Dimanche, les Tomblaine City Breakers innovaient avec un véritable évènement : TCBATTLE 2019 et si vous avez raté ça, vous avez de quoi avoir des regrets !
Le public avait répondu nombreux pour une manifestation parfaitement organisée par Radouane Magada et Amer Boulfelfel, soutenus par Hinde Magada, qui cumule les fonctions d'adjointe au Maire, Présidente du Comité des Fêtes et... sœur de Radouane.
C'est donc toute la jeunesse de l'agglomération et bien plus loin encore qui s'était donné rendez-vous à l'Espace Jean Jaurès. De 14h à 19h, on a pu assister à des démonstrations, mais surtout des battles. Les battles sont des compétitions pendant lesquelles les breakers sont jugés sur leurs performances techniques et artistiques par des membres du jury, qui dimanche étaient de vrais spécialistes, puisque connus dans les compétitions de breakdance en France et en Europe.
Avec un mise en scène parfaite, un speaker talentueux et un DJ au top !
L'ambiance était géniale, que vous soyez adepte de cette culture ou non, vous avez l'impression d'être le bienvenu. La compétition est largement ouverte avec des battles kids (avec parfois des tout petits) à 1 contre 1 et des battles adultes, par équipes. Et puis c'est un spectacle de grande qualité, car il y a eu des compétiteurs de haut niveau.
Parmi les démonstrations hors battles, on a pu voir l'excellent travail des jeunes de K & Move, coachés par Karima Khiri... et on on remarquait même qu'au milieu des jeunes filles intervenait un garçon particulièrement à l'aise... Si on vous dit que c'était Wallis Khiri qui a été sacré champion de France de gymnastique la semaine dernière, vous ne serez pas étonnés.
Merci à toute l'équipe d'animation de Safia Ihaddadene, aux bénévoles du Comité des Fêtes, à la Batucada de Tomblaine et à tous ceux qui ont permis cette belle fête et bravo aux Tomblaine City Breakers ! Oui
La Métropole oppose un allongement du parcours... Alors que la distance du campus à Brabois via Paul Muller fait 4,93 km. Cette distance campus/Brabois par le Jardin Botanique fait 3,25km. La différence est de 1,68 km environ (à la vitesse commerciale de 30km/h, on perd 4 minutes). Quatre minutes pendant lesquelles les voitures resteront à la maison, quatre minutes qui feront que lorsque vous viendrez humer les dahlias ou les roses au Jardin Botanique vous n’entendrez que les oiseaux et non pas le roulement d’un tram toutes les 4 minutes .La plus-value entre la proposition insuffisamment travaillée de la Métropole et celle de l'avenue Paul Muller s'évalue en
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12 juin 2019 / Marc Loriol
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’entremêlement au sein de l’appareil d’État « d’affaires, de conflits d’intérêts, de renvois d’ascenseurs, de pantouflages » est « hallucinant », selon le sociologue auteur de cette tribune. Il s’inquiète des « lourdes conséquences » de « ces agissements » auprès de la population.
Marc Loriol est sociologue, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHES) Paris 1.
Agacée par les questions sur le poste de son mari à la tête de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) (il a ensuite été nommé au Conseil d’État), ou par ses liens avec l’industrie pharmaceutique, Agnès Buzyn avait déclaré en substance, après sa nomination comme ministre chargée de la santé en 2017, que les « liens d’intérêts »n’étaient pas un problème, mais au contraire une preuve de compétence ! Étant moi-même chercheur (sociologue au CNRS), il m’est arrivé de me voir proposer des interventions ou des rédactions de papiers, parfois rémunérées, pour lesquelles il était assez évident que mes interlocuteurs ne cherchaient qu’à acheter (pour pas bien cher, d’ailleurs) le label CNRS, dans le seul but de faire paraître plus « sérieuse » leur communication tendancieuse. À aucun moment je n’ai pensé avoir été contacté pour ma « compétence ». Au contraire, je me suis posé des questions sur l’image peu flatteuse qu’avaient de moi ces corrupteurs à la petite semaine.
Cette anecdote des débuts de la macronie au pouvoir est révélatrice. D’une part, de l’égo exacerbé de cette nouvelle « noblesse d’État » qui ne peut se percevoir elle-même que comme « excellente », un mot dont l’usage perverti a envahi ces dernières années l’évaluation scientifique ; d’autre part, en ce qu’il ne semble plus y avoir aucune honte à confondre allégrement le bien public et les intérêts de l’État avec ses intérêts privés ou ceux de ses proches et « amis ».
Les ouvrages des journalistes Laurent Mauduit (La caste. Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir, 2018) et Marc Endeweld (L’ambigu Monsieur Macron,2018, Le Grand Manipulateur, 2019), des sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot (Le président des ultrariches, 2019), du juriste Juan Branco (Crépuscule, 2019) ou du député et journaliste François Rufin (Ce pays que tu ne connais pas, 2019) ont relaté avec précision l’entremêlement hallucinant et luxuriant d’affaires, de conflits d’intérêts, de renvois d’ascenseurs, de lucratives carrières accélérées par la magie des pantouflages et des rétropantouflages, etc. Ces ouvrages n’ont pour l’instant pas fait l’objet de plaintes pour diffamation. Ce qu’on y lit est pourtant ahurissant ! Profiter de sa position dans l’appareil d’État pour rendre des services à des milliardaires ou à des grandes entreprises en remerciement du soutien lors des campagnes électorales ou pour ensuite y trouver (en échange) un poste semble devenir une pratique courante. Conjoints, frères et sœurs, anciens collaborateurs, riches sponsors forment une toute petite caste prompte à défendre ses intérêts personnels.
Comme si cela n’était déjà pas suffisant, chaque jour semble désormais apporter son lot de révélations incroyables. Alors que les députés de la République en marche (LREM) viennent de voter (contre l’avis de tous les autres partis politiques) la privatisation d’Aéroport de Paris (ADP) et de la Française des jeux (FDJ), on apprend que Bank of America, choisie pour gérer ce processus, a — oh surprise ! — recruté Bernard Mourad, l’homme qui a financé la campagne de Macron et l’a orienté en 2008 vers une banque d’affaires où il a gagné ses premiers millions (grâce déjà à des « deals » qu’il devait gérer). De plus, parmi les actionnaires minoritaires qui vont toucher immédiatement des « indemnités » (pour un préjudice qui interviendra éventuellement 70 ans après la privatisation) et les entreprises sur les rangs pour le rachat se trouvent des personnes ou des groupes envers lesquels la macronie est redevable ou qu’elle veut courtiser pour y placer ses proches. Par exemple, la presse révèle que Raphaële Rabatel, l’épouse de Gilles Legendre, patron des députés En marche (les mêmes qui ont voté la privatisation controversée, donc), doit être recrutée à la communication de la FDJ en mai 2019. Le lendemain, autre révélation : Hugh Bailey, l’ancien conseiller industriel d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, qui avait en son temps supervisé pour l’État le rachat dans un parfum d’affaire et de scandale, de la branche énergie d’Alstom par l’Étasunien General Electric (GE) en 2015, a fait depuis 2017 une belle carrière au sein de GE France puisqu’il va en devenir le patron ! Ce deal qui a fait perdre à la France un fleuron technologique et menace plus d’un millier d’emplois industriels qualifiés à Belfort, aura donc surtout bénéficié à celui qui en avait la charge au sein de l’État !
Bien qu’ils soient pris en flagrant délit de servir leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt général, ces proches de Macron et de LREM réagissent de façon grossière. Ils accusent les partis d’opposition de manœuvres politiciennes à la suite du référendum d’initiative partagée (RIP) pour tenter de bloquer la vente d’ADP, alors que le dépassement du clivage gauche-droite était leur credo et que l’unanimité de ces partis témoigne au contraire de l’ampleur du scandale. Ils osent avancer l’argument du droit à la carrière des conjoints. Étrange féministe celui qui pense que son épouse ne saurait trouver de travail sans son influence ; surtout quand une autre femme, appréciée en interne, est « remerciée » pour laisser la place ! Ils mettent en avant l’argument de la compétence, mais si ces postulants proches du pouvoir étaient si compétents, ils n’auraient pas besoin d’aller dans des entreprises redevables à ce même pouvoir pour faire carrière !
Ces agissements et ces déclarations irresponsables, cette défense aberrante de l’indéfendable, auront de lourdes conséquences : augmentation de la défiance à l’égard des politiques et de l’État au détriment des nombreux politiciens sincères et fonctionnaires intègres ; fragilisation du vivre ensemble et du consentement à l’impôt, pourtant indispensables pour construire un projet commun et régler les problèmes économiques et sociaux de notre pays. Ces ministres et élus En marche qui accusent ceux qui révèlent leurs secrets (qu’ils ne perçoivent même plus comme honteux) de populisme sont en fait les agents de la montée des pires travers du populisme, notamment d’extrême droite (le fameux « tous pourris » qui excuse tout). Casser le thermomètre n’a jamais guéri la maladie !
Mes journées de Maire sont très chargées, comme d'habitude, en rendez-vous et réunions de travail. Mais, après la journée de travail, ça n'est jamais fini...
Avant hier, mercredi, deux réunions de quartiers successives à partir de 18h pour discuter avec les riverains d'aménagements...
Hier soir Conseil d'École élémentaire Badinter, puis une Assemblée Générale d'association. Aujourd'hui à 16h30 fête de l'école maternelle Brossolette, à 17h15spectacle scolaire de l'école maternelle Jules Ferry, puis à 19h une fête des voisins.
Heureusement, je vais pouvoir me reposer un peu demain samedi... le matin réunion du CCAS, puis 11h vernissage de l'exposition de l'association "Art Ensemble", l'après-midi je célébrerai... 5 mariages (!) et j'irai à la fête de l'école maternelle Jules Ferry... Ce qui me réjouit, c'est qu'il y a une belle vitalité à Tomblaine... on ne s'y ennuie pas ! Et je ne vous ai encore pas parlé de dimanche !
Misères de l’histoire à la télévision
Que faire quand Christine Angot profère une énorme ineptie sur l’esclavage ? Les responsables de chaînes publiques ont une responsabilité décisive quand ils privilégient la bêtise sur les savoirs.
Une nouvelle fois, une émission du service public télévisuel a brillé par sa turpitude. La scène a suffisamment tourné pour qu’on se contente d’en rappeler l’essentiel : une écrivaine à succès devenue éditorialiste dans un programme en vue énonce sans vergogne une contre-vérité historique sur l’esclavage. Christine Angot explique que la différence principale entre la Shoah et la traite des Noirs réside dans le bon traitement accordé aux seconds, du fait de leur destinée à être vendus au meilleur prix comme force de travail. En face, Franz-Olivier Giesbert, qui opine du chef avec des yeux gourmands, et Laurent Ruquier, animateur d’« On n’est pas couché », s’illustrent par leur silence.
Cette communion dans l’ignorance est tout à fait saisissante. Si les propos de Christine Angot ont été largement démontés par des historiennes et des historiens rappelant la mortalité énorme des esclaves déshumanisés, une question reste en suspens : comment est-il possible de diffuser en toute impunité de telles inepties sur un drame aux échos mémoriels aussi sensibles dans une émission très écoutée ?
On impute souvent aux défaillances de l’enseignement de l’histoire l’état parfois navrant des connaissances sur certains sujets. Les éditorialistes de l’émission en question ne sont d’ailleurs pas les derniers quand il s’agit de se lamenter sur le délabrement des connaissances à l’école. Pourtant, l’histoire de l’esclavage y est enseignée, et n’importe quel élève de collège ou de lycée serait aujourd’hui capable de contredire les aberrations professées par Christine Angot. Certes, on peut y regretter des manques, l’insuffisance d’attention accordée à l’esclavagisme colonial par exemple (le système des plantations), ou le caractère désincarné de l’étude du commerce triangulaire, parfois réduit à une petite carte, mais peu de manuels ne contiennent pas un schéma de bateau négrier, un témoignage d’esclave ou une image de plantation de canne à sucre. Depuis la loi Taubira de mai 2001, la traite atlantique est qualifiée de crime contre l’humanité et doit être étudiée à l’école.
D’aucuns ont, à raison, rappelé les effets délétères de la mise en concurrence des mémoires. On pourrait ajouter qu’il s’agit d’une aberration méthodologique pour les historiens, tant il ne nous appartient pas de fournir des billes à des concours malsains de mesure des drames et des souffrances. Mais voilà, les historiens spécialisés peinent à se faire entendre par le plus grand nombre, et force est de constater que les poncifs historiques et mémoriels s’installent sans grande résistance dans l’espace public, surtout quand ils viennent flatter les instincts réactionnaires, voire racistes.
Il n’y a rien à sauver dans ce passage télévisuel, mais peut-être pourrait-on y saisir l’occasion de repenser la place de l’histoire dans les émissions grand public ? Nous ne sommes franchement pas gâtés avec les apologies de la contre-révolution savamment distillées par l’émissaire patrimonial du gouvernement, Stéphane Bern, ou par son acolyte Lorànt Deutsch, n’ayant à offrir de l’histoire qu’une galerie de portraits de puissants. Carrément pas gâtés non plus par les saillies révisionnistes régulières d’un Éric Zemmour réduisant les historiens à des trublions chargés de démonter ses convictions d’extrême droite. « Vous n’avez qu’à y aller ! », nous répondent parfois quelques spectateurs fatigués par cette propagande et cette indigence, mais la question n’est pas si simple. L’historien n’a pas un mode de pensée en « punchline », comme c’est en vogue aujourd’hui dans les médias, il est obligé de développer, de plaider pour la complexité, d’expliciter. Ce n’est donc pas un bon client. Certains s’en sortent mieux que d’autres et sont donc régulièrement appelés, mais au risque de devoir intervenir sur des sujets qu’ils maîtrisent mal et d’y perdre au passage leur casquette de savant. Aussi la responsabilité de telles scènes télévisuelles repose-t-elle bien plus largement sur les animateurs de ces émissions, et c’est à l’ensemble du service public (au moins) de prendre l’initiative d’un vaste aggiornamento à propos de ses appétences pour la bêtise et la haine plutôt que pour la saveur des savoirs.
L'ASPTT Nancy-Tomblaine rendait hommage à Boris, coach et dirigeant passionné du club, qui nous a quitté beaucoup, beaucoup trop tôt.
Un tournoi de l'amitié lui a été consacré. Sur cette photo, tous les jeunes basketteurs qui portent ces tee-shirts "Merci Boris" ont été entrainés et formés par Boris.
Le Président Olivier Rambaut dans une prise de parole forte a dit toute la peine partagée par le club, ses amis, sa famille. Une grande émotion.
Je vous l'annonçais ce matin... les Championnats de France "Élite" Avenir de gymnastique continuaient à St Brieuc. Le club tomblainois Rondade Salto avait deux gymnastes qualifiés. Hier Romain Cavallaro a été sacré Champion de France Espoir, aujourd'hui un autre jeune tomblainois est devenu Champion de France "Élite-Avenir" : Walys Khiri !
Ainsi 100% des gymnastes tomblainois qualifiés sont devenus ce weelk-end Champions de France !
C'est énorme ! Bravo aux dirigeants de Rondade Salto !
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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