Hervé FERON

Non catégorisé

Un peu de respect ?

Depuis 2001, constatant que le Grand Nancy n'avait pas respecté ses engagements conformément au 
permis de construire que je lui avais accordé pour les travaux du Stade Marcel Picot, je n'ai eu de cesse 
de demander que le parvis à l'entrée du stade soit repris en aspect qualitatif. Je souhaitais que les 
horribles grillages à travers lesquels s'offrent à la vue du grand public quotidiennement des déchets 
divers (voir photo) 





ou bien des camions garés là sans autorisation (voir photo), 


soient remplacés par des clôtures esthétiques.
Je demandais aussi que les cahutes rouges et moches soient détruites. Tout cela est demandé 
également depuis de nombreuses années par l'ASNL, car il en va de l'image du club et tout cela instaure 
un climat propice à la violence et aux dégradations.

C'est aussi l'image du Grand Nancy et surtout de la Ville de Tomblaine qui est ainsi mise à mal !

De plus, Boulevard Jean Jaurès, la façade en béton brut qui n'était déjà pas une idée géniale au départ 
(et en tous cas, le Maire de Tomblaine n'avait pas été consulté sur ce choix étonnant), se dégrade (voir 
autre photo).



André Rossinot ne me répondait jamais autrement que par silence et mépris.

Mais à force de protester, en 2017, le Grand Nancy, dans sa grande mansuétude décide de démonter 
grillage et cahutes, pour les remplacer par une superbe clôture, pour laquelle cette fois-ci, j'avais pu 
donner mon avis !



Hélas, pour des raisons budgétaires, seul le côté Boulevard Jean Moulin était fait en 2017 et André 
Rossinot s'engageait à ce que la côté boulevard Jean Jaurès ne soit fait qu'en 2018.

Début 2018, en cherchant bien dans le budget de la Métropole, rien n'était inscrit au budget pour 
honorer les engagements d'André Rossinot... Et bien sûr, on ne me rendait compte de rien.
J'ai écrit, j'ai protesté, je n'ai reçu aucune réponse.
Aujourd'hui, vous pouvez constater l'état de délabrement des extérieurs de ce stade, alors qu'on 
nous rabat sans cesse les oreilles à propos de l'image de la Métropole, de l'attractivité et que l'on 
dépense des centaines de milliers d'euros inutiles pour des agences de communication !

Quand l'ASNL et la Ville de Tomblaine auront-elles droit à un minimum de respect de la part du Grand Nancy ?
Quand ces travaux peu coûteux (en comparaison de ce qu'on nous annonce par ailleurs) seront-ils réalisés ?

Et puis, de l'autre côté de la rue, les maisons à l'abandon depuis que le Grand Nancy a acquis ces 
terrains, via l'EPFL, devraient être détruites courant juin. Elles sont, on le sait, sources de nuisance, 
à proximité de la Cité Scolaire fréquentée quotidiennement par 3000 élèves ! 
Comment est-il possible de laisser perdurer un tel danger, quand on nous interdit dans le même 
temps de diffuser des matches de football dans des conditions de sécurité pourtant optimales devant 
300 personnes ?
On m'a promis leur démolition en juin, j'attends. Pour que ce secteur ne soit plus une zone de non-droit !

Lu dans "La Semaine"

C'est bien d'avoir un hebdomadaire qui relate mes propos...

 

 

 

 

 

Tomblaine is magic !



Il fallait être là. C'était le match à ne pas manquer, tant les basketteuses de l'ASPTT Nancy-Tomblaine ont été combatives et courageuses face aux jurassiennes de Lons le Saunier en match de pré-off pour l'accession à la Nationale 2.
Avant le match, on savait que trois de leurs joueuses majeures manqueraient Caroline Mendès et Clara Mourot toutes deux blessées pour plusieurs mois et Caroline Ziegler. On était inquiet, on commençait même à faire des plans sur la comète, en cas de défaite on se disait qu'il faudrait limiter la différence au panier-average en espérant le match retour la semaine prochaine avec Caroline Ziegler qui reviendra...

Et bien, elles n'ont pas tremblé, elles ont joué juste, sobre, sérieux. Une défense rugueuse, une équipe homogène, on sent que dans cette équipe, il y a une bonne ambiance, les filles s'entendent parfaitement sur le terrain comme en dehors. Alors, elles sont solidaires, ça s'appelle "faire équipe".
Un détail qui ne trompe pas : les deux blessées de la semaine dernière étaient sur le banc pour encourager leurs co-équipières !


Caroline Rouyer (décidément, une Caroline de perdue, dix de retrouvées !) a fait un match énorme et toutes les joueuses méritent d'être félicitées, avec une petite satisfaction supplémentaire : une deuxième Marion tomblainoise et formée au club, après Marion Rambaut, la jeune Marion Guenaire a fait son apparition dans le groupe. Ce club a vraiment de belles ressources.
Ainsi, pourtant affaiblies, les tomblainoises ont dominé pendant tout le match et  déroulaient leur jeu sérieusement dans une partie qui restait âprement disputée ; elles menaient à chaque quart temps : 15-7/ 30-21/ 42-36/ pour finalement l'emporter 58 à 47. Un bel exploit et tout en soignant la différence de points au panier-average. Toute l'équipe s'empressait d'aller embrasser Caroline Mendes et Clara Mourot, leurs deux blessées.



Merci à ceux qui se sont déplacés, merci à Momo qui avait peu dormi, mais même les yeux cernés, il a dirigé en maestro les tambours de la batucada de Tomblaine ! 




Merci aux jeunes filles de Tomblaine-Danse pour leur intervention à la mi-temps.





L'ASPTT Nancy-Tomblaine, en attendant des travaux de rénovation dans le gymnase du COSEC reste invaincue depuis deux ans à domicile, elle est aujourd'hui en tête de ces play-off. 
La situation est la suivante : 
- Tomblaine- Gravelines une victoire chacune (mais Tomblaine a un meilleur panier-average).
- Tomblaine- Haguenau = 1 victoire de Tomblaine (+10 points)
- Tomblaine-Lons le Saunier = 1 victoire pour Tomblaine (+11 points)
- Lons le Saunier- Gravelines = 1victoire de Gravelines
- Haguenau-Gravelines = 1 victoire de Gravelines.
En cas d'égalité avec Gravelines, Nancy-Tomblaine a l'avantage.
Alors, pourquoi ne pas rêver, si les tomblainoises terminent premières, elles joueront les finales du championnat de France les 26 et 27 mai...
Pas mal, non ?
Il semble évident que tout se jouera dimanche prochain à Lons le Saunier. La Ville de Tomblaine met un bus à disposition de 67 places pour les joueuses et les supporters, il reste une quinzaine de places disponibles.
Il est indispensable de s'inscrire au préalable au 0630650278 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le déplacement est gratuit (repas "tiré du sac"), départ Place des Arts à Tomblaine dimanche 13 mai à 9h30. Retour vers 22h.



.... Et même qu'on a bien cru que les joueuses allaient danser à la fin !...

Il n'est pas trop tard.

Vous êtes parent, votre enfant se pose des questions sur son orientation professionnelle. Vous êtes enseignant, vos élèves se cherchent...
Il n'est pas trop tard pour leur conseiller d'aller aux Rencontres de l'Alternance demain à l'Espace Jean Jaurès à Tomblaine de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.

Savez-vous que des centaines de contrats d'apprentissage ne sont pas pourvus chaque annés en Meurthe et Moselle ?

Savez-vous que la formation par alternance est possible pour les métiers les plus divers ?

Savez-vous que la formation par alternance existe aussi en post-bac ?

Savez-vous que certains métiers n'intéressent pas les jeunes, juste parce qu'ils ne les connaissent pas.

N'hésitez pas à accompagner ces jeunes demain à Tomblaine, vous apprendrez vous-même beaucoup de choses. Il y a deux ans, ces Rencontres ont accueilli 1400 jeunes dans la journée. Ensemble, ayons de l'ambition pour eux ! À demain !

 

 

SOS ! La République en Rade.

Le Président de la Métropole du Grand Nancy avait envisagé, il y a 12 ans, un projet d'aménagement, sur la Plaine
 de la Méchelle à Tomblaine (entre la Meurthe, l'étang de la Méchelle et le Stade Marcel Picot), pour requalifier ce 
site, rendre plus esthétiques et fonctionnels les parkings du stade et aménager les bords de Meurthe de façon qualitative...
En tant que Maire de Tomblaine, j'avais validé ce projet.
Pour ce faire, il avait demandé à l'EPFL (Etablissement Public Foncier de Lorraine) de réserver ces terrains, sur lesquels
quelques maisons étaient encore habitées... Ces acquisitions ont été faites pour le compte du Grand Nancy, en "pressant" 
même parfois leurs occupants à vendre... 
Mais, depuis... on ne parle plus de ce projet. Le Grand Nancy a donc gelé ces terrains sur Tomblaine empêchant tout 
développement depuis 12 ans ou aménagement souhaitable.

A plusieurs reprises, ces maisons abandonnées et devenues donc insalubres ont été squattées. Ce qui génère sur ce quartier
de l'insécurité, de l'insalubrité et de la délinquance. J'ai plusieurs fois interpellé le Grand Nancy et l'EPFL à ce sujet. Des 
évènements dramatiques s'y sont même déroulés. Mais on sait comment dans cette agglomération sont traités les Maires...
Les maisons (destinées à terme à la destruction, depuis plusieurs années...) ont été murées !

Je rappelle que ce site particulier nécessite d'être sécurisé en permanence (affluences lors des matches de foot, 3000 élèves

à la Cité Scolaire toute proche,...)

Comme tous les Maires, j'ai reçu un beau courrier le 23 février du Préfet de Meurthe et Moselle, nous annonçant que "compte
tenu des prévisions climatiques annoncées, il a décidé le déclenchement du niveau 2 du dispositif hivernal pour les personnes
sans abri..."
Il ajoute d'ailleurs "j'attire votre attention sur la nécessité de repérer les familles et les personnes isolées en situation de précarité
qui pourraient être en danger pendant cette période..."

On est dans une hypocrisie incroyable ! Ce genre de courrier n'a pas d'autre objectif pour l'Etat que de fuir ses responsabilités et
de les transférer sur le dos des maires, qui, eux, sont exsangues et n'ont plus de moyens d'agir en raison des coupes sombres opérées 
sur les dotations de l'Etat. 

J'ai été informé ce week-end que ces maisons étaient à nouveau squattées. Apparemment une dizaine de SDF au 93, boulevard Jean 
Jaurès avec des chiens (juste en face de la caserne des pompiers !) et un certain nombre de Roms dans plusieurs maisons au 113 et 
au 115, boulevard Jean Jaurès (c'est à dire juste en face de l'entrée du Stade Marcel Picot), avec des tas d'immondices à l'extérieur.

J'ai téléphoné immédiatement au secrétariat du Préfet de Meurthe et Moselle lundi matin, demandant à le rencontrer ou à lui parler
au téléphone, étant donné la notion d'urgence : aujourd'hui, mon problème n'est pas l'occupation illégale de ces maisons, mon
inquiétude, mon urgence, ma priorité, c'est de protéger ces personnes contre la faim et le froid. Il m'a été répondu que cela allait
être difficile, car monsieur le Préfet ne serait pas disponible avant plusieurs jours ! On me proposait de rencontrer quelqu'un d'autre...

Non, mais... allo !!! J'hallucine ! Il n'y a pas plus urgent et grave  que cette situation !
J'ai été député 10 ans, quand j'appelais le Préfet sur une difficulté importante, il me recevait dans l'heure qui suivait ! Mais je vous parle
d'un temps où les députés n'étaient pas hors sol, ils étaient proches de la réalité de la vie des gens, ils n'étaient pas tous au garde à vous...

J'ai immédiatement adressé un courrier pour raconter tout cela au Préfet, au Président de la Métropole et à l'EPFL. J'ai doublé mes courriers 
d'un mail dès lundi, étant donné l'urgence. Au Stade Marcel Picot, juste en face, l'ASNL jouait lundi soir, la presse évoque une température
qui avoisinait moins 17 degrés !!!

Personne ne m'a répondu. Personne ne s'émeut. Personne ne bouge. Que puis-je faire ? Les Maires sont seuls et complètement démunis.
Cela ne peut plus durer. Je vais écrire au Ministre de l'Intérieur, mais en attendant, je redoute le pire.
Hervé Féron.

Demandez l'information !!!

Quand il y a Conseil de Métropole, l'information aux citoyens est désormais bien organisée (ou verrouillée ?). 
Le service communication du Président de la Métropole communique à l'Est Républicain les consignes et 
les informations d'André Rossinot pour que le contenu des délibérations soit publié, comme des décisions 
actées... avant le Conseil de Métropole ! C'est à dire, la plupart du temps, avant même que la majorité des élus 
n'ait été informée du sujet, sujet qui parfois n'a jamais été discuté préalablement !!! Ces décisions sont alors 
annoncées alors qu'elles n'ont pas encore été votées ! 
Peut-être découvrez-vous le problème, mais sachez que cela n'est pas anecdotique, cela se passe systématiquement 
comme ça. 

Exemple : le déménagement de la caserne des pompiers de Tomblaine, tant voulue par André Rossinot. Celle-ci n'a 
jamais été une nécessité absolue. André Rossinot avait besoin que la caserne Joffre dégage du centre de Nancy pour 
laisser la place à son quartier "Nancy Grand Coeur" et ses centaines de mètres carrés de bureaux qu'il ne sera pas aisé 
de combler. Alors, il a inventé l'idée du déménagement des deux casernes Joffre et Tomblaine pour mutualiser les 
moyens et les moderniser... 
Ce dossier n'a jamais été discuté en Conseil de Métropole et encore moins avec les citoyens ou dans les instances de 
démocratie locale. Il sera certainement très couteux pour les contribuables. Le Maire de Tomblaine est très inquiet et 
demande qu'on ne laisse pas une friche au milieu de la ville, ne serait-ce que pour quelques mois après le départ des 
pompiers. André Rossinot promet, mais il a tellement habitué à ne pas tenir ses promesses... Le Maire de Tomblaine 
a même des investisseurs à proposer qui seraient prêts à proposer un projet pour ne pas laisser cet endroit à l'abandon. 
Mais André Rossinot ne voudra pas d'une proposition à Tomblaine qui vienne du Maire de Tomblaine... 
Cela se passe comme ça dans le microcosme du Grand Nancy... 
Et donc le matin même du Conseil de Métropole une page entière, en couleur et à la Une de l'Est Républicain, annonce 
le déménagement programmé de la caserne de Tomblaine. L'avis du Maire de Tomblaine n'apparait pas dans l'article, 
ce qui pour une fois reflète la réalité, puisque son avis, on ne lui a pas demandé ! 

Mais, comme si cela ne suffisait pas, chaque fois les élus d'oppositions interviennent et animent les débats pourtant 
soporifiques au Conseil de Métropole. Or, le lendemain il ne ressort quasiment rien de leurs interventions dans la presse. 
L'article qui en résulte est insipide et de toutes façons convenu... Tout comme les annonces qui avait précédé le Conseil 
de Métropole avaient été convenues. 
Cela parait incroyable, mais cela se passe comme ça dans le microcosme du Grand Nancy. Et ça ne peut pas changer, car 
celui qui dit ce qu'il pense est boycotté par cette même presse ( vous connaissez la chanson : "le premier qui dit la vérité, 
il doit être éliminé") 

C'est pourquoi, par ce site qui est très lu et par ma page facebook, je m'emploie à transmettre une (contre-)information, 
pour que les citoyens sachent... Hier j'y ai publié  mon intervention au Conseil sur le Rapport d'Orientation Budgétaire, 
mon compteur montre que cela a été très lu. Heureusement, car il n'en est pas dit un seul mot dans la presse d'aujourd'hui. 

Alors, j'en rajoute une couche, Pierre Boileau vice-président aux finances (qui est très compétent) prétend (mais a-t-il le choix?) 
qu'il faut faire des économies parce que la Métropole a subi des baisses de dotations de l'Etat. C'est vrai, mais c'est surtout faux ! 

C'est vrai, car il y a eu (trop) de baisses de dotations de l'Etat pour les collectivités, mais c'est faux de l'expliquer comme ça. 
Et d'ailleurs, ils se prennent eux-mêmes les pieds dans le tapis quand ils publient dans le Rapport d'Orientation Budgétaire le 
tableau ci-dessous. 
On y voit clairement que les recettes de fonctionnement n'ont cessé d'évoluer depuis 2008 (malgré les baisses de dotations) 
où l'on comptait 346,3 M de recettes, jusqu'en 2014 : 421,1 M ! Avec une petite baisse en 2015 et 2016 où l'on constate 413,7M. 
C'est donc un argument fallacieux que de n'avancer que les baisses de dotations de l'Etat. 

Par contre dans ce même tableau, on constate une hausse constante des dépenses de fonctionnement de 2008 à 2015. En 2008 
elles étaient de 285,4M. En 2O15 : 346,1M ! Quelle hémorragie ! Même si on constate une petite baisse juste sur l'année 2016 : 
335,1M. 
En 8 ans : 67,40M de recettes en plus, en passant par les augmentations d'impôts et des tarifs des services publics... et 49,7M 
d'augmentation des dépenses de fonctionnement dans le même temps. 
C'est leur tableau. 
Il n'y a pas plus cartésien comme démonstration, c'est imparable. Cela signifie que cette intercommunalité est mal gérée. 
Quand est-ce qu'on en informe les citoyens ? 

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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de la Commune de Paris

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