Une belle affluence comme chaque année pour cette assemblée générale sous la présidence de Bernard KLEIN.
En présence de Pierre Bauman conseiller départemental et de Jean-François Trassard conseiller municipal de Villers.
Cette assemblée générale a montré le grand sérieux et la qualité des travaux de cette association. Hervé FERON en tant que député est très présent lors de ces assemblées générales car il sait que ces associations d’anciens combattants jouent un rôle considérable pour le devoir de mémoire, ils ont également mission de resserrer le lien social et défendre les droits des retraités et pensionnés militaires. Il a été relevé comme chaque année les excellentes relations que la FNACA entretient avec le député. Chaque fois qu’il interpelle le Ministre, il adresse copie de ses courriers et des réponses aux Présidents des comités FNACA.
(Hervé FERON et le Président Bernard KLEIN)
Il faut dire que ce gouvernement a un beau bilan il a élargi l’accès à la carte du combattant pour que de nouveaux publics puissent bénéficier de la retraite du combattant, il a augmenté le budget social de l’ONAC de 31 pour cent depuis 2012 (de 25,4 millions d’euros en 2016 à 26,4 millions d’euros en 2017), c’est sous ce gouvernement que la date du 19 mars 1962 a été reconnue officiellement par la loi comme anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie (ce que Nicolas Sarkozy propose d’annuler) et sur le projet de loi de Finances 2017 il est prévu une revalorisation de la retraite du combattant de + 11 pour cent.
La presse régionale évoque aujourd'hui la crainte de voir supprimer 103 postes à la Société Générale sur Nancy.
C'est un sujet encore bien plus grave que cela puisque cette grande banque va supprimer 2500 emplois en France à l'horizon 2020, soit plus d'un emploi par jour dans les 4 ans qui viennent. C'est bien que la presse s'empare de ce sujet aujourd'hui, ça aurait peut-être été mieux si elle avait repris le communiqué de presse que j'avais transmis en avril 2016. Régulièrement il se passe que je travaille en tant que député mais la presse ne relaie rien de mon action, j'avais même été jusqu'à alerter le 1er Ministre. Je vous invite à lire l'article que j'avais d'ailleurs posté sur ce site le 7 avril 2016 :
Publication du 7 avril 2016 sur ce site.
Le 5 août 2015 la Direction de la Société Générale avait annoncé un plan d'économie de 850 Millions d'euros sur 2 ans. En supprimant une agence sur cinq à l'horizon 2020 et 2550 postes, puis dans une deuxième étape en supprimant les services administratifs : les pôles services clients. Parmi ces fermetures, Nancy.
Un petit rappel, la Société Générale a fait 25,6 Milliards d'euros de produits nets bancaires en 2015, un résultat net de 4 Milliards d'euros, les dividendes versées aux actionnaires en 2016 sur le résultat 2015 sont de 1,612 Milliards d'euros !
La Société Générale a bénéficié de 38 Millions d'euros de CICE, et l'actualité récente a démontré qu'elle est présente dans les paradis fiscaux.
Lors de sa visite à Nancy, mercredi prochain, Benoît Hamon rencontrera les délégués syndicaux de la Socité Générale.
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jeudi 7 avril 2016 12:58
La semaine dernière, j’alertais le Premier Ministre au sujet des dérives de la Société Générale. En effet, j’ai tenu à mettre en évidence les pratiques scandaleuses de cette entreprise bancaire qui, très peu gênée par les contradictions, profite de l’argent public tout en détruisant des emplois et favorisant l’évasion fiscale. En effet, malgré les 38 millions d’euros de subventions reçues au titre du crédit compétitivité emploi (CICE), elle annonçait des suppressions de postes massives. Avec cette stratégie, qui prévoit d’ici 2020 la fermeture de 400 agences et de 6 centres administratifs, la fermeture du centre de Nancy et la suppression de ses 114 emplois aura des conséquences sociales désastreuses pour les salariés et leurs familles, ainsi que pour l’attractivité économique du territoire. Etonnamment, cette politique drastique de réduction des coûts, en ce qui concerne le personnel, n’a pas empêché la banque de distribuer cette année 1612 millions d’euros à ses actionnaires.
Le manque de déontologie de cette entreprise a déjà été mis en évidence au cours des dernières années, à de nombreuses reprises au gré de différents scandales suscités par l’affaire Kerviel. Dans cette affaire, cette vertueuse entreprise nie systématiquement toute responsabilité dans ses erreurs, préférant imputer tous ses déboires à la faute d’un seul homme. Aujourd’hui, la mauvaise foi qui règne au sein de l’exécutif de cette banque prend un sens nouveau, au regard des révélations faites dans le cadre de l’affaire dite « Panama Papers ». Basée sur la fuite de documents confidentiels issus de la firme panaméenne Mossack Fonseca, celle-ci met à jour un vaste système de fraude fiscale qui a permis, via cette firme, la création de sociétés offshores dédiées à l’évasion fiscale ou au blanchiment d’argent.
Au cœur du vaste système frauduleux impliquant la firme Mosssack Fonseca, il semblerait que la Société Générale ait créé, pour le compte de ses clients fortunés, 979 sociétés offshores. Cette performance place ainsi la banque française dans les principaux clients de la firme panaméenne. Cette nouvelle affaire vient, une fois de plus, mettre en lumière les pratiques occultes de cette entreprise.
Ainsi, outre le fait de profiter de subventions publiques en détruisant des emplois sans que cela ne pose le moindre problème de conscience, la banque française se livre à des pratiques frauduleuses, entre optimisation et évasion fiscale. Les révélations de l’affaire « Panama Papers » viennent ainsi appuyer et renforcer les conclusions de trois ONG (CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et Secours Catholique-Caritas France, en partenariat avec la Plateforme Paradis fiscaux et judiciaires), qui ont déjà mis en lumière les activités lucratives de la banque au sein des paradis fiscaux, et dont je me suis fait l’écho auprès du premier ministre.
Exemptes de remords, des entreprises comme la Société générale font preuve d’une curieuse forme de moralité, qui varie et s’adapte en fonction des clients et des profits. Ainsi, ne voient-elles pas la contradiction qu’il y à profiter de subventions publiques, tout en favorisant l’évasion et l’escamotage fiscal vers l’étranger des comptes de leurs clients les plus fortunés. Cette affaire démontre bien une fois de plus l’opacité du système bancaire et le cynisme de certaines entreprises qui, dans un total mépris des règles du jeu, ne sont pas vraiment gênées lorsqu’il s’agit de confisquer les richesses et détruire les emplois.
Hervé Féron
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Ce matin, en Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation, Hervé Féron est intervenu en faveur du niveau de vie des étudiants lors de la présentation du Rapport de Mme Valérie Corre sur l'Enseignement supérieur et la vie étudiante.
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Merci Monsieur le Président.
Madame la rapporteure, chers collègues,
Votre rapport permet de mesurer l'ampleur du travail accompli pour améliorer notre système de bourse pour les étudiants sous ce quinquennat. Les réformes entreprises ont permis non seulement d'augmenter l'aide aux jeunes issus des familles aux revenus les plus modestes mais aussi d'en faire bénéficier une partie des classes moyennes. Sans un tel accompagnement, comment pourrions-nous assurer une véritable démocratisation de l'enseignement supérieur, indispensable dans la société actuelle et à venir ?
A la lecture de votre rapport, il semble que des efforts aient été réalisés pour résoudre les problèmes de réactivité du CROUS. Cependant, je suis désolé de devoir témoigner du fait qu’il y a encore de graves dysfonctionnements. Des étudiants dans ma circonscription se plaignent comme chaque année de retards concernant le versement des bourses par le CROUS. Cela est doublement pénalisant car, au moment de payer les frais de scolarité en début d’année, ils ne peuvent prouver qu’ils sont boursiers et doivent donc avancer ces frais en attendant qu’ils leur soient normalement remboursés deux ou trois mois plus tard lorsqu’enfin les bourses seront versées. Cela contribue à précariser des jeunes étudiants en situation parfois dramatique.
Ce rapport souligne avec pertinence qu'il reste de nombreuses questions en suspens, de la linéarisation des bourses au redéploiement du parc immobilier du CROUS. J'aimerais insister sur deux points en particulier :
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Il y a urgence à considérer ce dossier avec sérieux. J'ai interpellé le Président de la CUGN à ce sujet, à de nombreuses reprises et cela depuis des années, mais on nous ballade !
Dans mon rôle de Maire de Tomblaine, j’ai souhaité que soient pris en considération trois sujets :
- Le permis de construire de 2003 n’a jamais été respecté complètement, la partie extérieure du stade sur l'aspect esthétique en particulier n’a jamais été réalisée.
- Les espèces de cabines rouges très laides ne servent à rien depuis de nombreuses années et l'ASNL, tout comme la ville de Tomblaine souhaitent qu'elles soient supprimées.
- Les clôtures en grillage sont également très laides et participent à créer un climat de tension aux abords du stade. Dans les stades modernes, il y a longtemps qu'on ne met plus ce genre de clôture grillagée. De plus, elles sont un véritable réceptacle pour des ordures diverses portées par le vent. Si c’est une triste image de Tomblaine que l’on veut donner là, c’est manifestement réussi. Je demande à ce que ces grillages soient démontés.
Le stade Marcel Picot est peu accessible, les spectateurs le vivent très mal, et cela génère aussi des nuisances pour les riverains. J'ai fait un certain nombre de propositions depuis plusieurs années, qui n'ont jamais été entendues. J’ai proposé depuis longtemps une rencontre de travail entre André Rossinot Président de la CUGN, propriétaire du stade, Jacques Rousselot, Président de l’ASNL et moi comme maire de la commune-siège et donc en responsabilité.
(...)
Voilà les propositions que je fais de puis de nombreuses années :
- Développer des parkings à quelques centaines de mètres du stade Marcel Picot, pour que les supporters ne s’engouffrent pas à proximité du stade.
- Permettre aux entreprises que je propose depuis si longtemps, sur la plaine Flageul, de s’installer, pour mutualiser des places de stationnement nombreuses les soirs de matches.
- Organiser des navettes gratuites pour les supporters abonnés, qui pourront ainsi déposer leur véhicule, par exemple au Parc des Expositions, ces navettes étant prioritaires après les matches.
- Intensifier les transports en commun avant et après les matches, du côté Saint-Max, comme du côté Tomblaine.
En septembre 2015, j’avais déjà interpellé le gouvernement avec plusieurs parlementaires sur son manque de soutien à l’aide au développement dans une tribune publiée par le journal La Croix. Entre 2012 et 2016, le budget de la mission qui lui est liée a en effet considérablement diminué, ce qui va à l’encontre de nos convictions et des engagements pris par la France dans ce domaine.
J'accueille donc favorablement la hausse des crédits alloués à l’aide publique au développement inscrite dans le projet de loi de finances pour 2017. Cependant, je ne peux que relever la faiblesse de cette augmentation (à peine 5%) qui ne me semble pas à la hauteur des enjeux et des objectifs que le Président de la République s’est fixés.
Il faut aller plus loin si nous voulons montrer l’implication de la France dans le système de solidarité internationale. Les défis des pays les plus pauvres sont trop grands pour que nous puissions les ignorer : éducation, santé, malnutrition, écologie, manque d’infrastructures… C'est être primaire que de penser autrement, nous avons là une responsabilité collective. C’est également en aidant ces territoires que nous parviendrons à limiter efficacement l’afflux de réfugiés vers notre pays.
C’est pourquoi j’ai co-signé quatre amendements visant à dégager de nouvelles ressources pour l’aide au développement.
Les deux premiers sont destinés à augmenter le taux et l’assiette de la taxe sur les transactions financières (TTF). Cela permettra à la fois de générer des recettes supplémentaires et de faire en sorte que ce dispositif fiscal freine mieux la spéculation financière, ce qui était son objectif initial.
Les autres amendements affectent une plus grande part des recettes de la TTF au budget de l’Agence française de développement qui verra sa capacité d’action accrue. Grâce à cette évolution, l’engagement pris par François Hollande lors de la Semaine des ambassadeurs d’affecter 50 % des recettes de la TTF à l’aide au développement sera ainsi mis en œuvre.
Au total, ces mesures permettront de dégager plus de 900 millions d’euros supplémentaires pour l’aide au développement sans que cela n’impacte les finances publiques.
Si ces amendements ne sont pas rejetés, ce sera une avancée majeure dans l’assistance aux pays les plus pauvres et aux populations les plus fragiles.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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