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Notre règle d'or : la justice !

Mardi 3 juillet, le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT a prononcé son Discours de Politique Générale. La sauvegarde de notre modèle républicain, la pérennité de notre système social, le redressement économique pour l’emploi, telles sont les priorités qui ont été développées et qui guideront l'action du Gouvernement et des députés socialistes. Il n’y aura aucun renoncement, aucun tournant de la rigueur ! Sérieux, croissance, justice, après plusieurs années de gestion clanique au service exclusif des puissants et des fortunés, le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT replace le progrès au cœur de l’action publique et protège les intérêts des classes populaires et des classes moyennes.

Depuis le début du quinquennat, alors que la session parlementaire vient à peine de démarrer, huit grandes avancées témoignent de la détermination des socialistes à œuvrer dans le sens de la justice et du progrès.

- Annulation de la hausse de la TVA Sarkozy. La mise en œuvre de cette mesure, programmée pour l’automne aurait eu un coût de 13 milliards d’euros par an, massivement supporté par les classes populaires et les classes moyennes.

- Retour de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant eu des carrières longues.

- Création de 1855 nouveaux postes dans l’éducation dès la rentrée de septembre (1000 dans le primaire, 355 dans le secondaire, 500 assistants de prévention).

- Coup de pouce au SMIC après des années de gel (hausse de 2%).

- Augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire.

- Embauche de 2000 CDI à Pôle Emploi pour mieux accompagner les chômeurs

- Fin du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Cette règle idéologique et absurde a affaibli le service public sans améliorer l’état des finances publiques. 

- Gel des prix du gaz au niveau de l’inflation.


RAPIDEMENT, NOUS IRONS PLUS LOIN, ET DES LA RENTREE, LES GRANDES REFORMES SERONT LANCEES !



Le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT

Pour un logement digne, accessible à tous !

L’encadrement des loyers en zones tendues était l’une des promesses de campagne du Président de la République pour répondre au mal-logement ou à l’absence de logement. Et cette mesure, les Français l’attendaient avec impatience, puisque deux sondages récents indiquent que 70% de nos concitoyens se disent prêts à l’accepter ! Et pour cause…

Entre 1998 et 2010, les loyers ont augmenté en moyenne de 27%, tandis que les loyers à la relocation ont explosé, enregistrant une hausse de 102% ! Le budget des ménages est de plus en plus amputé par cette dépense, puisque la part consacrée par foyer au logement atteint en moyenne 25%, avec un niveau atteignant régulièrement 30, voire 50% pour les revenus les plus modestes.

Si la droite a toujours refusé d’encadrer les loyers dans le secteur privé, préférant investir dans des dispositifs inefficaces du type « Scellier », qui ont longtemps permis aux investisseurs de bénéficier de cadeaux fiscaux coûteux sans contrepartie, les Socialistes ont décidé de prendre le problème à bras-le-corps.

Le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT se base ainsi sur l’article 18 de la loi de 1989 sur les « rapports locatifs » pour fixer par décret le montant maximum des loyers des logements, dans les zones où l’évolution est anormale. Le décret concernera 41 agglomérations en France, dont celle de Forbach en Lorraine. Il suivra ensuite une loi-cadre en début d’année 2013, après que les associations de locataires et de propriétaires aient été consultées. Sont concernés : les renouvellements de baux, et les relocations.

Deux critères ont été retenus dans le choix de ces agglomérations : l’augmentation de l’indice de référence des loyers (IRL) utilisé pour la révision des loyers d’habitation doit être le double de la moyenne française sur les dix dernières années (3,2%), et le loyer doit être supérieur à 11,10€/m². Il est précisé que des dérogations seront accordées en cas de travaux ou si le loyer a été sous-évalué par rapport aux logements voisins.

Mais d’ores et déjà, les associations de propriétaires critiquent cette mesure, estimant que la solution se trouve ailleurs, et notamment dans la construction de logements moins chers et en obtenant que les logements vacants puissent être loués.

Si nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette seconde proposition, force est de constater que la construction de logements moins chers n’empêchera en rien d’avoir des loyers trop élevés. En effet, rappelons qu’actuellement, outre les investissements via des systèmes de défiscalisation (Scellier, Borloo…) dont l’impact pour les locataires est peu important, les propriétaires sont bien libres de fixer le montant des loyers. Il n’existe aucun plafond ! Et eu égard au faible nombre de logements disponibles dans le pays, il va de soi que les propriétaires peuvent pratiquer des tarifs élevés, les besoins en location sont tels qu’ils sont sûrs de trouver preneur ! 

Dès lors, il faut changer la donne, et tendre vers le système allemand de « miroir des loyers ». La France est un pays de propriétaires. 58% des Français le sont, contre 43% en Allemagne. Conséquence : le prix des loyers en Allemagne n’a pas augmenté de plus de 5% depuis 2000 ! Ce résultat n’a été possible que grâce à la construction de nombreux logements. Pour cela, le Président de la République a prévu une autre mesure : la construction des 2,5 millions de logements. Cela devrait suffire à empêcher les excès et les spéculations.

Mais nous ne devons pas nous arrêter là ! Construire moins cher est une chose. Vivre dans un logement moins cher en est une autre. A ce titre, faisons une brève parenthèse : 8 millions de Français sont actuellement en situation de précarité énergétique. Le maintien d’un certain confort dans son logement représente un poids de plus en plus important dans le budget des familles. 

Les fournisseurs d’énergie doivent faire un effort pour limiter la hausse de leurs tarifs. Les tarifs de première nécessité ou les recours croissants au volet énergie du fonds de solidarité logement n’empêchent en rien de plus en plus de Français d’être en situation de précarité énergétique. Le Premier Ministre a pris les devants en annonçant que l’augmentation du gaz prévue ne dépasserait pas l’inflation. Plus précisément, le Président de la République a souhaité durant sa campagne une nouvelle tarification progressive de l’eau, de l’électricité et du gaz, qu’il faudra rapidement mettre en place. Une consommation responsable s’avère également indispensable. 

Fermons la parenthèse et reprenons. Construire moins cher est une chose. Vivre dans un logement moins cher en est une autre. Vivre dans un logement moins cher, c’est aussi vivre dans un logement où la consommation d’énergie est faible. Mais construire moins cher pour vivre mieux est pour le moment impossible, tant les opérations d’amélioration de l’habitat sont onéreuses, qu’il s’agisse de rénovation ou de construction. 

Elles sont malgré tout indispensables, tant les dégradations dans les logements anciens ou la mauvaise isolation dans les constructions nouvelles engendrent des difficultés sanitaires (humidité, moisissures, chauffage d’appoint…), environnementales (émissions de gaz à effet de serre), ou sociales (la restriction de la consommation d’énergie liée à l’augmentation des tarifs accentue les situations d’exclusion sociale). 

Le Président de la République a donc là aussi prévu de lancer un grand plan qui permettra à un million de logements par an de bénéficier d’une isolation thermique de qualité, entraînant ainsi des économies d’énergie (et engendrant de l’emploi…). On peut aussi penser que cette mesure entraînera sur le court ou moyen terme une baisse des matériaux grâce aux économies d’échelles…

Quoiqu’il en soit, la lutte aux côtés des sans-abris ou contre le mal-logement est un combat de longue haleine, qui demandera l’effort de chacun. Elle constitue un enjeu certes social et économique, mais aussi environnemental. L’encadrement des loyers est une première étape. A nous, députés, de mettre tout en œuvre pour rendre opérationnelles le plus vite possible les mesures de François HOLLANDE, et de donner enfin à chaque Français la possibilité d’accéder à un logement digne.


Petit moment de bonheur...

Il y a trois jours, un copain m’appelle. Il me dit : « Je m’occupe d’un petit garçon qui s’appelle Lenny depuis longtemps. Ce petit garçon va avoir 6 ans, il se bat contre un cancer depuis 3 ans. » Il s’appelle Lenny, parce que lorsqu’il est né, son papa, qui était guitariste dans les Vosges, était fan de Lenny Kravitz.

Mon copain me dit : « Ce petit garçon est aujourd’hui lui-même un fan de Lenny Kravitz, il rêve de le rencontrer ». Or, Lenny Kravitz venait au Zénith le lendemain soir, c’est-à-dire vendredi soir. J’ai appelé Frédéric Saint-Dizier, le patron de Label LN. Ce n’était pas gagné d’avance, car on ne sait jamais comment la star va réagir. Mais Frédéric Saint-Dizier m’a promis de faire tout ce qu’il pouvait. Cela ne m’étonne pas, car c’est quelqu’un qui a beaucoup de cœur, en même temps qu’il est un grand professionnel.

Label LN a donc invité vendredi soir Lenny et ses deux parents à venir voir ce concert au Zénith. C’était déjà une très grande joie pour Lenny et ses parents. Mais c’est magique : quand Lenny Kravitz a entendu parler de cette histoire, il a souhaité rencontré Lenny et ses parents. Il l’a rencontré dans sa loge, a parlé très longtemps avec lui, en étant très sympa avec l’enfant. Lenny Kravitz a même proposé au petit Lenny de venir avec lui sur scène. Cela n’a finalement pas été possible car l’enfant était trop fatigué. 

Alors Lenny Kravitz lui a offert sa bague, il a demandé qu’on lui amène un pendentif pour que Lenny accroche cette bague autour de son cou. Quand il est monté sur scène, il a annoncé qu’il offrait ce concert pour Lenny, il lui a même demandé de s’approcher de la scène et de chanter avec lui. Il a dit que Lenny était son héros. Que de bonheur pour cet enfant en une seule soirée ! Son papa m’a transmis trois photos. Les voici ci-dessous. Petit moment de bonheur…




Communiqué de Bruno Le Roux sur le rapport de la Cour des Comptes

Le rapport de la cour des comptes est un nouveau désaveu pour l’ancienne majorité de droite qui a laissé une situation économique et financière profondément dégradée.

Sa première faute est de n’avoir rien fait pour endiguer le surendettement du pays qui atteint le chiffre record de 90% du PIB.

Sa deuxième faute est d’avoir étouffé notre développement économique en conjuguant des plans d’austérité à répétition avec le gaspillage de cadeaux fiscaux aux plus fortunés qui ont affaibli l’investissement productif et diminué d’un tiers les prévisions de croissance.

Sa troisième faute est d’avoir engagé des dépenses sans en assurer leur financement. Les crédits affectés à la politique de l’emploi ont été ainsi intégralement consommés en cinq mois sans résultats alors que le chômage connaît une hausse continue depuis treize mois.

Ce lourd héritage est la coproduction de MM. Fillon et Copé qui, non contents d’avoir laissé le pays en mauvais état, nous abreuvent aujourd’hui de leçons qu’ils ont oubliées de s’appliquer à eux-mêmes.

Ces difficultés, que le président de la République avaient anticipées et clairement exposées aux Français, ne changeront pas le cap fixé durant la campagne. Le Premier ministre le rappellera demain avec force dans son discours de politique générale, tous les engagements pris seront tenus : le redressement des comptes comme les mesures de justice sociale ; le redressement productif comme la priorité éducative ou la transition énergétique. C’est dans ce respect de la parole donnée et dans l’équité des efforts demandés que les Français retrouveront la confiance dans l’action publique et l’espoir dans l’avenr du pays.


Bruno Le Roux

Président du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l'Assemblée Nationale

"Nous avons maintenant le pouvoir de construire ensemble une autre société"

Hier au journal de 13H, France 3 Lorraine effectuait un retour sur les élections législatives, qui ont vu en Meurthe-et-Moselle la victoire de 5 candidats socialistes !

Hervé Féron était un des invités de ce journal. Retrouvez-le juste après l'interview de Dominique Potier, élu député face à Nadine Morano (10ème minute) !



 

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