Je me suis expliqué très largement. Vous êtes très nombreux à me témoigner votre soutien et à me dire que j’ai raison sur le fond et sur la forme. 

Les journalistes locaux, qui ne relaient jamais mes communiqués de presse, qui ne sont absolument pas intéressés par tout ce que je fais quotidiennement en tant que député et en tant que maire, et qui souvent ont soutenu la campagne de mon adversaire UMP aux législatives, se sont emparés de ce débat pour mettre de l’huile sur le feu et développer l’idée d’une soi-disant fracture au sein du PS. 

Et bien sûr, ceux qui jouent les étonnés candides et qui déclarent qu’il ne devrait pas y avoir d’attaque personnelle, sont ceux-là même qui fonctionnent de façon clanique, et qui nous attaquent personnellement depuis des mois, nous, parlementaires socialistes, comme si nous étions des pestiférés.

Pour information, le Parti Socialiste, au niveau national, a lancé une pétition contre nous. Ils ont réuni à ce jour 2.468 signatures au NIVEAU NATIONAL ! Sur ma seule circonscription, j’ai été élu par 21.803 électeurs… 

Par ailleurs, je vous laisse juge de cette phrase écrite par Martine Aubry : « Tout élu (socialiste), parlementaire, qui abandonnera son mandat exécutif local, devra avoir préparé avec le Parti les modalités de sa succession ».

Je suis scandalisé par ses propos, je suis un Républicain, respectueux du vote des électeurs. Il n’appartient pas à un parti de désigner le successeur d’un maire. Cela choquera une grande majorité des citoyens dans ce pays. Ces façons de fonctionner ne sont pas des méthodes républicaines. 

Merci à vous tous, très nombreux, qui me soutenez.