Actualité

Hervé Féron interroge la Ministre de la Culture sur la situation économique de Radio France

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation économique du groupe Radio France. A l’heure actuelle, Radio France négocie son nouveau contrat d'objectifs et de moyens, qui devrait être conclu d’ici le mois d’avril, déterminant les ressources du groupe pour les années à venir. Par ailleurs, la Cour des Comptes devrait prochainement publier un rapport sur la gestion de Radio France au cours des années passées, dans lequel elle devrait notamment évoquer les coûts du chantier de rénovation de la Maison de la radio, un chantier entamé en 2009 pour un montant de plus de 350 millions d'euros. Dans ce contexte sans précédent – Radio France a adopté en janvier dernier un budget déficitaire de 21,3 millions d'euros ! - la direction du groupe a annoncé travailler sur un plan de départs volontaires de deux cents à trois cents salariés seniors, de façon à économiser jusqu'à 24 millions d'euros de masse salariale d'ici à 2019. Ces chiffres, annoncés pendant une réunion extraordinaire du comité d’entreprise, ont été officiellement confirmés par la direction de Radio France mardi 24 janvier, et suscitent légitimement des inquiétudes chez les salariés du groupe. Jeudi 19 mars dernier, la quasi-intégralité des syndicats de Radio France a donc appelé à une grève illimitée, reconduite de jour en jour à l’heure de la rédaction de cette question écrite. M. Hervé Féron estime donc légitime l’exercice par les syndicats d’un droit d’alerte sur la situation économique de Radio France. Il observe ainsi avec satisfaction la vigilance dont Mme la Ministre fait preuve quant aux propositions faites par le Président du groupe, M. Mathieu Gallet ; en effet, ces dernières ne semblent pour le moment pas satisfaisantes pour garantir un retour à l’équilibre des finances du groupe et un traitement digne et équitable des salariés. Dans un contexte où manifestement des dépenses inconsidérées ont été engagées, il n’est pas juste que les salariés doivent en payer le prix. Il attire l’attention de Mme la Ministre sur la nécessité pour l’Etat de continuer à remplir son rôle d’arbitre, de façon à maintenir le dialogue entre l’entreprise et les syndicats. Par ailleurs, il souhaite connaître l’issue du rendez-vous, mercredi 25 mars, de Mme la Ministre avec M. Mathieu Gallet, au cours duquel ce dernier devait formellement lui remettre  un projet stratégique finalisé. Enfin, il interroge Mme la Ministre sur l’opportunité d’une éventuelle intervention de l’Etat, de façon à garantir les ressources futures du groupe, mises à mal par le financement des travaux de rénovation de la Maison de la radio.

 

La phrase du jour

"Il faut que les enfants apprennent à lire, écrire, compter et à voter Républicain", signé Jules Ferry

 

Mobilisation en faveur de Serge Atlaoui

En 2005, Serge Atlaoui, résidant à Metz, est arrêté dans un entrepôt indonésien où il travaillait, soupçonné de participer à un vaste trafic de drogues. Malgré son récit et le témoignage de ses anciens collègues, Serge Atlaoui est condamné en 2007 à la peine capitale par la Cour Suprême indonésienne. Il est depuis dans le couloir de la mort en Indonésie et multiplie les démarches pour démontrer son innocence.

Depuis le début de l'année, les rumeurs se multiplient quant à une possible exécution dans les prochaines semaines. Au regard de l'évolution extrêmement préoccupante de la situation, Hervé Féron interpelle aujourd'hui le Président de la République et le Premier Ministre afin que la France pèse une nouvelle fois de tout son poids sur les autorités indonésiennes. Sans préjuger sur le fond de l'affaire, il s'agit de faire en sorte aujourd'hui que Serge Atlaoui bénéficie d'un procès équitable et d'éviter un drame à travers l'application d'une peine inhumaine et barbare.

 

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

 

Décès d'Alain Pora

C’est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition d’Alain Pora, figure du syndicalisme bien connue dans notre département.

En 1972, il était entré à la Poste et avait rejoint les rangs de la CGT au sein de laquelle il s’est montré particulièrement actif durant plus de 40 ans. Son engagement pour la défense des intérêts des salariés et son énergie faisaient l’unanimité, ce qui lui a valu d’être nommé au poste de Secrétaire Général de l’Union Locale de la CGT en 2000, à une époque où le syndicalisme peinait à se faire entendre alors que le libéralisme à outrance avait déjà provoqué d’immenses dégâts dans notre société. Grâce à son action, l’Union Locale de la CGT a enregistré une progression fulgurante de son nombre d’adhérents, passant de 2.500 en 2000 à 4.556 en 2013, année de son départ en retraite.

C’était un homme de conviction, déterminé, toujours prêt à se battre pour promouvoir une conception plus sociale du monde du travail et garantir les droits des travailleurs. Sa préoccupation première a toujours été de défendre les plus précaires, notamment les travailleurs isolés ou les salariés à temps partiel. Il avait également aidé les femmes de ménage du département à créer leur syndicat. Il était de tous les combats.

J’ai toujours beaucoup apprécié sa grande générosité dans son engagement. Même lorsque nous n’étions pas complètement d’accord, nos valeurs restaient communes.

C’est une perte immense pour le syndicalisme, je présente mes sincères condoléances à son épouse et ses enfants.

 

Pourquoi il ne faut pas voter Eric Pensalfini et ses colistiers

J’ai reçu un tract dans ma boîte aux lettres pour les élections départementales représentant Eric Pensalfini et ses colistiers, j’ai été très étonné par le contenu et je vais essayer de vous dire pourquoi je ne voterai pas pour eux et pourquoi il ne faut pas voter pour eux.

Tout d’abord, tous les 4 sont des candidats de droite, UMP, sarkozystes. Ils s’en cachent et ne font pas référence sur leur tract, ni à l’UMP, ni à Nicolas Sarkozy. Ils n’assument pas le terrible bilan de celui qu’ils ont tant défendu. Un certain nombre d’inexactitudes ou d’erreurs sont à noter dans leur plaquette. Je lis : « le Conseil Général socialiste n’a jamais conduit de politique globale en faveur du logement, alors qu’apporter une réponse sociale pour l’aménagement de l’habitat des seniors est essentielle ». Mais si l’on dit un peu plus sérieusement les choses, on remarquera que l’outil du Conseil Général pour le logement social dans le département est mmH. Regardez l’excellent travail réalisé par mmH et d’autres bailleurs sociaux d’ailleurs, à Tomblaine, à Essey, à Malzéville et comparez ça avec la baisse du nombre d’habitants constatée à Saint-Max.

Si l’on parle de l’habitat des seniors, il suffit de comparer la privatisation du Foyer-Logement de Saint-Max qui a abouti à une prestation beaucoup plus chère depuis qu’il est privatisé pour les seniors et par exemple, le Foyer-Hébergement de Tomblaine qui, lui, est géré en partenariat par mmH et par le CCAS de la Ville de Tomblaine. Le Conseil Général remplit bien sa fonction là où les Maires veulent bien travailler avec tout le monde.

Dans ce document, il est annoncé la volonté d’attribuer « avec équité les aides du Conseil Général aux communes et aux intercommunalités ». Outre le fait que Monsieur Pensalfini insinue là que les aides ne sont pas distribuées de façon équitable (ça lui va bien, lui qui est Vice-Président de la Communauté Urbaine et qui ne fonctionne que par copinage). On notera que Monsieur Pensalfini n’a pas beaucoup travaillé, il aurait dû s’intéresser aux évolutions législatives qui recentrent les domaines de compétence des départements et des autres collectivités aussi.

Sur ses objectifs, par ailleurs, il ne propose rien de concret, zéro proposition, il ne fait que dresser la liste des compétences que le Département avait jusque-là (et qu’il n’aura pour certaines plus du tout) et il propose « d’intensifier, d’améliorer, de valoriser, de faire plus ». Aucune imagination, aucune originalité, aucune proposition, rien que de la critique négative.

Ce qui est très grave, c’est que Monsieur Pensalfini propose que le Département soit géré comme la Communauté Urbaine l’est, avec des promesses vides, un déficit de démocratie et une inefficacité redoutable.

Le document est complètement irresponsable, à aucun moment, il n’est dit comment seront financés le fait de faire mieux, d’intensifier, de valoriser dans tous les domaines de compétence, aucune approche budgétaire, rien de réaliste. C’est une démonstration d’incompétence complète.

Monsieur Pensalfini, Maire de Saint-Max et Vice-Président du Grand Nancy, Président du SIVU Saint-Michel Jéricho, est, on le sait, très peu disponible sur le terrain. Pensez-vous qu’il serait plus disponible et plus à l’écoute s’il devenait en plus Conseiller Général ? Il gère sa délégation à la Communauté Urbaine du Grand Nancy de façon sectaire, il ne supporte pas que des installations sportives ou autres puissent exister par exemple sur Tomblaine. C’est lui qui est responsable de gymnases, tels que les COSEC où il fait si froid, où les installations sont désuètes, c’est lui qui n’accepte pas que le Maire de la Commune puisse faire remarquer cela et faire des propositions, c’est lui qui n’accepte pas que les utilisateurs critiquent les installations sportives du Grand Nancy, parce qu’il veut tout décider et qu’il n’accepte pas la moindre contestation.

Il dit vouloir « disposer d’une politique jeunesse plus efficace », les habitants de Dommartemont se souviennent que la seule école publique à Dommartemont était une propriété de la Ville de Saint-Max. Quand Monsieur Pensalfini est devenu Maire, il a supprimé cela, heureusement la Ville d’Essey-lès-Nancy a accepté dans ses écoles les élèves de Dommartemont.

Il se permet de mettre dans son document une photo du Stade Marcel Picot à Tomblaine. Mais que ce soit les spectateurs de l’ASNL ou que ce soit les riverains, chacun appréciera. C’est quand même bien lui qui ne met pas en œuvre les travaux nécessaires pour limiter les nuisances lors des matchs aux riverains, c’est lui qui ne fait pas ce qu’il faut pour moderniser le stade et permettre un meilleur accueil des spectateurs.

Quelques mots sur ses colistiers, Louis Causero est bien gentil mais à 73 ans, Eric Pensalfini en lui ayant proposé de n’être que remplaçant, n’a pas été très élégant avec lui… Monique Bonin, 70 ans, Conseillère Municipale à Tomblaine depuis 2008, est dans l’opposition. Qui se souvient qu’elle ait fait quoi que ce soit dans la vie associative ou dans la vie publique, dans l’intérêt des Tomblainoises et des Tomblainois ? Je n’ai pas souvenir de la moindre action constructive depuis 2008. Elle est présente aux Conseils Municipaux mais je voudrais prendre l’exemple de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine qui sera un grand événement car ce sera une première en France en Zone Urbaine Sensible. Ce projet est soutenu personnellement par la Ministre de la Santé et le Ministre de la Ville. Tous les partenaires ont répondu présent, Conseil Général, Conseil Régional, Etat, sauf la Communauté Urbaine du Grand Nancy, simplement parce que ça se passait à Tomblaine. Et comme Madame Bonin ne défend pas l’intérêt des Tomblainois mais qu’elle a une posture politique partisane en permanence, eh bien, avec l’opposition, depuis le début de ce nouveau mandat, chaque fois que l’on construit le projet de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle à travers une délibération proposée au Conseil Municipal, elle s’abstient, elle ne vote pas les délibérations pour cette Maison de Santé Pluriprofessionnelle, pourtant tant attendue bien au-delà des limites de Tomblaine.

Voilà pourquoi si vous voulez que notre territoire évolue, composé désormais de Saint-Max, Malzéville, Dommartemont, Essey-lès-Nancy, Tomblaine, si vous souhaitez que les plus fragiles, les jeunes, les retraités, les familles à faibles revenus ne soient pas oubliés, il ne faut pas voter pour ces gens-là.

 

 

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