J'ai vu au Théâtre de la Source (superbe petit théâtre à Tomblaine) "le RestoGrand" dernière production du Théâtre en Kit.
C'est un régal, à consommer sans modération ! Un beau spectacle pour enfants et pour adultes, mais que je recommande particulièrement aux adultes accompagnés... (de leurs enfants ou petits-enfants).
Un voyage en enfance, la magie des contes et des histoires, au menu : de la poésie de l'humour et de vrais messages intelligents en direction des enfants comme des adultes ! Et le tout saupoudré de tout le talent que l'on connait au Théâtre en Kit (Michel Guépratte, Michèle Caurla et Michel Arnold...)
À voir absolument. La dernière a lieu cet après-midi à 16h30. D'ailleurs, voici le menu.
Le Théâtre en Kit est une compagnie théâtrale en "résidence" permanente au Théâtre de la Source, par convention avec la Ville de Tomblaine.
Une fois de plus Tomblaine comptait trois absentes pour ce match, et en particulier la meneuse Dorine Barr.
Mais avec Clara Mourot toujours débordante d'énergie (elle est montée sur une pile électrique ), la mène était bien assurée. Ces absences ont permis aussi au public de faire une belle découverte, avec pour la première fois dans le groupe une toute jeune joueuse Keshia Mukenge, 19 ans seulement , adroite, et tonique.
Comme à son habitude Tomblaine, en formule diesel, commençait doucement et attendait la troisième minute pour marquer enfin son premier point... sur lancer franc !
La rentrée de Caroline Mendes, et ses prises de rebonds offensifs, a vite permis de compenser les nombreuses maladresses des Tomblainoises au panier. Il faut dire que les messines leur opposaient une défense rugueuse souvent sanctionnée par l'arbitre lors du premier quart temps. Mais les tomblainoises n'en profitaient pas, tant elles étaient maladroites même aux lancers francs (elles pourraient jouer avec le SLUC en Pro B ).
Le score en fin de premier quart temps (18-11) donnait l'impression que le match n'était pas encore tout à fait commencé. Mais la force des tomblainoises, c'est le collectif et quand elles sont rentrées enfin dans le match, elles ont fait la différence (33-23 à la mi-temps).
La deuxième mi-temps, sous l'impulsion de la Caroline's dream team - le physique de Caroline Mendès, les tirs à trois points de Caroline Rouyer, l'énergie de Caroline Ziegler - (C'est simple, pour être sûr de ne pas se tromper, il suffit de crier "allez Caroline !" ) Tomblaine déroulait son jeu et creusait la différence, même si les messines restaient combatives.
En gagnant finalement 64-36, l'ASPTT Nancy-Tomblaine restait invaincue à domicile (depuis 2016!). Encore bravo, c'est un vrai plaisir de vous voir jouer, vous ne lâchez jamais rien.
Côté tribunes, quand Tolga est assis à côté de Hinde, ils causent pendant tout le match et ne regardent pas le jeu, ils s'arrêtent juste pour aller grignoter un peu à la mi-temps ()...
même si mon fils ne va pas être content après moi... Allez Rémi !!!
Pour votre information, monsieur le Préfet m'a appelé au téléphone avant-hier après-midi. Il avait lu dans La Semaine un article qui relayait celui que j'avais posté sur mon site internet... il m'a dit que ce n'était pas normal qu'on ne m'ait pas mis en relation avec lui lundi. Il m'a demandé des renseignements sur ces squatts en face du Stade Marcel Picot. Partageant mon inquiètude pour ces personnes en cette période de grand froid, il m'a dit qu'il envoyait immédiatement le 115...
J'ai trouvé qu'il s'emparait du problème avec sérieux et réactivité.
Je n'ai, par contre, reçu aucune réponse du President du Grand Nancy, ni de l'EPFL qui a acquis ces parcelles et ces maisons pour le compte du Grand Nancy.
Dès que le temps le permettra, il faudra bien pourtant qu'il assume ses responsabilités. Ces squatts devront cesser, pour cela il faudra faire des propositions de relogement, des propositions dignes, puis sécuriser ces maisons. L'idéal serait même de commencer des travaux d'amènagement sur ce site, même a minima. Mais là aussi, il y a urgence. Déjà les riverains se plaignent et ils ont raison.
En attendant, il y a insalubrité et insécurité à proximité immédiate de lieux à fortes affluences (Stade Picot, Stade Raymond Petit, cité scolaire = 3000 élèves tous les jours), si je n'ai pas de réponse du Grand Nancy et si il ne se passe rien, j'engagerai des poursuites en justice contre la Métropole et je m'opposerai à toute manifestation (du Grand Nancy ou même de la Villle de Nancy) sur ce secteur.
Cette belle photo a été prise par Alexandre Huet avec un commentaire :
"Nous pourrions peut-être lui faire tricoter une longue écharpe ?"
Hervé Féron a rendu visite au centre aéré de la ville de Tomblaine et y a déjeuné. Comme toujours,
l'ambiance y est excellente. 83 enfants le fréquentent cette semaine, Jérémy Bolle est directeur et
Grégory Legagneur sous-directeur. Les locaux, tout comme le site sont parfaitement adaptés pour
recevoir les enfants, à Tomblaine, l'enfance est une priorité.
... et la jeunesse aussi. C'est pourquoi ce centre aéré ne manque pas de jeunes animateurs formés,
compétents et motivés, pour le plaisir des enfants qui passent ainsi de bonnes vacances.
Connaissez-vous les Francas ? C'est une Fédération d'Education Populaire, partenaire de la Ville de
Tomblaine depuis très longtemps et qui y intervient surtout sur du soutien pédagogique et sur la
formation des animateurs et directeurs.
Le Président de la Métropole du Grand Nancy avait envisagé, il y a 12 ans, un projet d'aménagement, sur la Plaine
de la Méchelle à Tomblaine (entre la Meurthe, l'étang de la Méchelle et le Stade Marcel Picot), pour requalifier ce
site, rendre plus esthétiques et fonctionnels les parkings du stade et aménager les bords de Meurthe de façon qualitative...
En tant que Maire de Tomblaine, j'avais validé ce projet.
Pour ce faire, il avait demandé à l'EPFL (Etablissement Public Foncier de Lorraine) de réserver ces terrains, sur lesquels
quelques maisons étaient encore habitées... Ces acquisitions ont été faites pour le compte du Grand Nancy, en "pressant"
même parfois leurs occupants à vendre...
Mais, depuis... on ne parle plus de ce projet. Le Grand Nancy a donc gelé ces terrains sur Tomblaine empêchant tout
développement depuis 12 ans ou aménagement souhaitable.
A plusieurs reprises, ces maisons abandonnées et devenues donc insalubres ont été squattées. Ce qui génère sur ce quartier
de l'insécurité, de l'insalubrité et de la délinquance. J'ai plusieurs fois interpellé le Grand Nancy et l'EPFL à ce sujet. Des
évènements dramatiques s'y sont même déroulés. Mais on sait comment dans cette agglomération sont traités les Maires...
Les maisons (destinées à terme à la destruction, depuis plusieurs années...) ont été murées !
Je rappelle que ce site particulier nécessite d'être sécurisé en permanence (affluences lors des matches de foot, 3000 élèves
à la Cité Scolaire toute proche,...)
Comme tous les Maires, j'ai reçu un beau courrier le 23 février du Préfet de Meurthe et Moselle, nous annonçant que "compte
tenu des prévisions climatiques annoncées, il a décidé le déclenchement du niveau 2 du dispositif hivernal pour les personnes
sans abri..."
Il ajoute d'ailleurs "j'attire votre attention sur la nécessité de repérer les familles et les personnes isolées en situation de précarité
qui pourraient être en danger pendant cette période..."
On est dans une hypocrisie incroyable ! Ce genre de courrier n'a pas d'autre objectif pour l'Etat que de fuir ses responsabilités et
de les transférer sur le dos des maires, qui, eux, sont exsangues et n'ont plus de moyens d'agir en raison des coupes sombres opérées
sur les dotations de l'Etat.
J'ai été informé ce week-end que ces maisons étaient à nouveau squattées. Apparemment une dizaine de SDF au 93, boulevard Jean
Jaurès avec des chiens (juste en face de la caserne des pompiers !) et un certain nombre de Roms dans plusieurs maisons au 113 et
au 115, boulevard Jean Jaurès (c'est à dire juste en face de l'entrée du Stade Marcel Picot), avec des tas d'immondices à l'extérieur.
J'ai téléphoné immédiatement au secrétariat du Préfet de Meurthe et Moselle lundi matin, demandant à le rencontrer ou à lui parler
au téléphone, étant donné la notion d'urgence : aujourd'hui, mon problème n'est pas l'occupation illégale de ces maisons, mon
inquiétude, mon urgence, ma priorité, c'est de protéger ces personnes contre la faim et le froid. Il m'a été répondu que cela allait
être difficile, car monsieur le Préfet ne serait pas disponible avant plusieurs jours ! On me proposait de rencontrer quelqu'un d'autre...
Non, mais... allo !!! J'hallucine ! Il n'y a pas plus urgent et grave que cette situation !
J'ai été député 10 ans, quand j'appelais le Préfet sur une difficulté importante, il me recevait dans l'heure qui suivait ! Mais je vous parle
d'un temps où les députés n'étaient pas hors sol, ils étaient proches de la réalité de la vie des gens, ils n'étaient pas tous au garde à vous...
J'ai immédiatement adressé un courrier pour raconter tout cela au Préfet, au Président de la Métropole et à l'EPFL. J'ai doublé mes courriers
d'un mail dès lundi, étant donné l'urgence. Au Stade Marcel Picot, juste en face, l'ASNL jouait lundi soir, la presse évoque une température
qui avoisinait moins 17 degrés !!!
Personne ne m'a répondu. Personne ne s'émeut. Personne ne bouge. Que puis-je faire ? Les Maires sont seuls et complètement démunis.
Cela ne peut plus durer. Je vais écrire au Ministre de l'Intérieur, mais en attendant, je redoute le pire.
Hervé Féron.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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