Le Président de la République a été tout à fait à la hauteur de la fonction et de la situation, sur TF1, hier soir.
Il a rappelé ses objectifs, son cap, dans un contexte de situation économique particulièrement dégradé par des années de gestion sarkoziste, auquel s’ajoute le contexte international, plus défavorable encore qu’on avait pu l’imaginer.
La croissance est trop faible, et les emplois et nombreux plans sociaux préparés avant l’élection présidentielle se sont multipliés.
Les médias ne font pas de cadeau à ce Président, et ses adversaires politiques, qui ont très peu de mémoire et qui assument sans honte le bilan Sarkozy, l’ont vivement critiqué au lendemain même de son élection.
Alors 100 jours après, il ne faut pas attendre une attitude républicaine de la part de tous ces beaux parleurs. Alors qu’ils devraient soutenir massivement le Président de la République, dans une démarche de solidarité nationale, il est l’objet de critiques incessantes, et après son intervention, on a eu droit à une kyrielle de petites phrases, bien préparées avant même que le Président ne se soit exprimé à la télévision.
Beaucoup de choses ont été faites en urgence, lors de la session extraordinaire du mois de juillet, et dès cette semaine à l’Assemblée Nationale, de nouvelles mesures seront votées.
On est dans l’urgence, et François Hollande s’est donné 2 ans pour relever la France. C’est à cela que tous ensemble nous devons contribuer.
A titre personnel, dans un contexte encore plus compliqué que prévu, je pense qu’il serait souhaitable d’être plus volontariste quant au coût du travail. Je suis pour que le capital soit taxé au même niveau que le travail, ce qui permettrait de taxer moins fort le travail, ce qui créerait bien sûr de l’emploi, de la consommation et de la croissance, ce qui aiderait les petites entreprises aussi.
Mais l’heure n’est pas à la critique. L’heure est à la solidarité. Face à la difficulté, nous devons aider le Président qui fait preuve de courage et de détermination.