes ont récemment ou sont actuellement concernées par cette maladie. La tranche d’âge la plus exposée est comprise entre 50 et 74 ans. Pour ces femmes, le dépistage est pris en charge à 100% par l’assurance maladie.

Malgré la gravité de cette maladie, il est démontré que le dépistage permet de se soigner plus facilement et d’avoir les plus grandes chances de guérison. L’intérêt du diagnostic précoce est ainsi de mieux soigner, c’est-à-dire bien sûr d’augmenter les chances de guérir, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.

Dans une optique de prévention du cancer du sein, des initiatives émergent, comme celle de la Ville de Tomblaine en Meurthe-et-Moselle qui permet aux femmes qui le souhaitent de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur leur temps de travail, avec l’accord de leur chef de service et sans retenue de salaire.

Le présent amendement propose de généraliser cette démarche à l’ensemble des administrations françaises et vise donc dans un premier temps les femmes fonctionnaires. A terme, il sera possible de l’étendre au secteur privé, afin que l’ensemble des Françaises bénéficient de cette possibilité.

Du point de vue financier, cet amendement ne crée pas de charge supplémentaire pour les finances publiques, bien au contraire ; en permettant de mieux prévenir la maladie, il doit permettre à notre système de santé de générer à terme des économies.

 

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale a auditionné ce mercredi matin le Président du Festival de Cannes, Pierre Lescure, ainsi que son délégué général, Thierry Frémaux.

Hervé Féron les a interrogés sur plusieurs sujets dont les projets de films attendus pour Cannes qui ont été abandonnés en raison des restrictions budgétaires et le résultat des Assises pour la diversité du cinéma français organisées en janvier 2013 qui s’étaient penchées sur les difficultés des réalisateurs de films d’auteurs, notamment pour trouver des producteurs et des diffuseurs.

 


Intervention d’Hervé Féron en Commission des… par herveferon

 

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale a auditionné ce mercredi matin le Président du Festival de Cannes, Pierre Lescure, ainsi que son délégué général, Thierry Frémaux.

Hervé Féron les a interrogés sur plusieurs sujets dont les projets de films attendus pour Cannes qui ont été abandonnés en raison des restrictions budgétaires et le résultat des Assises pour la diversité du cinéma français organisées en janvier 2013 qui s’étaient penchées sur les difficultés des réalisateurs de films d’auteurs, notamment pour trouver des producteurs et des diffuseurs.

 


Intervention d’Hervé Féron en Commission des… par herveferon

 

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