Hervé FERON

Notre circonscription

Jeanne Faucheur nous a quittés

Le 8 mars 2013, j’avais diffusé sur ce site, à l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, un hommage à Jeanne Faucheur. J’avais une affection particulière et beaucoup d’estime pour cette dame, elle vient de nous quitter, je partage la tristesse de la famille à qui je présente mes sincères condoléances. Vous trouverez, ci-dessous, le texte que j’avais publié à l’époque.

Hervé Féron

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8 mars : journée internationale des droits des femmes

À cette occasion, je propose de rendre hommage sur ce site à Jeanne FAUCHEUR. Une vie de femme et de militante.

 

Jeanne Audar-Faucheur

Née le 11 juin 1922  (90ans)

Jeanne Faucheur est née le 11/06/1922 d'un père kabyle resté à Paris après son service militaire et d'une mère nancéienne.  Aînée d'une famille très pauvre, elle vécut avec ses 4 frères et soeurs à Paris, souvent placée comme pouvaient l'être les enfants de condition très modeste à cette époque. Elle fut scolarisée pour des raisons de santé dans le  Loir et Cher jusqu'en 1936 et continua des études de commerce. En 1939, un drame familial l'oblige à s'installer chez sa grand-mère à Nancy, et durant les premiers mois de la guerre, elle commence à travailler comme comptable. A 18 ans, elle décida de vivre seule et c'est à ce moment qu'elle rencontra plusieurs personnes qui l'amenèrent peu à peu à adhérer à la JOC.

C'est donc en 1942 qu'elle a commencé sa vie de militante par la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) grâce au père Flament  qui lui proposa de rencontrer des jeunes filles ouvrières. A partir du moment où elle s'engagea dans la JOC sa vie changea. Ses journées s'actionnaient autour du travail et de la JOC où elle partageait tout : les fêtes, les réunions et l'amitié. La JOC l'avait épanouie bien que cette période fût douloureuse et qu'elle ait perdu des amis entrés dans la Résistance. Parmi ces actions menées à la JOC elle a rencontré la section JAC (Jeunesse Agricole Chrétienne). Elle a également été permanente régionale, sa mission consistait à visiter d'autres sections pour leur donner un peu d'élan et mieux les connaître. En 1945, elle devint même Responsable Régionale de la JOC.

Ce fut aussi au cours de cette première période d'engagement qu'elle connut Robert, lui aussi militant, avec lequel elle partageait beaucoup d'idées. Elle se maria en 1946 et après son mariage, elle dut quitter la JOC réservée aux jeunes célibataires. Elle s’investit alors dans le MPF(Mouvement Populaire des Familles) qui avait pris naissance en 1946 succédant à la LOC (Ligue Ouvrière Chrétienne) à laquelle les membres de la JOC mariés étaient invités à adhérer. L'origine et le but du MPF consistaient à répondre aux aspirations et besoins immédiats des personnes précarisées par la guerre. Il ne s'agissait pas de les assister mais au contraire de les aider à prendre leur destin en main et de conserver leur dignité humaine. L’ambition du MPF était d'assurer la défense et la représentation des intérêts matériels et moraux des familles. Le MPF est devenu le MLP (Mouvement  de Libération du Peuple).

De son union avec Robert elle eut rapidement deux enfants en 1947 et 1949, conciliant ainsi vie familiale et engagement associatif. L'année 1949 fut cependant pour elle une année bien triste puisque son mari périt dans un terrible accident de train et elle dut ensuite vivre seule dans une grande tristesse avec ses deux enfants.

Le destin la fit rencontrer Paul, lui aussi veuf avec 4 enfants et ensemble ils fondèrent une famille recomposée. Cette rencontre et sa nouvelle vie avec Paul n'entacha en rien son action et son implication dans la vie Associative ; Jeannette continua à militer dans la branche sociale et familiale du mouvement MPF grâce à la CSF (Confédération Syndicale des Familles). Cette dernière à crée des services d'achats en commun, des services de prévoyance, des services d'aides familiales, des maisons familiales de vacances...

La CSF a mené des actions contre la vie chère ou le droit au logement, présenté des revendications de politiques familiales et élaboré un projet d'assurance-maladie généralisée.

Toujours pour la CSF, Jeannette a été sollicitée pour les groupes d'entraide scolaire dont elle a assuré la responsabilité. Elle a œuvré pour la création des maisons de vacances dans la branche Vacances et Familles.  La CSF faisant partie de l'UDAF (Union Départementale des Associations Familiales), Jeannette était déléguée par la CSF de Laxou pour siéger dans cette instance.

Le MLP outre sa branche sociale et familiale créa une branche politique  le MRP, puis l'UGS (Union de la Gauche Socialiste) et ensuite le PSU (Parti Socialiste Unifié), elle y a milité mais moins que dans la CSF. Parallèlement elle se lançait dans l'ACO (Action Catholique Ouvrière) mouvement crée en 1950 de la volonté des chrétiens et de prêtres. Jeannette y trouva ainsi une dimension religieuse que la CSF n'avait pas.

Dans tous ces mouvements, Jeannette a rencontré des gens formidables qui se sont investis comme elle pour donner.   Elle s'occupait par l'AOC des foyers d'hébergements pour les jeunes filles en difficulté et pour les aider à leur insertion, ces jeunes filles séjournaient chez elle en essayant de leur faire découvrir la vie de famille que la plupart  connaissait à peine.

Jeannette a donné aussi de son temps à rendre visite à des malades du Sanatorium de Liverdun.

Dans ses souvenirs de militantes continuent à vivre Yvonne S, Colette T, Simone et Jean M, Marguerite et Jean H, Françoise et Maurice I, Henri.... Elle a donc mené toutes sortes d'actions pour la CSF, le MLP, l'ACO sa paroisse pour laquelle elle aassuré l'éveil de la foi des enfants de l'ACE-MO (Action Catholique des Enfants du Monde Ouvrier). Elle a adhéré à la FCPE comme parents délégué au Conseil d’École pour les élèves de classes de transition.

En 1982, Jeannette est partie avec quelques militantes de la CSF pour un congrès en Allemagne de l'Est.

En 1996 elle a été décorée par la section de Laxou, dans le cadre du cinquantenaire de la CSF.

Et elle a surtout réussi à concilier jusqu'à nos jours sa vie de femme, mère et militante, et ce avec l'appui de ses proches, de son mari Paul avec lequel elle eut 6 enfants. Des enfants qui l'aidèrent bien souvent dans ses actions de militante. Elle éleva en tout 12 enfants et fut récompensée en 1971 de la Médaille de la Famille. Elle compte désormais 15 petits-enfants et 20 arrière petits-enfants.

Aujourd'hui Jeannette est toujours membre de la CSF, elle continue à militer pour les familles en transmettant son savoir et ses expériences.

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Résumé rédigé par Claudine Baillet Bardeau actuelle présidente de la CSF de la section Laxou, d'après  la Biographie du livre "A pleine Vie" par Jeanne Faucheur avec la collaboration de Marie-Adrienne Carrava, collection une vie, un livre.

l'Assemblée générale de l'Association familiale de Villers-lès-Nancy

Hier soir, Hervé Féron était à la Salle Jean Ferrat de Villers-lès-Nancy pour participer à l'Assemblée Générale de l'Association familiale de Villers-lès-Nancy. Ce moment, convivial et bien organisé par le Président - François Blanchard, fut l'occasion de rappeler les différentes activités de l'association au cours de l'exercice précédent ainsi que la bonne tenue de ses finances. Cette soirée fut une véritable réussite et Hervé Féron a pu échanger, avec les quelques cent adhérents présents, sur différents thèmes et Lois votées pendant son mandat.

 

Hommage à Dominique Répécaud

Dominique Répécaud était un grand professionnel, reconnu de tous dans le monde de la Culture. Directeur du Centre Culturel André Malraux de Vandoeuvre, il était un militant de l’accessibilité pour tous à la Culture. C’était par ailleurs quelqu'un de particulièrement attachant qui nous manque déjà.

Je partage la peine de ses proches et de ses collègues.

Hervé Féron

Suite à la visite du Maire de Lemgo, ville jumelée avec Vandoeuvre

Vous trouverez, ci-dessous, l'article en allemand, puis la traduction en français :

Hervé Féron à la cérémonie du 11 novembre à Vandoeuvre

Hervé Féron, comme chaque année, était présent à la cérémonie du 11 novembre en présence du Maire de la ville allemande jumelée avec Vandoeuvre, Lemgo, et de nombreuses personnalités. Stéphane Hablot, Maire de Vandoeuvre, Vice-Président du Conseil Départemental et Vice-Président de la Métropole du Grand Nancy, a salué lors de son allocution "son ami Hervé Féron, Député de Vandoeuvre".

Chaque année, les participants sont nombreux à Vandoeuvre et la commémoration est très bien organisée, sous la responsabilité de Jean-Paul Bernard, Adjoint au Maire et avec la participation de nombreux jeunes, les élèves de l'école Brossolette, les scouts, les jeunes pompiers volontaires, les anciens combattants, porte-drapeaux et les représentants des autorités militaires. Belle manifestation !

Ensuite, Hervé Féron a participé à la commémoration à Tomblaine, suivie d'une prise de paroles à l'Espace Jean Jaurès pendant laquelle il a rappelé que le chanteur Léonard Cohen est parti rejoindre Marianne Ihlen, sa compagne. Lui qui avait interprété le Chant des Partisans en français, qui se terminait ainsi :

"Le vent souffle sur les tombes,

La Liberté reviendra,

On nous oubliera,

Nous rentrerons dans l'ombre"

Puis c'est à la salle des fêtes de Tomblaine que le Député-Maire s'est adressé aux sections fusionnées de Malzéville et Tomblaine de la Fédération des Combattants Républicains.

Enfin, à 17h30, Hervé Féron a participé à la cérémonie de commémoration au Mémorial Désilles à Nancy, toujours de haute tenue, présidée par Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle.

 

 

Hervé Féron interpelle à nouveau le Ministre par Question Écrite sur la situation des salariés de la Société Générale qui licencie alors qu’elle bénéficie du CICE

M. Hervé Féron alerte M. le Ministre de l’Economie et des Finances sur la situation des salariés de la Société Générale. En 2015, la Société Générale a fait 4 milliards de bénéfices et reversé 1 612 milliard de dividendes à ses actionnaires, les 10 plus hautes rémunérations ayant doublé en un an, jusqu’à frôler les 40 millions d'euros. Elle a bénéficié du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) à hauteur de 38 millions d'euros cette même année, ce qui ne l’a pas empêchée de prévoir la suppression de 2550 suppression d'emplois d'ici à 2020, dont plus d’une centaine de postes à Nancy. Quand on sait que chaque actionnaire de la Société Générale a touché en moyenne 60 000€ en 2015 et que cela suffirait à créer un emploi supplémentaire payé 3000 euros nets par mois, on ne peut pas ne pas y voir une logique court-termiste à l’extrême sinon une mauvaise foi évidente de la part de l’institution. Hervé Féron, qui avait déjà alerté le Gouvernement sur ce sujet dans une question écrite n° 94868 en avril 2016, juge le comportement de la banque inacceptable et intolérable et il n’est pas davantage convaincu par la réponse évasive et faisant totalement l’impasse sur la problématique du CICE des services du Ministère. Il estime en effet qu’un enjeu d’une telle ampleur mériterait une réponse plus circonstanciée et volontariste de leur part. Plus largement, on constate actuellement une véritable perte de sens dans les sociétés financières comme c’est le cas dans les anciens services publics ou encore les hôpitaux. Intensification du travail, urgence, autonomie... Les risques psychosociaux sont élevés à la Société Générale, avec 20% de personnes qui se disent stressées, dont 10% en hyper-stress. Le coût annuel du stress au travail se chiffrerait en plusieurs milliards d'euros à la Sécurité sociale. A la lumière de ces éléments, M. Hervé Féron interpelle une nouvelle fois M. le Ministre sur la nécessité de renforcer le contrôle de l’utilisation du CICE avec de véritables contreparties en termes d’embauches, ce qui n’est certainement pas le cas de la Société Générale qui ne devrait donc plus bénéficier du CICE. Il estime aussi important que ce genre d’institutions valorisent davantage le bien-être au travail en mettant l’accent sur la prévention au-delà de la dimension curative dont on sait depuis bien longtemps qu’elle ne suffit pas.

101 députés et sénateurs demandent un référendum sur l’abolition des armes nucléaires, Hervé FERON signataire.

L’Assemblée générale de l’ONU pourrait convoquer en 2017 une conférence internationale sur l’interdiction et l’élimination des armes nucléaires. La France s’y oppose et modernise son arsenal. À rebours, une centaine de parlementaires lancent un appel pour un référendum sur le désarmement nucléaire.

Au 27 octobre, 101 ont signé cet appel, dont 82 député(e)s, 10 sénatrices et 9 sénateurs. La liste complète suit la tribune. Cet appel intervient alors qu’à New York, la Commission du désarmement des Nations unies examine une proposition qui devrait être soumise dans un mois à l’Assemblée générale de l’ONU : une conférence internationale visant à établir un traité d’interdiction et d’élimination des armes nucléaires.


L’humanité, aujourd’hui menacée dans sa dignité et son existence, doit disposer d’un droit fondamental : le droit à la survie, avec pour corollaire le droit des peuples à disposer de leur survie.

Ce droit implique l’abolition des armes nucléaires, armes de destruction massive, de massacre, de crime contre l’humanité. Totalement inopérantes pour juguler le terrorisme, elles lui empruntent le même mépris pour la vie humaine en le multipliant. Elles menacent d’anéantir des millions de personnes, des populations entières, et l’humanité elle-même, car une guerre nucléaire rendrait la terre invivable.

Un tel pouvoir d’anéantissement est concentré entre les mains d’une dizaine de chefs d’État qui peuvent décider d’en user à tout moment, sans procès ni appel, et exécuter eux-mêmes leur sentence dans le quart d’heure qui suit leur décision. Jamais les peuples des États dotés d’armes nucléaires n’ont été consultés, pas plus que ceux des États non dotés, alors qu’ils sont tenus de les financer et qu’elles mettent en jeu leur propre survie aussi bien que celle des autres peuples !

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Le sous-marin français « Le Terrible ». Lancé en 2008, il appartient à la dernière génération de sous-marins français et participe au dispositif de la dissuassion nucléaire permanente.

La France, pour sa part, dispose de ces armes depuis 1960. Elle leur a consacré plus de 300 milliards d’euros et elle ne cesse de les développer. Ses 300 bombes pourraient faire près d’un milliard de morts.

Cette situation bafoue les droits de l’homme, car une seule bombe atomique, ce sont « des centaines de milliers de morts, des femmes, des enfants, des vieillards carbonisés en un millième de seconde, et des centaines de milliers d’autres mourant au cours des années suivantes dans des souffrances atroces : n’est-ce pas un crime contre l’humanité ? » (Alain Peyrefitte à Charles de Gaulle, le 4 mai 1962).

Le peuple français peut ouvrir la voie à un monde sans armes nucléaires 

Elle est contraire au droit international, qui fait obligation aux États nucléaires ayant ratifié, comme la France, le traité de non-prolifération (TNP), « de poursuivre de bonne foi et de mener à terme des négociations conduisant au désarmement nucléaire dans tous ses aspects, sous un contrôle international strict et efficace » (Cour internationale de justice, avis consultatif du 8 juillet 1996).

Contraire à la Constitution française, qui place les droits de l’homme au-dessus de tout et impose leur respect, ainsi que le respect des traités.

Contraire au bon sens, car il est illogique de défendre les valeurs républicaines, dont la fraternité, en menaçant de commettre des crimes contre l’humanité ; illogique de lier les « intérêts vitaux » de la France à l’emploi d’armes fatalement suicidaires contre un pays qui en aurait aussi ; illogique de prétendre garantir sa sécurité par ces armes, tout en les interdisant aux autres ; illogique d’encourager ainsi leur prolifération, tout en prétendant la combattre ; illogique de vouloir faire des économies et de gaspiller des milliards dans des engins de mort inutilisables contre d’autres États nucléaires, incapables de dissuader des terroristes, et redoutables entre leurs mains, s’ils parviennent à s’en procurer.

Contraire à la démocratie, enfin, car le peuple français n’a jamais été consulté et l’on sait par un récent sondage que trois Français sur quatre répondraient oui à la question :

Voulez-vous que la France négocie et ratifie avec l’ensemble des États concernés un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace ? »

Trois Français sur quatre, également, veulent être consultés par référendum sur cette question et sont prêts à soutenir une proposition de loi d’origine parlementaire qui l’organiserait.

Ainsi, le peuple français peut ouvrir la voie à un monde sans armes nucléaires. Nous appelons les membres du Parlement à lui en offrir l’occasion, et l’ensemble des électeurs français à apporter en temps voulu, par voie électronique, leur soutien à cette initiative.

Nous délivrer de l’épée de Damoclès atomique, ce sera renforcer à la fois notre sécurité et notre liberté, dans le plein respect des droits de l’homme et de la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.


LES 98 PARLEMENTAIRES SIGNATAIRES DE CET APPEL AU 26 OCTOBRE

Hervé FERON (54), Laurence ABEILLE (94), Patrick ABATE (S.57)*, Brigitte ALLAIN (24), Sylviane ALAUX (64), Pouria AMIRSHAHI (HhdF9°C)**, Isabelle ATTARD (14), Danielle AUROI (63), Pierre AYLAGAS (65), Serge BARDY (49), Huguette BELLO (974), Esther BENBASSA (S.94), Michel BILLOUT (S.77), Marie-Christine BLANDIN (S.59), Michèle BONNETON (38), Corinne BOUCHOUX (S.49), Christophe BOUILLON (76), Kheïra BOUZIANE-LAROUSSI (21), Jean-Pierre BOSINO (S.60), Sylviane BULTEAU (85), Sabine BUIS (07), Jean-Jacques CANDELIER (59), Fanélie CARREY-CONTE (75), Patrice CARVALHO (60), Nathalie CHABANNE (64), Gaby CHARROUX (13), André CHASSAIGNE (63), Jean-Michel CLEMENT (86), Laurence COHEN (S.94), Sergio CORONADO (HhdF3°C)**, Jean-Jacques COTTEL (62), Pascale CROZON (69), Cécile CUKIERMAN (S.42), Yves DANIEL (44), Marc DOLEZ (59), Ronan DANTEC (S.44), Annie DAVID (S.38), Florence DELAUNAY (40), Michelle DEMESSINE (S.59), Jean DESESSARD (S.75), Evelyne DIDIER (S.54), Fanny DOMBRE COSTE (34), Françoise DUBOIS (72 ), Cécile DUFLOT (75), William DUMAS (30), Jean-Louis DUMONT (55), Marie-Hélène FABRE (11), Martine FAURE (33), Thierry FOUCAUD (S.76), Hugues FOURAGE (85), Jacqueline FRAYSSE (92), Geneviève GAILLARD (79), André GATTOLIN (S.92), Renaud GAUQUELIN (69), Jean-Patrick GILLE (37), Joël GIRAUD (05), Brigitte GONTHIER-MAURIN (S.92), Linda GOURJADE (81), Jean GRELLIER (79), Edith GUEUGNEAU (71), Chantal GUITTET (29), Chaynesse KHIROUNI (54), Jacques KRABAL (02), Bernadette LACLAIS (73), Conchita LACUEY (33), François-Michel LAMBERT (13), Jérôme LAMBERT (16), Pierre LAURENT (S.75), Anne-Yvonne LE DAIN (34), Annick LE LOCH (29), Marie-Thérèse LE ROY (29), Michel LE SCOUARNEC (S.56), Bernard LESTERLIN (03), Serge LETCHIMY (972), Noël MAMERE (33), Jacqueline MAQUET (62), Marie-Lou MARCEL (12), Jean-René MARSAC (35), Véronique MASSONNEAU (86), Kléber MESQUIDA (34), Paul MOLAC (56), Philippe NOGUES (56), Dominique ORLIAC (46), Hervé PELLOIS (56), Philippe PLISSON (33), Elisabeth POCHON (93), Christophe PREMAT (FhdF2°C)**, Christine PRUNAUD (S.22), Catherine QUERE (17), Marie-Line REYNAUD (16), Marcel ROGEMONT (35), Barbara ROMAGNAN (25), Jean-Louis ROUMEGAS (34), Maina SAGE (987), Nicolas SANSU (18), Eva SAS (91), Gabriel SERVILLE (973), Jonas TAHUAITAI (987), Suzanne TALLARD (17), Catherine TROALLIC (76), Cécile UNTERMAIER (71).

* S = sénateur ou sénatrice
** FhdF = Français établis hors de France


LE RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE PARTAGÉE ET LE TRAITÉ D’INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRES

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Le vote du groupe de travail de l’ONU sur le désarmement nucléaire, le 19 août, à Genève, en faveur de l’organisation d’une conférence internationale sur l’interdiction et l’élimination des armes nucléaires en 2017.

La réforme constitutionnelle de 2008 a ouvert la possibilité d’organiser un référendum à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement si cette initiative, une fois validée par le Conseil constitutionnel, reçoit le soutien d’un dixième des électeurs inscrits. Le recueil des soutiens citoyens s’effectue par voie électronique sur le site du ministère de l’Intérieur, chaque électeur pouvant l’apporter directement en fournissant quelques éléments d’identification simples et vérifiables, ou bien par l’intermédiaire de fonctionnaires de mairie spécialement habilités. Le recueil débute lorsque la proposition de loi est publiée au Journal officiel et peut durer 9 mois.

Une conférence internationale chargée d’élaborer un traité d’interdiction 

Toutefois, ce recueil ne peut avoir lieu pendant les 6 mois précédant des élections générales, telles que la présidentielle et les législatives de 2017. Il pourrait débuter le 1er août 2017 si la proposition de loi référendaire reçoit les signatures de 185 députés et sénateurs sur 925 avant la fin de l’actuelle législature. Les électeurs désirant la soutenir doivent donc inviter dès maintenant les députés et sénateurs à la signer au plus vite. Le Parlement renouvelé en juin 2017 devra l’examiner quand la seconde condition aura été remplie. S’il ne le fait pas dans les 6 mois, le président de la République sera tenu d’organiser le référendum.

La présente initiative, due à l’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, est portée par le groupe des parlementaires pour l’abolition des armes nucléaires. Elle s’inscrit dans le mouvement mondial, civil et gouvernemental, d’abolition des armes nucléaires, qui est sur le point d’obtenir la convocation par l’Assemblée générale de l’ONU, en 2017, d’une conférence internationale chargée d’élaborer un traité d’interdiction des armes nucléaires. La France a déjà fait savoir qu’elle ne voulait pas y participer et qu’elle continuerait à moderniser ses armes nucléaires, bien qu’elle se soit engagée, en ratifiant le traité de non-prolifération (TNP) en 1992, à négocier leur élimination. D’où la nécessité du référendum.

 

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