J'ai une proposition concrète et réaliste pour le projet Grand Nancy Thermal :
Et si on reprenait tout à zéro ?
Ce serait sagesse et bon sens. Quand un projet n'est pas partagé, quand il n'est pas cohérent et quand
il doit coûter beaucoup plus cher que ce qui avait été annoncé, il vaut mieux tout remettre à plat, plutôt
que de s'entêter à commettre une erreur irréversible et qui engagerait terriblement l'avenir...
Prenez une Métropole dont l'assemblée est composée de deux groupes politiques, le président du groupe minoritaire (moi), constatant qu'on va droit dans le mur avec ce projet, écrit au Président de la Métropole le 22 février. Il lui demande alors, en prenant les formes pour ne pas être désagréable, de bien vouloir
organiser une réunion spécifique avec l'ensemble des Conseillers Métropolitains, pour leur donner tous les éléments d'information et pour qu'un débat serein et constructif puisse avoir lieu autour de ce projet.
Que pensez-vous du fonctionnement de cette Métropole, si je vous dis que le Président ne daigne même pas me répondre...
=> Grand Nancy Thermal est un projet déjà ancien, mais depuis toujours le Conseil de Communauté, puis de Métropole a été informé a minima. Les premières délibérations liées au forage et à la qualité de l'eau datent de 2007, et les premières études aussi. En 2014 l'agrément thermal a été obtenu. En 2016, la procédure de DSP (délégation de service public) a été lancée...
=> Il a toujours été annoncé que la totalité du financement de l'investissement (50 M€) serait supportée par le délégataire, et qu'il n'y aurait rien à la charge du Grand Nancy.
=> La Métropole s'est engagée à une participation aux dépenses annuelles de fonctionnement à hauteur de 1,3M€, ce qui équivalait, nous avait-on dit, aux dépenses annuelles de la piscine actuelle... Déjà là, je trouvais cela étrange. En effet, il me semblerait plus normal, dans le cadre d'une DSP, de donner une subvention annuelle au délégataire qui équivaudrait aux dépenses actuelles moins les recettes actuelles ?
=> Et puis, le temps passant et les discussions aussi auxquelles nous ne sommes pas associés, ce n'est plus 1,3M€ dont on parle dans les salons, mais 3M€ annuels que le Grand Nancy devrait verser...
=> Je m'étais étonné lors du Débat d'orientation Budgétaire 2018 de lire dans ce document que par incidences, le Grand Nancy envisageait de "fermer une ou deux piscines" ! Quand, chacun le sait, il n'y a pas assez de piscines sur le Grand Nancy pour répondre dans de bonnes conditions aux besoins des scolaires. J'ai demandé en Conseil si on pouvait nous préciser cette intention et quelles piscines on imaginait fermer. Aucune réponse ni verbale, ni écrite... Leurs auteurs regrettent peut-être d'avoir dévoilé leurs intention dans ce document du DOB ?
=> Et puis, il y a eu le coup de pub... Le Président de la Région Grand Est a été invité à visiter Nancy Thermal, les journalistes aussi, les élus de droite du Grand Nancy (et encore pas tous...) pour qu'ils soient souriants sur la photo... J'avais dit et écrit regretter que Bertrand Masson, par exemple qui est Conseiller Métropolitain, membre du jury de concours, mais aussi Conseiller Régional, n'ait même pas été invité...
Ce jour là, il a été annoncé triomphalement une aide de la Région (5M€) au Grand Nancy... pour cet investissement !
Alors, là, je me suis dit qu'il y avait un loup... (au bout d'un moment, il s'agit d'une vraie meute). Pourquoi la Métropole sollicitait-elle la Région pour une aide à l'investissement, si comme promis, elle ne devait rien avoir à payer en investissement ???
=> Et voilà, que le Grand Nancy depuis quelques temps organise des visites (souhaite-t-on nous préparer psychologiquement à une annonce ? Ou bien nous prend-on pour des touristes en visite d'un site thermal ?). Et on entend dire qu'il y aurait des "imprévus"... des effondrements sous l'actuelle piscine découverte Louison Bobet et sous la Piscine Ronde. Cela justifierait une augmentation du coût d'investissement. On nous parle de 25M€ que le Grand Nancy devrait verser au délégataire. Mais
j'ai bien l'impression qu'il vaut mieux dire 30M€ (25+ les 5M€ attribués par la Région) !Il faut savoir que ces 5 Millions si on les reçoit sur ce projet, on aurait pu les recevoir sur un autre projet (comme la ligne 1 du tram par exemple ?).
=> Cela change tout. Nous sommes en difficultés pour imaginer le développement de services au public, comme les transports en commun. Avons-nous les moyens de nous engouffrer dans de telles dépenses ? Il est urgent de nous informer, et qu'on en parle posément. Que chacun des élus ait accès à l'information et ait le droit de s'exprimer.
Si on vient me dire que j'exagère, ou bien que mes affirmations sont fausses, qu'on nous donne les bonnes informations...
=> Plus grave encore : ce projet est contre nature et sans ambition pour Nancy. Un projet thermal ? Ce n'est pas nouveau, le premier projet date de 1908, en même temps que l'Exposition Internationale de l'Est de la France. Mais à l'époque, cela avait du sens, car on n'avait pas commencé par imaginer le projet sous l'angle économique. On s'était d'abord interrogé sur le rayonnement de Nancy
et l'attractivité qui résulterait d'un tel projet. Et pour cela, il avait fallu prendre en considération l'histoire et le site patrimonial dans sa globalité.
Là, l'approche économique a précédé l'approche patrimoniale et met donc en péril l'attractivité pérenne de ce projet. Françoise Hervé l'avait dit, l'avait écrit. Sur son insistance, il a été demandé à un bureau d'étude de produire un "diagnostic architectural et patrimonial".
Mais cette approche est beaucoup trop réductrice ! Il aurait fallu considérer le site patrimonial dans sa globalité et également l'histoire de tout le site, dans son contexte artistique, patrimonial et végétal. C'est ce que préconisait Françoise Hervé. Ce diagnostic a été livré en septembre 2016 ! Alors que le projet dans ses intentions et son cahier des charges était largement engagé. On appelle ça un alibi !
On peut peut-être s'étonner aussi que ce diagnostic architectural n'ait pas révélé ces fameux effondrements ?
C'est un manque d'ambition, un manque d'imagination, de créativité. L'ambition aurait été d'allier thermalisme et milieu urbain et de le mettre en relation avec l'histoire du site et le mouvement artistique de l'Ecole de Nancy. Serait-il stupide d'imaginer achever le projet
de Palais Thermal tel qu'il avait été imaginé par Lanternier avant la première guerre mondiale ?
Alors, si on considère que cela va nous coûter cher, très cher, pour un projet en panne d'ambition, je propose de tout remettre à plat.
Françoise Hervé, encore elle, s'était proposée de réaliser une exposition pour porter à la connaissance du grand public les richesses et les
potentialités du site. Pourquoi ne pas recommencer par ça ? Et organiser la concertation ? Est-on vraiment pressé par le temps ? Ne vaut-il
mieux pas perdre du temps pour élaborer un beau projet fonctionnel, qui valorise le patrimoine et l'histoire de cette ville qui était si belle ?
C'est un évènement et beaucoup de souvenirs et d'émotion ravivés par cette expo-photos !
I N V I T A T I O N
EXPOSITION PHOTOS ASSOCIATION AUX ACTES CITOYENS
Rétrospective des 26èmes Rencontres Théâtrales de Tomblaine
du 17 mars au 7 avril 2018
Vernissage SAMEDI 17 MARS 2018 à 11h30
Hall de la Mairie de Tomblaine - Place Goethe 54510 TOMBLAINE
(retour en photos sur la dernière édition 2017)
C'était un match à risques pour l'AS PTT Nancy-Tomblaine, leader de Nationale 3, puisque nos basketteuses recevaient Aubervilliers, équipe qui, elle, jouait sa survie. Le match fut serré jusqu'à la fin, les joueuses d'Aubervilliers combatives ont tout donné pour éviter la relégation. Les tomblainoises avaient peut-être l'excuse d'être en manque de repères dans un gymnase (Martigny) inhabituel pour elles, mais elles ont su bien résister et l'ont emporté sur le score de 49-41.
Xavier Riondet a su faire tourner son équipe et comme il bénéficie d'un banc de qualité, les remplaçantes ont été précieuses.
Quelle différence avec le coaching d'Aubervilliers ! L'entraineur, insupportable, hurle tout le temps, je ne pense pas qu'il ait aidé particulièrement ses joueuses...
Ce samedi avaient lieu à Tomblaine les finales régionales des Trophées de la Robotique. Et je vous avais dit que ça allait être exceptionnel ! Organisés par les Francas de Meurthe et Moselle, Fédération d'Education Populaire qui est créative, innovante et démontre sans cesse que l'Education Populaire, pour être vivante, doit être empreinte de modernité. Et pour le coup, c'était le cas !
Il y avait à voir ou à essayer pour tout le monde, à tous âges et partout. Dans la cour de l'Espace Jean Jaurès, un circuit de voitures télécommandées. A l'intérieur de l'Espace Jean Jaurès une énorme cage d'essai pour piloter des drones.
Un peu plus loin des postes de pilotage virtuel avec visio- casques...
A l'entrée de l'Espace Jean Jaurès, un vrai studio de télévision, les journalistes ont 10 à 12 ans, ils viennent de Vandoeuvre et St Max. Ils m'ont interviewé comme de vrais pros !
Il y a des stands partout, vous pouvez jouer, vous essayer à utiliser une imprimante 3D, il y a un tapis de jeu avec un robot à piloter...pour enfants à partir de 3 ans !
Dans les stands, des jeunes, mécaniciens assurent les dernières révisions du robot de leur équipe avant le match...
Ce qui m'enthousiasme le plus, c'est que l'ensemble de la manifestation est encadrée par de nombreux animateurs très jeunes formés par les Francas... bon état d'esprit, souriants, accueillants, sympas... Une grande partie de ces jeunes responsables sont tomblainois, on les reconnaît, ils ont un tee-shirt rouge estampillé Francas. Moi, le maire, je suis fier. Fier de ces jeunes et fier aussi que tout ça se passe à Tomblaine. Et d'ailleurs les Francas ont annoncé hier que l'an prochain ces finales régionales se dérouleraient à nouveau à Tomblaine, tant l'Espace Jean Jaurès se prête à ce type de manifestation par son originalité, il est esthétique et fonctionnel.
On continue la visite, voilà un vrai studio de radio, je suis interviewé par des jeunes pêchus et qui ont des idées, alors comme ils ont le maire sous la main, ils ne manquent pas de les lui suggérer, ça c'est de la formation à la citoyenneté active !
Et puis dans la salle Léo Ferré, face à La tribune et aux supporters, et sous les caméras (puisque les matches sont retransmis sur écran géant) les équipes s'affrontent dans une compétition très sérieuse, avec des arbitres en tenue, les robots sont télécommandés et doivent réaliser un certains nombre de missions imposées en un temps limité...
C'est spectaculaire, c'est joyeux. Je suis emballé. Dans mon premier article, j'avais fait quelques erreurs : la finale nationale n'aura pas lieu à Paris, mais à St Quentin, je ne sais pas où aura lieu la finale européenne. Et ce sont les deux équipes finalistes, plus celle qui a obtenu le prix du jury qui iront à la finale nationale.
J'ai remis le prix du jury à une équipe de Mercy le Bas, composée de quatre jeunes filles et qui s'appelle "ENG-C". Elles m'ont expliqué que le nom de leur équipe, c'était les initiales de leurs prénoms ! Elles ont réalisé elles-même leur robot, seule la courroie avait été réalisée par quelqu'un d'autre. Et la seule chose qui n'a pas bien fonctionné, c'est...la courroie !
Quel bon moment ! Le seul bémol, serait que pour une manifestation d'une telle qualité, il faut qu'on s'améliore au niveau de la communication. On doit arriver à avoir beaucoup plus d'équipes participantes. Pour l'année prochaine, il faut donc mobiliser des jeunes, en amont, pour qu'ils fabriquent leurs robots, il faut les y sensibiliser, voire les accompagner. A l'arrivée, ils gagneront de toutes façons, tant ils auront du bonheur à participer et apprendre !
Après deux semaines de centre aéré sous la direction de Jérémy Bolle assisté de Grégory Legagneur, c'était la fête aujourd'hui vendredi avec les parents et les enfants.
90 enfants ont fréquenté le centre la première semaine et 70 la deuxième, encadrés par 16 animateurs la première semaine et 15 la deuxième. Ce qui fait en tout 25 animateurs différents, il faut le préciser, car ce sont des jeunes de Tomblaine que nous formons et qui sont très investis pour que les enfants passent chaque fois de belles vacances.
En présence du Maire, de Christiane Defaux et Chantal Georg, adjointes au Maire, la fête a commencé tout d'abord par l'inauguration de la boite à livres. Elle est superbe !
out le monde avait mis la main à la pâte, Isidore Laurino l'a fabriquée, les enfants, les 9/12 ans des mercredis récréatifs ont mis la première couche d'accroche blanche avec leurs animatrices (Ivana et Fanie), Patou et Jérémy ont mis le toit, la porte et les contours en peinture. Les silhouettes, les dessins, et les écritures ont été réalisés par Patou et des enfants. Et puis le personnel de la Bibliothèque Municipale a fourni et choisi les livres dont certains ont été offerts par des éditeurs et d'autres par des lecteurs.
Le drap rouge inaugural a été retiré pour découvrir la belles boîte à livres.
Comme elle est située au centre aéré, elle sera surtout dotée de livres pour enfants.
Prochainement, une boite à livres sera installée au Parc Georges Brassens et une autre Place des Arts (toutes les deux sont en cours de fabrication par des enfants de Tomblaine). A la disposition de tous, petits et grands, le principe est que chacun peut se servir pour lire le livre de son choix sur place, ou bien l'emmener pour le lire chez soi. On peut déposer aussi dans la boite à livres d'autres livres, à condition qu'ils soient en bon état.
La fête s'est ensuite déroulée en intérieur dans les châlets où les enfants avaient préparé et animaient des ateliers-jeux très attractifs et originaux. Et puis, comme toujours à Tomblaine, on a bu un coup et partagé un délicieux petit gâteau...
On ne parle que trop peu de la journée du 9 mars, Journée mondiale du lendemain de la Journée Internationale des Droits des femmes....
Parce qu'une journée internationale des Droits des femmes, c'est bien, c'est nécessaire, ça permet de rappeler à la trop souvent triste réalité, ça permet de raviver de beaux combats essentiels.
Mais j'avais envie de dire que dès le lendemain, la vie continue. Et que cette journée du 8 mars n'a aucune force si elle n'est qu'une exception pour se donner bonne conscience...
Elle fera sens si et seulement si elle nous concerne toutes et tous et chaque jour de l'année. C'est pourquoi, j'ai décidé de célébrer le 9 mars...pour commencer.
J'ai envie de donner quelques exemples, parce qu'ils me sont chers (oh, surtout pas donner des leçons ou faire le malin. J'ai plein de défauts et j'ai beaucoup de progrès à faire.)
- le film que j'ai tourné "un mur dans le désert", diffusé 14 fois sur LCP, puis sur diverses télévisions à l'étranger est repassé la semaine dernière à la télévision algérienne Canal Algérie. J'en suis l'auteur et le réalisateur, le comédien Pierre Richard a dit le texte et Hugo F a interprété la chanson générique. Ce film a pour objet de démontrer que défendre la Culture et la transmission culturelle est un combat salutaire pour le peuple Sarahoui. Cela lui permet de garder son identité pour ainsi revendiquer une appartenance à un territoire. Et dans ce film, qui nous concerne tous, ce sont les femmes qui prennent les initiatives, dans une société matriarcale où elles sont majoritaires à l'Assemblée Nationale de la République Arabe Sarahouie Démocratique, comme dans les Conseils Populaires (équivalents de nos Conseils Municipaux). Grâce aux femmes, la société se structure au fin fond du désert, dans des conditions on ne peut plus précaires, tous les enfants vont à l'école, chacun a un carnet de santé, un carnet de vaccination,... Les femmes avec leurs boubous de couleurs vives sont belles dans ce désert, elles sont courageuses et combattantes.
J'ai organisé à l'Assemblée Nationale, puis au Ministère de l'Education Nationale,(avec Najat Valaud Belkacem), puis à Tomblaine à l'Espace Jean Jaurès et le lendemain à la Maison Régionale des Sports devant 200 collégiens et lycéens la diffusion du film "moi, Nojoom dix ans, divorcée" présenté chaque fois en présence de la réalisatrice Khadidja al Salami. C'était il y a un an, la presse n'en a pas parlé. Cette femme admirable a eu le courage de tourner ce film au Yémen, alors qu'il raconte l'histoire vraie (qu'elle a elle même vécue) d'une petite fille, mariée de force a dix ans, violée et empêchée de vivre sa vie de petite fille comme les autres. Elle réussit, et elle est la première, à obtenir le divorce ! Et ce qui est très fort, c'est qu'à la fin du film, Nojoom, qui a obtenu le divorce, retourne à l'école reprendre sa place avec les autres petites filles. La chance de pouvoir aller à l'école !
Pour information, quand j'étais député, je me suis beaucoup battu pour que Khadidja puisse obtenir la nationalité française, elle qui a été si souvent primée, honorée, reçue chez "les grands" qui adhèrent tous avec enthousiasme à son combat... Je n'ai pas réussi...
A Tomblaine, nous sommes fiers de travailler sans cesse à ce que les activités d'éducation populaire, le sport, la culture, la formation professionnelle soient accessibles autant aux filles qu'aux garçons. Pourquoi croyez-vous que je me passionne comme ça pour les excellents résultats de notre équipe féminine de basket, actuelle leader du championnat de Nationale 3 ? C'est juste parce que c'est primordiale dans la cohérence de nos politiques publiques.
C'est aussi par l'école et par l'éducation qu'on progresse. Ce fut le cas lors de l'élection du Conseil Municipal d'enfants qui a nécessité un débat âpre avec les enfants et en particulier avec des petits garçons qui demandaient "si ils étaient obligés de voter pour des filles" (!)
Lorsque la proposition est venue d'un petit garçon de proposer des binômes garçon/fille de candidat(e)s, la solution était pertinente, mais ce qui a été riche, c'est surtout le débat que nous avons eu en toute sérénité. Cela nous a permis de rappeler et surtout d'expliquer de belles valeurs qui ne sont ni plus ni moins celles de la République.
Et puis je voudrais dire qu'à Tomblaine, il y a trois écoles élémentaires, trois écoles maternelles, un collège et deux lycées. En écoles élémentaires il y a une directrice et deux directeurs, en école maternelles un directeur et deux directrices, au Collège une Principale, dans les deux lycées, les Proviseurs sont une femme et un homme.
On progresse aussi par l'éducation.
A la mairie de Tomblaine, la directrice générale des services est une femme (qui a d'ailleurs un cursus personnel de directrice de services techniques...), et nous avons en tout 11 chefs de services : Un homme et dix femmes. Ce n'est pas forcément un choix, c'est juste que les qualités de ces personnes les ont placées en situation de devenir chefs de services.
Alors pourquoi, je raconte tout ça ? Notre société peine à progresser, quand elle ne régresse pas. Mais on se rend compte que dans les communes, à l'école, et donc par le service public, le progrès peut être facilité, si il y a volonté politique. Le service public fait progresser les mentalités. Je répète qu'il ne s'agit pas de donner des leçons à qui que ce soit, mais à tous ceux qui se plaisent à critiquer sans cesse le service public, à tous ceux qui suppriment des moyens au service public pour le fragiliser et mieux le critiquer, le remettre en cause ensuite... A tous ceux qui organisent la casse du service public ou même des sociétés aujourd'hui privées qui ont une mission de service public : les communes, l'école, la SNCF, la Poste, les services sociaux,... Vous organisez aussi la régression sociale et les inégalités. Ce n'est pas une conception digne et républicaine que de structurer l'individualisme et le chacun pour soi.
Alors aujourd'hui, je célèbre le 9 mars et demain ce sera le 10 !
Vous voulez voir une belle manifestation, gratuite, originale, qui passionne les jeunes... et les autres ?
Venez ce samedi 10 mars de 9h à 18h à l'Espace Jean Jaurès à Tomblaine pour le Trophée Junior de Robotique !
Cette manifestation organisée par "Planète Sciences" est une véritable aventure à vivre pour les jeunes. Chaque année, les enfants et ados (7 à 18 ans) peuvent concourir par équipe. Ils doivent concevoir et fabriquer un robot selon un cahier des charges précis. Et le jour de la compétition, ils seront opposés à d'autres équipes sur des épreuves sous forme de matches en public. Une plateforme énorme est réalisée pour l'évènement et les robots s'affrontent. Il y a un pilote par équipe pour diriger le robot qui a été révisé et préparé minutieusement dans un stand par le ou les mécaniciens de l'équipe.
Les matches sont vus par un public nombreux et des supporters (familles, amis,...) qui encouragent les jeunes compétiteurs depuis les tribunes. L'ambiance est énorme, comme les jeunes sont en équipes, ils se soutiennent, ils donnent tout et quand ils perdent, ils restent solidaires et ils ont eu du plaisir. Et puis, technologie oblige, des caméras surplombent l'espace de jeu et chaque match est diffusé sur grand écran. Dans ce monde hyper connecté sur les sciences et l'inventivité, vous découvrirez toute la journée des animations et des stands, radio, astronomie, vidéo, impression 3D,...
C'est énorme !
Les Francas de Meurthe et Moselle organisent les finales régionales et pour la deuxième année consécutive, en partenariat avec la Ville de Tomblaine, ils ont choisi ce lieu magique qu'est l'Espace Jean Jaurès.
Une équipe va gagner, elle sera sélectionnée pour participer aux finales nationales à Paris... et l'équipe qui gagnera à Paris participera à des finales... européennes !!!
Ça, c'est à Tomblaine !
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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