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Mois : octobre 2012 (Page 5 de 6)

Hervé Féron au 5ème congrès départemental de la CGT Éduc’Action de Meurthe-et-Moselle

Jeudi 4 octobre 2012 se déroulait le 5ème congrès de la CGT Éduc’Action, qui a eu lieu cette année au lycée Marie Marvingt à Tomblaine. C’est en tant que maire de la commune d’accueil qu’Hervé Féron a été invité par Patrick Bretenoux, le président départemental. 

L’inquiétude manifestée par le monde de l’enseignement est légitime, au regard des politiques de démantèlement et de destruction de l’École de la République organisées ces dix dernières années, qu’Hervé Féron a rappelés dans son intervention : 

  • 80.000 postes supprimés depuis 2007, et 150.000 depuis 2000.
  • Démantèlement des RASED.
  • Manque de considération caractérisé à l’égard des enseignants.
  • Etc.

Alors forcément, les enseignants fondent beaucoup d’espoir après l’élection de François Hollande à la Présidence de la République et la nomination d’un nouveau Gouvernement.

Malgré un héritage budgétaire encore plus dégradé que ce qui était annoncé, Hervé Féron a rappelé que le nouveau Ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon, avait la ferme volonté de faire évoluer positivement la donne, et qu’il a d’ailleurs commencé à inverser la vapeur, malgré un contexte économique peu favorable. Il appartient aux syndicats, aux acteurs du monde de l’Éducation, de travailler en lien avec les élus pour continuer ce combat.

Fort de l’expérience vécu quelques jours plutôt en territoires Sahraouis, dont le peuple se prépare depuis longtemps à l’autodétermination grâce à son travail sur l’éducation, il a rappelé que l’avenir, c’est l’instruction publique.

La rencontre de ce matin a aussi été l’occasion pour les représentants syndicaux de la CGT Éduc’Action d’exposer au député un certain nombre de problèmes. C’est ainsi qu’Hervé Féron a posé dès aujourd’hui une question écrite à la Ministre de la Fonction Publique et au Ministre de l’Éducation Nationale, au sujet du jour de carence dans la fonction publique, instauré par le précédent gouvernement (voir ci-dessous).

Le débat a également porté sur le Traité Européen où là, bien sûr, les positions diverses se sont exprimées. Hervé Féron a déjà développé la sienne sur ce blog.

La matinée s’est achevée par un pot convivial, offert par la CGT Éduc’Action.

Question écrite :

Monsieur Hervé FERON alerte Madame la Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation, et de la Fonction Publique, sur l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique. Instaurée par l’article 105 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011, cette disposition est applicable à l’ensemble de la fonction publique depuis le 1er janvier 2012. Cette mesure, présentée au moment de son élaboration comme un acte d’équité à l’égard des salariés du secteur privé, était davantage un acte politique destinée à pointer du doigt une frange des salariés français trop souvent stigmatisés et peu considérés. Cette mesure est d’autant plus injuste, que les nombreux accords d’entreprises et conventions collectives permettent à une large majorité des salariés du secteur privé de ne pas être assujettie au jour de carence. Elle n’est en aucun cas efficace économiquement, et ne participe en rien à la résorption du déficit de la Sécurité Sociale, puisque l’argent économisé ne sera pas reversé à la caisse de Sécurité sociale, mais restera dans celles des employeurs publics. L’abrogation de cette mesure serait donc un geste significatif et une preuve de respect pour l’ensemble des fonctionnaires, en particulier pour les enseignants. Elle trancherait avec la politique du gouvernement précédent, qui n’a cessé de stigmatiser les fonctionnaires et les enseignants. Le député alerte donc  Madame la Ministre sur l’urgence d’abroger ce dispositif.

Manque de tonus sur le terrain, trop d’agressivité sur Internet !

J’ai été beaucoup interpellé par les médias (sauf un journaliste de presse écrite qui a produit sans nous consulter un article à charge et donc sans intérêt) suite aux déclarations tonitruantes et agressives de M. Holveck sur Internet. Il a aussi pris le temps d’ameuter tous les médias.  M. Holveck c’est l’homme de main de Jacques Rousselot, Président de l’AS Nancy-Lorraine. Ces gens là m’en veulent terriblement (ils m’avaient même adressé des menaces à l’époque) car je me suis beaucoup engagé contre l’agrandissement du stade Marcel Picot il y a deux ans, dénonçant par là même les tromperies et petits arrangements entre amis. Beaucoup d’entre vous m’ont témoigné leur sympathie et leur soutien à ce moment là car vous avez compris qu’en tant qu’élu mon rôle est de défendre uniquement l’intérêt public. Il est tout à fait normal que ces gens là soient en colère après moi. 

Cela dit, selon eux, je ne serais pas content parce que je n’ai plus d’invitations en VIP dans les tribunes de l’ASNL et j’aurais décidé l’augmentation de 50% de la taxe sur les spectacles par mesure de représailles. Je vous passe les ragots, les insultes, et autres mesquineries à mon égard.

La vérité, c’est quoi ? C’est que l’année dernière, j’avais des invitations pour aller en tribune officielle, ce qui peut paraître bien normal puisque je suis le Maire de la commune et que par ailleurs M. Rossinot, sa famille, ses amis ; M. Dufraisse, ses amis et tous les Maires de droite de la Communauté Urbaine du Grand-Nancy y sont invités permanents (si ce n’est du copinage, ça fait un peu mafia). Ce que vous devez savoir, c’est que je n’ai pas utilisé une seule fois dans l’année ces places. Pas par désintérêt pour l’AS Nancy-Lorraine, car c’est un sport populaire, j’aime cette équipe, mais je n’apprécie pas forcément les dirigeants car j’aime ce qui est populaire mais je n’aime pas ce qui est populiste. Si je n’y suis jamais allé, c’est parce que je sens bien que M. Rousselot, M. Holveck, M. Rossinot et M. Dufraisse ne souhaitent pas que j’y aille. Je n’ai pas l’habitude de m’inviter là où ma présence n’est pas souhaitée.

Cette année, l’AS Nancy-Lorraine a décidé de ne plus m’inviter. C’est mesquin, stupide, cela leur appartient, mais pour moi, rien de grave, j’irai certainement voir un match ou deux dans la saison (d’autant plus que j’ai quelques amis qui jouent dans cette équipe) mais j’irai en tribune populaire et je paierai ma place. Donc tout va bien. Toute autre information ne serait que des ragots. 

L’ASNL tente de me diaboliser pour régler ses comptes et dit que j’aurais « décidé d’augmenter la taxe sur les spectacles de 50% ». Ce n’est pas Hervé Féron qui a décidé, ce n’est pas le Maire qui a décidé : ces gens qui sont trop dans le business ignorent tout des fonctionnements démocratiques de notre République. C’est le Conseil Municipal de Tomblaine par 26 voix sur 29 qui a pris cette décision, Conseil Municipal lui-même élu au suffrage universel. Nous avons augmenté la taxe sur les spectacles de 8 à 12%, ce qui devrait selon nos calculs faire progresser notre recette de 30 à 40 000 euros. Comment calcule-t-on cela ? La taxe sur les spectacles en 2011 a rapporté 180 000 euros sur la base de 8%. Donc passer de 8 à 12% signifierait qu’on ajoute 90 000 euros. Or, les prévisions en fonction de la baisse des recettes due aux mauvais résultats récurrents de l’ASNL nous laissent à penser que ce ne serait pas 90 000 euros de plus mais 50 000 euros. Or, par ailleurs, la somme de base qui était 180 000 euros va elle-même diminuer, donc je tiens le pari que cette augmentation de la taxe sur les spectacles fera progresser nos recettes de 180 000 à 210 000 euros environ. Je propose que l’on compare cette somme de 30 000 euros au budget global de l’AS Nancy-Lorraine (y compris les subventions et aides diverses en nature) ou encore que l’on compare ces 30 000 euros aux salaires de certains dirigeants de l’ASNL.

Cette augmentation de la taxe sur les spectacles a été justifiée le soir du Conseil Municipal par un besoin de recettes supplémentaires dans un contexte où depuis plus de 25 ans la Communauté Urbaine du Grand-Nancy de droite empêche le développement et donc les recettes sur Tomblaine (André Rossinot est conseiller municipal de Nancy depuis 43 ans et Maire depuis 29 ans). Depuis de nombreuses années, des entreprises sont empêchées de s’y installer. J’ai actuellement six entreprises qui tentent de s’installer sur Tomblaine depuis plusieurs années. M. Rossinot est personnellement responsable de cette situation. Il ne répond jamais non à mes courriers : soit il laisse pourrir la situation en ne répondant pas, soit il propose de réaliser les études qu’il confie toujours aux mêmes (business is business). 

C’est ainsi que la commune de Tomblaine accueille sur une grande partie de sa superficie des infrastructures qui ne portent pas le nom de Tomblaine car Tomblaine, pour ces gens là, est un gros mot. L’aéroport de Nancy-Essey (28% de la superficie de Tomblaine), le stade Marcel Picot situé tous les jours dans l’Est Républicain à Nancy, la Piscine du Lido appelée très souvent Piscine de la Rive droite, le stade Raymond Petit appelé régulièrement par la CUGN Stade Raymond Petit de Nancy… Toutes ces infrastructures n’apportent rien, par leur nom ou leur rayonnement, à la ville de Tomblaine. Mais en termes de recettes, elles rapportent 0 centime d’euro. Si à la place de ces infrastructures nous avions des logements, nous percevrions de la taxe d’habitation ou de l’impôt foncier. Dans un contexte où pour permettre un projet commercial dans le centre de Nancy dans les années 1968-1969, l’intercommunalité a déplacé puis concentré de très nombreuses familles pauvres sur un même quartier à Tomblaine, il nous incombe énormément de dépenses de solidarité alors que structurellement la précarité de la ville de Tomblaine est organisée par le manque de recettes programmé. Je rappelle que la loi prévoit qu’un tiers de la recette perçue par la taxe sur les spectacles doit être versée au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour des dépenses de solidarité. C’est bien évidemment ce que nous faisons à Tomblaine. 

La décision du Conseil Municipal de Tomblaine d’augmenter de 8 à 12% la taxe sur les spectacles est donc une décision sage et responsable pour garantir les équilibres budgétaires de la ville. Toute personne qui verrait là un règlement de compte ou une agression quelconque se tromperait ou serait tout simplement malveillante à l’égard des élus tomblainois. 

Je souhaite sincèrement une excellente saison sportive à l’AS Nancy-Lorraine.

M. Mittal et les Jeux Olympiques…


Intervention d’Hervé Féron sur le bilan des Jeux… par herveferon

Ce matin, mercredi 3 octobre 2012, la commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale auditionnait, sur le thème des Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques de Londres, Daniel Bilalian, Directeur général adjoint de France Télévisions, chargé du sport, Tony Estanguet, Champion Olympique de Canoë, Sami Elgueddari, 5ème aux Jeux Paralympiques sur 50 mètres nage libre, Denis Masseglia, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, et Gérard Masson, Président de la Fédération Française Handisport. 

A cette occasion, Hervé Féron est intervenu et a soulevé plusieurs problèmes :

–          La faible couverture de France Télévisions pour ce qui concerne les Jeux Paralympiques. Le député a clairement demandé si France Télévisions compte prévoir davantage de créneaux de diffusion dans le cadre des Jeux Paralympiques d’hiver en 2014.

–          Le député a fait remarquer que si les primes et les médailles de nos athlètes sont prises en charge par l’Etat, cela n’avait pas été budgété lors du projet de loi de finances 2012, et donc pas prévu par le précédent gouvernement.

–          Faisant référence à sa rencontre à Alger avec Hassiba Boulmerka 2 jours avant, Hervé Féron a rappelé qu’elle avait été médaillée d’or au 1500 mètres pour l’Algérie en 1992 à Barcelone, et qu’elle avait osé courir en short en pleine décennie noire. Hervé Féron a remarqué cependant que les Etats de Brunei, Qatar, et l’Arabie Saoudite, qui avaient jusqu’alors toujours présenté des hommes aux Jeux Olympiques, ont permis pour la première fois à des femmes de participer, même si le député a souligné qu’il restait contre le port du voile aux Jeux Olympiques.

–          Enfin, Hervé Féron a jeté un pavé dans la mare, faisant remarquer que ces JO de Londres ont eu aussi leur lot de polémiques et de problèmes. En tant qu’élu lorrain, il a souhaité évoquer le choix du comité olympique britannique de faire de Lakshmi Mittal, le PDG d’Arcelor Mittal, un des porteurs de la flamme olympique. M. Mittal a dépensé 18 millions d’euros pour la construction de la « Tour Orbit » à l’effigie des jeux olympiques, alors que les sidérurgistes de Florange sont voués à un avenir de plus en plus incertain. Hervé Féron a qualifié cela de particulièrement malsain, voire de provocateur.

Et, c’est assez rare pour le remarquer, a l’issue de son intervention, les députés de gauche comme de droite présents à la commission ont applaudi, ce qui n’arrive jamais en travaux de commission.

Algérie Presse Service

Algérie Presse Service :

MONDE

(APS) dimanche 30 septembre 2012 18 : 59

Un parlementaire français salue la « maturité » du peuple sahraoui

ALGER – Le parlementaire français Hervé Féron a salué dimanche à Alger le degré de « maturité » et d’ »organisation » du peuple sahraoui qui lutte pour sa liberté et son indépendance et dont le pays est colonisé par le Maroc depuis plus de trois décennies.

« Nous avons été épatés par le degré d’organisation de la société sahraouie », a déclaré M. Féron (élu socialiste), de retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis, lors d’un point de presse.

M. Féron, qui était accompagné de Jean Paul Vinchelin, maire et vice-président du Conseil général de Meurthe et Moselle, ainsi que de Philippe Leclercq, président de l’association française de solidarité avec le peuple sahraoui, a indiqué avoir visité dans les camps de réfugiés sahraouis des crèches, des dispensaires et un hôpital spécialisé et « constaté une organisation sans faille ».

Le peuple sahraoui a structuré aussi bien les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation des enfants et la formation des adultes, que ceux économiques, a-t-il relevé.

Le député français a précisé, par ailleurs, avoir rencontré, au cours de son séjour, de hauts responsables sahraouis dont le président, M. Mohamed Abdelaziz, avec lesquels il s’est enquit de la situation du peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara occidental.

M. Féron a, à cette occasion, réaffirmé son soutien au peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, plaidant aussi pour le respect des droits de l’homme, « bafoués constamment par le Maroc ».

Il a assuré qu’à son retour en France, il ne ménagera aucun effort pour transmettre fidèlement au peuple français et aux plus hautes autorités de l’Etat la situation du peuple sahraoui.

Le parlementaire français a, en outre, déploré le fait que la question sahraouie soit « méconnue » des Français et de leurs élus car « les médias publics n’en parlent pas du tout », a-t-il dit ajoutant que c’est une question « tabou ».

Toutefois, a-t-il estimé, avec le nouveau président français, François Hollande, « la situation pourrait évoluer ».

« M. Hollande a déjà dit un certain nombre de choses et je sais que l’attitude de la France va changer. J’ai beaucoup d’espoir en cela », a-t-il ajouté.

Hervé FERON, de retour des territoires Sahraouis libérés.


Aujourd’hui, dans le quotidien « L’expression », en Algérie : 

HERVÉ FERON, DE RETOUR DES TERRITOIRES SAHRAOUIS LIBÉRÉS

«L’attitude de la France va changer»

Par Kaci AGGAD – Lundi 01 Octobre 2012 

L’embargo médiatique imposé au peuple sahraoui en lutte est sur le point d’être levé. De retour des territoires libérés, la délégation, conduite par Hervé Feron, a promis de défendre la cause sahraouie auprès des Français.

«Le président François Hollande ne possède pas de propriété privée au Maroc, l’attitude de la France va sûrement changer», a déclaré le député maire français Hervé Feron, à l’issue de la visite de deux jours qu’il a effectuée en compagnie de la délégation qui l’accompagne dans les territoires sahraouis libérés.
Reconnaissant, d’emblée, le parti pris des hommes politiques et des médias français qui ont longtemps mis sous embargo la question sahraouie, M.Feron est persuadé que la vision française va changer et que ce peuple valeureux sera, tôt ou tard, rétabli dans ses droits. «A l’exception de François Mitterrand, tous les présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat français ces 37 dernières années ont ignoré la cause juste du peuple sahraoui», a-t-il confié lors de la conférence de presse organisée, hier, au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui. Se disant très peiné et surtout révolté contre le silence imposé aux Sahraouis, le conférencier a souligné que lui et la délégation qu’il conduit ont désormais pour mission de rendre compte au peuple ainsi qu’au président français de la mission qu’ils viennent d’effectuer et les sensibiliser quant au drame que vivent les femmes et les enfants sahraouis. Selon lui, ce peuple vit une tragédie, il est temps que l’opinion internationale et l’Europe changent d’attitude et de vision. Se disant subjugué par le courage et surtout le combat mené par les femmes sahraouies, Hervé Feron a indiqué que leur détermination finira par payer.
Pour le président du Cnasps, Mohamed Mahrez Lamari, la visite d’une délégation française de haut rang constitue une avancée et aidera à mieux faire connaître la juste lutte du peuple sahraoui.
«Nous avons enregistré avec satisfaction le sentiment et la position de la délégation française réaffirmant clairement son soutien au peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance et plaidant aussi pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental occupé.
A cet égard, la délégation française s’est prononcée pour la mise en place d’un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’homme.»

Egalement, dans le Sahara Press Service, en anglais : 

Chahid Al Hafed (refugee Camps) — The French MP and Mayor of Tomblaine Mr. Hervé Feron, who leads a delegation to the Saharawi refugee camps, said Saturday that the Saharawi people « deserve the independence », in statements to the press at the end of a 24-hour visit.

« The Saharawi people deserve independence and freedom, » stated the Mayor Hervé Feron, expressing extreme admiration for the level of elegant organization of the Saharawi community under difficult conditions of asylum.

The French MP indicated that the main objective of the visit is « to closely see situation of the Sahrawi citizens and recognize the Saharawi people. »

The MP pointed out that French people is unaware about suffering of the Saharawi people, taking responsibility to transmit message of the Saharawi people to all spectrums of the French society as to work for broadcasting the Saharawi cause inside France.

The Mayor of Tomblaine called for the recognition of Saharawi people’s right to self-determination, urging France to change its position in line with international legitimacy and law and to act in favor of enabling the free and democratic choice for the Saharawi people through a self-determination referendum.

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