Mensonges
Dans un article paru aujourd’hui dans l’Est Républicain, quand
le journaliste rappelle une fois de plus que je n’ai pas toujours été opposé à
l’extension du stade Marcel Picot, il ment. Quand il affirme à plusieurs
reprises que j’ai quitté le plateau de France 3 avec fracas, il ment. Quand il
écrit que j’ai perdu mon sang-froid, il ment. Quand il écrit que j’ai insulté
sa consœur sur Facebook, il ment. Quand il dit que je n’ai pas contesté les
positions rapportées dans les colonnes de l’Est Républicain, il ment. Il vous
suffit d’aller dans l’historique de mon blog, et vous verrez chaque fois que j’ai
essayé de rétablir la vérité, mais hélas ce journal a fait d’autres choix.
Ca les dérange que je dise les choses
L’Est Républicain ressort pour la énième fois cette photo
prise sur le stade Marcel Picot avec Rossinot, Rousselot, Dufraisse. Ce que ce
journaliste n’apprécie pas, c’est que j’ai dénoncé ensuite la manipulation.
Etes-vous choqués que le maire de la commune concernée soit pris en photo (sur
proposition du Président de la Communauté Urbaine) sur la pelouse du stade dont
il est question ? Est-ce qu’à partir de cette photo, un journaliste bien
intentionné doit tirer comme conclusion que je valide la grande arnaque qui
nous était alors proposée ?
J’ai été au début, durant trois mois, favorable à ce projet.
Je le répète une fois de plus, il s’agissait d’un projet privé, payé par
Rousselot (j’ai toutes les preuves pour le démontrer), un projet respectant l’environnement
et le voisinage, un projet qui ne venait pas en concurrence par l’organisation
de spectacles avec d’autres infrastructures comme le Zénith. Au bout de trois
mois, quand j’ai découvert l’arnaque, je n’ai eu de cesse de m’opposer à ce
projet, ne parvenant pas à lire dans l’Est Républicain ma position exacte.
Il est évident que les relations commerciales entre ce
journal et Jacques Rousselot et l’ASNL, n’incitent pas le journaliste à dire
exactement la vérité. Quand par exemple, des pages entières de publicité sont
achetées par Jacques Rousselot, peu importe les mensonges constatés dans ces pages du pub, ça fait vivre !
Mais voilà, je suis têtu ! Oui bien sûr, je me suis réjoui de l’obtention
du championnat d’Europe 2016 pour Nancy ; oui bien sûr, si j’avais été
pilote de ce projet, j’aurais été pour ce projet. Mais les journalistes le
savent très bien, car je n’ai jamais varié mon discours, cela n’aurait pas été
le même projet. Dès que j’ai découvert l’arnaque, c’est-à-dire l’intention de
payer tout ou partie de cette agrandissement inutile avec de l’argent public,
en continuant à faire croire aux contribuables que tout serait payé par le
privé, l’intention d’organiser de nombreux grands spectacles chaque année, dans
une enceinte qui n’est pas prévue pour cela par sa situation, dès que j’ai eu
connaissance des projets d’implantation de parkings incohérents, je me suis
opposé avec force et de façon continue à ce projet. Le journaliste qui affirme
le contraire ne peut être que de mauvaise foi. Si j’avais été pilote du projet (peut-être
est-ce qu’un maire sur sa commune peut revendiquer une telle légitimité ?),
j’aurais été volontariste pour tenter d’obtenir l’Euro 2016 à Nancy dans des
conditions beaucoup plus raisonnables.
C’est un mensonge que de dire que je suis parti avec fracas,
d’abord parce que c’est moi qui ai été agressé à France 3 par cette
journaliste qui, deux minutes avant l’émission, m’a annoncé son intention de me
piéger. C’est moi qui suis la victime dans cette histoire. Elle m’a appelé
tardivement pour participer à cette émission dont je n’avais jamais entendu
parler auparavant, je lui ai demandé précisément de quoi il s’agissait, nous
avions calé les choses. Deux minutes avant le début de l’émission, elle m’annonce
qu’elle va diffuser « les preuves démontrant que je n’aurais pas toujours
tenu le même discours ». Je lui ai dit que cela n’était pas correct, qu’en
isolant deux phrases, on pouvait démontrer cela, et qu’il ne me semblait pas qu’elle
m’avait invité pour démontrer que je serais un menteur. C’est un mensonge que
de dire que je suis parti avec fracas. Je me suis levé posément, j’ai dit « Au
revoir Madame » et je suis parti. Je n’ai pas claqué de portes. D’ailleurs
les portes de France 3 sont coulissantes et automatiques !
La journaliste de France 3 a continué. Moi j’appelle ça de la
malhonnêteté intellectuelle. Mais est-ce insulter que de penser cela ?
Elle a diffusé ces images en mon absence pour tenter de faire croire que je n’ai
pas toujours tenu le même discours. Or,
vous remarquerez que cette affirmation est exactement le discours de la droite
nancéienne à mon encontre depuis deux ans. J’ai donc expliqué sur mon blog
(et vous serez juges) ce qui s’est passé. Et puis sur Facebook, beaucoup de
gens ont réagi, et donc il y a eu un article dans lequel je disais à un moment
donné que j’appelais cela de la médiocrité.
Je le répète, je pense être celui qui a été agressé, et il n’y
a aucun emportement de ma part, ni insultes. Y a-t-il dans ce pays deux
catégories de gens ? Des journalistes qui jugent, et des personnes
engagées politiquement qui n’ont pas le droit d’expression et pas le droit de
se défendre ?
J’ai eu le délégué régional de France 3 au téléphone, et
manifestement comme cette journaliste était dérangée par mon article sur
Facebook alors que je n’ai fait que répondre, j’ai préféré faire disparaître
cet article parce que je le trouvais trop dur. Mais il n’y avait (je le répète)
aucune insulte. En aucun cas je n’ai supprimé cet article sur la demande du
délégué régional de France 3. Je l’ai fait de moi-même.
Malgré cela, la journaliste de France 3 (et peut-être d’autres)
a diffusé un communiqué de presse vengeur dans lequel je suis accusé. La
méthode est pitoyable, chacun jugera.
Quant
à l’Est Républicain, je vous fais remarquer que le journaliste a écrit son
article sans me téléphoner pour demander ma position… Le journal prétend que je
n’ai jamais démenti certains propos, ils n’en sont pas à leur premier coup. Chaque
fois que j’ai essayé de démentir, cela n’a pas été autrement possible que par
mon blog. Par exemple à plusieurs reprises, j’ai été interviewé sur les jardins
de la Méchelle pour leur dire que je n’étais pas concerné, puisque ces jardins
appartenaient avant à Monsieur Lignac, ancien patron de l’Est Républicain, qui
les a ensuite revendus à la Communauté Urbaine. Je vous prends à témoin :
vous n’avez jamais lu cela dans la presse. Alors forcément, je dérange ces
gens-là…