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Catégorie : Actualité (Page 141 de 316)

Il y a exactement 2 ans, jour pour jour,

le 22 Novembre 2013, Hugo F chantait

au Bataclan, en première partie de Nicoletta.

Ce soir là, Hugo F avait interprété

une chanson qui dénonce la Culture

mise à mal dans le monde. 

Le texte dit :

« Le dernier qui sortira éteindra les Lumières ». 

La jeune femme Nathalie Jardin,

qui était à la régie lumières ce soir là au Bataclan

pour la première partie de Hugo F

et pour la partie de Nicoletta,

a perdu la vie lors de l’odieux attentat du 13 Novembre 2015.

Nous témoignons de notre peine,

de notre solidarité, et de notre respect

pour les victimes, les familles,

et les amis des victimes.

 

A l’heure où le Gouvernement socialiste est en train de mettre à mal en priorité les communes les plus pauvres en les rendant exsangues par des baisses de dotation insupportables, certains députés s’érigent en donneurs de leçons. Ainsi peut-on lire que Christine Pirès-Beaune, spécialiste de la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF), regrette-t-elle que le non-cumul des mandats n’ait pas été appliqué plus tôt. C’est très grave. Cela montre une incompétence et un manque de connaissance de la réalité du terrain énormes.

Moi qui ai toujours été contre le cumul des indemnités, j’ai dit depuis longtemps que le jour où il n’y aurait plus du tout de maire à l’AN, celle-ci ne serait plus composée que de notables parisianistes et apparatchiks, loin de la réalité du terrain. Seuls les maires ont une expertise permanente de la difficulté au quotidien des gens. La preuve, c’est moi le premier qui ai dénoncé les conséquences catastrophiques de la suppression de la demi-part des veuves, quand beaucoup de ministres et de députés étaient sourds et aveugles.

Aujourd’hui, les conséquences de cette mauvaise loi sur le cumul des mandats font que les maires sont beaucoup moins nombreux à l’Assemblée, et en particulier à la commission des finances. Il est donc très facile d’étrangler les communes pour faire des économies quand dans les ministères et dans les services de l’Etat on gaspille l’argent de la République à tout va. Les communes sont garantes de la solidarité et du lien social. Leur supprimer les dotations de fonctionnement comme on le fait signifie purement et simplement abandonner des millions de Françaises et de Français parmi les plus pauvres.

Quand en quatre années budgétaires une commune pauvre voit baisser sa DGF de 35%, elle est complètement impuissante pour aider les populations les plus fragiles. Et c’est un Gouvernement de gauche qui met cela en œuvre ! Comment sera-t-il possible d’expliquer que ce Gouvernement est de gauche quand les communes fermeront les services publics de compétence non-obligatoire comme par exemple la restauration scolaire, les bibliothèques, ou encore les foyers d’hébergement de personnes âgées ? Christine Pirès-Beaune ne doit pas savoir ce que c’est que ce type de service public.

A l’heure où le Gouvernement socialiste est en train de mettre à mal en priorité les communes les plus pauvres en les rendant exsangues par des baisses de dotation insupportables, certains députés s’érigent en donneurs de leçons. Ainsi peut-on lire que Christine Pirès-Beaune, spécialiste de la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF), regrette-t-elle que le non-cumul des mandats n’ait pas été appliqué plus tôt. C’est très grave. Cela montre une incompétence et un manque de connaissance de la réalité du terrain énormes.

Moi qui ai toujours été contre le cumul des indemnités, j’ai dit depuis longtemps que le jour où il n’y aurait plus du tout de maire à l’AN, celle-ci ne serait plus composée que de notables parisianistes et apparatchiks, loin de la réalité du terrain. Seuls les maires ont une expertise permanente de la difficulté au quotidien des gens. La preuve, c’est moi le premier qui ai dénoncé les conséquences catastrophiques de la suppression de la demi-part des veuves, quand beaucoup de ministres et de députés étaient sourds et aveugles.

Aujourd’hui, les conséquences de cette mauvaise loi sur le cumul des mandats font que les maires sont beaucoup moins nombreux à l’Assemblée, et en particulier à la commission des finances. Il est donc très facile d’étrangler les communes pour faire des économies quand dans les ministères et dans les services de l’Etat on gaspille l’argent de la République à tout va. Les communes sont garantes de la solidarité et du lien social. Leur supprimer les dotations de fonctionnement comme on le fait signifie purement et simplement abandonner des millions de Françaises et de Français parmi les plus pauvres.

Quand en quatre années budgétaires une commune pauvre voit baisser sa DGF de 35%, elle est complètement impuissante pour aider les populations les plus fragiles. Et c’est un Gouvernement de gauche qui met cela en œuvre ! Comment sera-t-il possible d’expliquer que ce Gouvernement est de gauche quand les communes fermeront les services publics de compétence non-obligatoire comme par exemple la restauration scolaire, les bibliothèques, ou encore les foyers d’hébergement de personnes âgées ? Christine Pirès-Beaune ne doit pas savoir ce que c’est que ce type de service public.

Quel serait le sens d’accueillir des migrants si dans le même temps on baissait l’aide au développement ?

 

Pour la première fois en quatre ans, le budget de l’aide au développement  ne va pas diminuer.

Cette (bonne) nouvelle est une surprise, car le Gouvernement avait présenté en septembre un budget d’aide au développement en baisse dans le Projet de loi de finances pour 2016. Revenant sur sa décision initiale, le  Gouvernement a déposé un amendement proposant de porter le plafond de la Taxe française sur les transactions financières (TTF) affectée au Fonds de solidarité pour le développement (FSD) à 260 millions d’euros en 2016, contre les 160 millions initialement prévus.

Nous sommes plusieurs à accueillir avec soulagement cette décision du Gouvernement, qui s’inscrit dans la droite ligne des objectifs affichés le 28 septembre par François Hollande à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Deux mois avant l’organisation de la COP 21 à Paris, il était en effet urgent de réaffirmer l’implication de la France dans le système de solidarité internationale. Car les enjeux sont énormes, dans tous les domaines : économique, démocratique, sanitaire, éducatif… Il nous faut soutenir les pays touchés par le changement climatique, contribuer à éradiquer les épidémies, aider les pays frontaliers des pays en guerre à gérer l’afflux de réfugiés, et bien d’autres choses encore. 

Même si nous aurions préféré parvenir à une augmentation de l’aide publique au développement, l’effort réalisé par le Gouvernement doit tout de même être salué. Peut-être la tribune publiée dans la Croix, et que nous avions cosignée avec plusieurs parlementaires[1], a-t-elle joué un rôle dans cet arbitrage. Si tel était le cas, il faut croire que la mobilisation de la société civile et de la représentation nationale aura, pour cette fois, porté ces fruits.

L’attitude du Gouvernement ayant été, à cet égard, véritablement encourageante, je veux croire qu’elle sera de bon augure pour la suite du combat que je mène avec plusieurs de mes collègues en faveur du rétablissement de la demi-part fiscale[2].

[1] Consultable en cliquant ici

[2] Pour l’ensemble des personnes veuves.

 

Quel serait le sens d’accueillir des migrants si dans le même temps on baissait l’aide au développement ?

 

Pour la première fois en quatre ans, le budget de l’aide au développement  ne va pas diminuer.

Cette (bonne) nouvelle est une surprise, car le Gouvernement avait présenté en septembre un budget d’aide au développement en baisse dans le Projet de loi de finances pour 2016. Revenant sur sa décision initiale, le  Gouvernement a déposé un amendement proposant de porter le plafond de la Taxe française sur les transactions financières (TTF) affectée au Fonds de solidarité pour le développement (FSD) à 260 millions d’euros en 2016, contre les 160 millions initialement prévus.

Nous sommes plusieurs à accueillir avec soulagement cette décision du Gouvernement, qui s’inscrit dans la droite ligne des objectifs affichés le 28 septembre par François Hollande à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Deux mois avant l’organisation de la COP 21 à Paris, il était en effet urgent de réaffirmer l’implication de la France dans le système de solidarité internationale. Car les enjeux sont énormes, dans tous les domaines : économique, démocratique, sanitaire, éducatif… Il nous faut soutenir les pays touchés par le changement climatique, contribuer à éradiquer les épidémies, aider les pays frontaliers des pays en guerre à gérer l’afflux de réfugiés, et bien d’autres choses encore. 

Même si nous aurions préféré parvenir à une augmentation de l’aide publique au développement, l’effort réalisé par le Gouvernement doit tout de même être salué. Peut-être la tribune publiée dans la Croix, et que nous avions cosignée avec plusieurs parlementaires[1], a-t-elle joué un rôle dans cet arbitrage. Si tel était le cas, il faut croire que la mobilisation de la société civile et de la représentation nationale aura, pour cette fois, porté ces fruits.

L’attitude du Gouvernement ayant été, à cet égard, véritablement encourageante, je veux croire qu’elle sera de bon augure pour la suite du combat que je mène avec plusieurs de mes collègues en faveur du rétablissement de la demi-part fiscale[2].

[1] Consultable en cliquant ici

[2] Pour l’ensemble des personnes veuves.

 

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