La presse locale ne relayant pas de façon visible les communiqués de presse d’Hervé Féron, nous les publions donc sur son blog pour que chacun puisse en prendre connaissance…
Les permis exclusifs de recherches pour le gaz de houille toujours d’actualité…
« Alors que récemment, le Président de la République a rejeté sept nouvelles demandes de permis de recherches pour le gaz de schiste, le député Hervé Féron tient à rappeler que les permis sont toujours délivrés pour un autre gaz non conventionnel, le gaz de houille, dont l’extraction se fait également par fracturation hydraulique, une méthode gravement nuisible pour l’environnement et la population. La Lorraine est directement concernée, et Hervé Féron adresse donc à ce sujet une question écrite à Madame la Ministre de l’Ecologie.
Dès 2011, suite à l’annonce par le précédent gouvernement d’un moratoire sur le gaz et l’huile de schiste, Hervé Féron avait rappelé à la Ministre de l’Écologie de l’époque, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, (question écrite n° 104138) que rien n’avait été décidé pour ce gaz. Malgré sa demande d’extension du moratoire sur le gaz de schiste à l’ensemble des gaz dits « non conventionnels », et deux relances, il n’a jamais obtenu de réponse…
En Lorraine, en janvier 2012, quatre Permis Exclusifs de Recherches (PER) avaient été accordés pour exploiter du gaz de houille, trois faisaient l’objet d’une instruction pour demande de prolongation, et deux PER étaient en cours d’instruction. Cela concerne l’ensemble de la région : le pays du Saulnois, une zone située très largement autour de Nancy et Metz qui s’étend au département des Vosges au Sud et à la Meuse à l’Ouest, la zone située autour de Creutzwald/Freyming-Merlebach/Forbach, et l’Est de Bar-le-Duc.N
Il est important que le gouvernement et la Président de la République prennent pleinement conscience des conséquences qu’ont ces permis de recherches sur l’environnement. L’instruction de ces demandes de PER doit cesser au plus vite, et les permis en cours ne doivent plus être renouvelés, tant qu’une autre méthode d’extraction que la fracturation hydraulique n’aura pas été trouvée. C’est l’objet de la question écrite adressée ce jour à Madame Delphine Batho. »