Je suis allé saluer dimanche à midi l'Amicale des Retraités et Personnes Âgées qui avait organisé un repas-après-midi-dansant... Manifestation particulièrement réussie puisque près de 200 personnes étaient présentes. Mireille Jacquot, la Présidente, aidée par un Conseil d'administration toujours volontaire, est à remercier, car cette amicale, au delà de ces moments de convivialité, œuvre toute l'année pour la solidarité et le lien social. C'est absolument nécessaire pour lutter contre l'isolement et faire en sorte qu'il fasse bon vivre à Tomblaine à tout âge. Dans l'assistance, on notait la présence du Président de la Fédération des Retraités et Personnes Âgées, ainsi que Denise Gundelwein, adjointe au Maire et Vice-Présidente du CCAS.
Dans l'après-midi, accompagné par Alexandre Huet, adjoint au maire, j'ai rendu visite au GSAT qui, au gymnase du COSEC,avait organisé un tournoi de football en salle, amical et sportif en faveur des Restos du cœur.
Une belle initiative qui a remporté un franc succès, puisque 13 équipes de jeunes étaient inscrites et que la journée se terminait par un match opposant deux équipes de parents et de dirigeants des clubs, excellente ambiance.
La Présidente du GSAT Hinde Magada est admirable, en survêtement, elle fait tout, elle organise, elle accueille, elle arbitre, elle filme,...
Puis une autre association de Tomblaine intervenait : les "Tomblaine City Breakers" !
Et là encore, c'est du travail remarquable, ce sont des enfants de Tomblaine qui pratiquent la danse urbaine et qui sont entraînés par des adultes, qu'on a connus gamins à Tomblaine Radouanne Magada et Amer Boufelfel. On ne parle pas assez d'eux et du super travail qu'ils font avec ces enfants.
Enfin, nous avons remis coupes et médailles, et on peut voir, en particulier sur ces photos, les équipes de Tomblaine (moins de 6 ans et moins de 9 ans) et l'équipe féminine de l'ASNL dans laquelle jouent plusieurs élèves de l'école Jules Ferry de Tomblaine.
... Pendant ce temps là, le Tomblaine Volley Ball participait à la deuxième coupe de France de son histoire à Pont à Mousson et tombait dès le premier tour sur... les champions de France en titre ! Pas de chance, mais le TVB a offert une très belle résistance.
... Et toujours pendant ce temps-là, les basketteuses de l'ASPTT Nancy-Tomblaine remportaient une très belle victoire à Dole dans le Jura 53-70, en développant un très beau jeu de passes et en réussissant de nombreux tirs à 3 points.
Un dimanche bien occupé...
Séance du CCAS, que j'ai présidée, ce samedi matin à 9h avec le débat d'orientation budgétaire. Au CCAS de Tomblaine, siègent des élus et des citoyens très impliqués, qui travaillent bien et dans une belle ambiance, au service de la population et en particulier des personnes les plus en difficultés.
Et puis ensuite, il y avait l'Assemblée Générale de l'Association des donneurs de sang. La Présidente Nazha Ajeddig a été reconduite dans ses fonctions, Alexandre Huet trésorier et Catherine Rampont secrétaire, avec un Conseil d'administration dans lequel on trouve Mireille Daffara, Marcelle Guyot, Denise Gundelwein, Hinde Magada,...
Là aussi c'est une belle équipe, qui rend un service public en permanence en sensibilisant et en informant sur le don du sang et en organisant, en lien avec l'ESF (Établissement Français du Sang) les collectes sur Tomblaine.
En tant que maire, j'ai rappelé l'attachement de la municipalité dans son partenariat et la mise à disposition des moyens matériels à l'Association des Donneurs de Sang.
Sous l'impulsion de Nazha Ajeddig, les idées ne manquent pas pour renouveler les activités de l'association.
A chaque période de vacances scolaires, la Ville de Tomblaine propose gratuitement des activités pour les jeunes de 13 à 18 ans. La semaine dernière, ce sont ainsi trente jeunes qui ont pu bénéficier d’activités variées : tennis de table, foot, jeux de cartes, tennis, badminton ou encore atelier de peinture « street-art ». Une sortie était également organisée au Jump XL à Nancy. De quoi bien se dépenser !
Cette semaine, une sortie au stade de foot et une sortie au ski durant toute une journée sont prévues au programme ! Le temps très clément annoncé pour les prochains jours ne devraient rendre que plus agréables ces activités !
Dans la série, on se fait tous... posséder...
Question à la majorité de la Métropole : êtes-vous vraiment fiers de ce que vous avez fait ?
Dans la catégorie "fallait oser", la Fondation Abbé Pierre a décerné un "Pic d'or" : le prix
"du dispositif le plus décomplexé" pour ses bancs installés sur la Place Veil, qui a porté pendant des décennies le triste nom de Thiers... Pour la Fondation Abbé Pierre ces bancs "sont là pour empêcher les personnes sans domicile fixe de se reposer".
Aussitôt l'Est Républicain prend la défense d'André Rossinot (il fallait oser) et lui consacre une Une complète (!) en titrant par une affirmation partisane et non un commentaire "des bancs injustement mis au ban".
Ce n'est pas la première fois que la presse locale produit des articles pour faire l'éloge de cette catastrophique réalisation (regardez sur Google le nombre d'articles, cela tourne en véritable propagande). Place, qui pourtant, a été élue par les internautes en 5ème position parmi les places les plus moches de France... Et là, on a moins communiqué !
Mais si André Rossinot avait un tant soit peu le sens de l'art et de l'esthétisme, cela ce saurait...
On peut toujours disserter, mais pourquoi ne pose-t-on pas les questions essentielles ?
Par exemple :
- Trouvez-vous que la Place Veill soit esthétique ? La trouvez-vous fonctionnelle ? La trouvez-vous accueillante, chaleureuse, suffisamment végétalisée ?
- Quel a été le coût total de la Place Thiers ?
Puis :
- Trouvez-vous que ces bancs soient esthétiques ?
- Les trouvez-vous fonctionnels ? Confortables ? Aviez-vous compris que c'était des bancs ?
- Avez-vous déjà été tentés de vous asseoir dessus ?
Et surtout :
- Quel a été le coût de cette réalisation ?
On ne nous en dit rien, mais, comme pour s'excuser à l'avance, on affirme que le coût a été pris sur "le 1% artistique"...
En disant ça, on ne dit toujours rien, c'est 1% de combien pour un telle réalisation ?
Et puis, il faut savoir que le 1% artistique est une mesure (cadrée par la Loi) qui consiste à réserver, à l'occasion d'une construction ou de l'extension de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d'une ou plusieurs œuvres d'art spécialement conçues pour le lieu. La Loi, à la limite, permet la réalisation de ces œuvres dans ses abords...
Mais dans ce cas, de quel bâtiment public parle-t-on étendu ou réalisé sur cette Place ?
La procédure participative très cadrée par la Loi pour le choix de l'artiste et de l'œuvre a-t-elle été respectée ? On ne nous en a pas parlé... Qui a payé ? Le Grand Nancy ? Ou la Ville de Nancy ? Pourquoi ne communique-t-on pas ces informations ?
N'y a-t-il pas eu une fois de plus un petit arrangement entre amis qui a permis au roi de faire ce qu'il voulait ?
Alors je donne mon avis :
"Avec la cruauté d'une bête sauvage, Thiers a tué la Commune, en un rouge carnage"... disait le poète.
- Ces bancs sont laids et pour le coup il y a eu recherche d'harmonie pour s'intégrer dans la laideur ambiante de la Place Veil.
- Cette Place est inhumaine, parce que minéralisée à 100%, quand toutes les grandes villes d'Europe font entrer la nature dans le centre-ville.
- Je pense que ces bancs ont couté une fortune aux contribuables qu'ils sont des repoussoirs à toute velléité de convivialité (Il est loin le temps où Georges Brassenschantait les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics...) pour des bancs qui me font plutôt penser à des invertébrés à corps mou, parasites sous forme larvaire, froids et qui semblent ramper, à la recherche d'un ailleurs meilleur.
L'art doit être absolument critiqué, c'est essentiel parce qu'il doit absolument nous interroger. Mais lorsqu'il a une fonction précise (et dans ce cas hostile) dans l'espace urbain, les citoyens doivent être interrogés avant que l'acte ne soit posé.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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